
Jung, Tnd. des Pap. d’Eur., pag. 120.
Goe^e, Sup. Ent. pan. 111, tom. I I I , pag. 22 1 ’, n”. 204.
Cat. tab. des Pap. de la Marche de Brand. 2e. cah. pag. Sy , n°. 1-41. Près
de Berlin.
Schwarg , Ncuv. Alm. de Chen. part. I l , pag. 698 , n°. 738.
EJ perg Pap. d’Eur. tom. I V , tab. CA X X V , Noä. 5 6 , fig. 4 , 5 , fous
le nom de Çorufca.
C’eft peut-être la Ph. Notl. Carpophaga dont M. Brahm fait mention,
Part. I I , Tom. I , pag. 874 ,, n°. 3 3 7 , & qu’il dit avoir beaucoup de
relfemblance avec la Phal. Diffinis.
Planche CCC XIII. Numéro 5 ^ 6*.
C H E N I L L E D E H È R A E L E-
L E T R A P È Z E .
P R E M I E R É T A T .
c'
V v E T T E efpéce fort commune, & maintenant connue de tous les Naturalises
, n efl cependant point mentionnée dansées anciens Ouvrages Entomo-
logiques. Sa Chenille parole au mois de Mai ou au commencement de Juin,
fur 1 Erable , le Hêtre , le Coudrier, l’Ofier & fréquemment au IB fur les
Chenes. Son corps eft partagé , dans fa longueur, en raies vertes & blanches,
Fig. j 4 <5. a. La couleur verte eft fouvent plus foncée que dans notre
figure, & les raies blanches fur le dos , plus fines. Celle la plus près du
ventre eft quelquefois couleur de foufre ou d’un verd très-clair. Fa peau eft
unie, fine & tranfparente. Tous les anneaux & même les pattes font chargés
de petits tubercules noirs, de chacun defqueis part un poil fin.
Ces Chenilles ne vivent pas feulement de végétaux. Elles méritent plus
qu aucune des autres de cette Famille, le nom de Carrtacières, car elles
font très friandes des autres Chenilles rafes, & n’épargnent pas même celles
de leur efpéce. Dans les éducations particulières,, fi on leur donne à choifir
es feuilles & des chenilles elles laiffent les premières pour n’attaquer
que les dernières, & quand elles ont tâté de cette nourriture, elles reviennent
difficilement aux plantes. Celles qui ne fe nourriffent que de Chenilles,
deviennent quelquefois brunâtres, de vertes quelles étoient. Elles
Hvent, par la rufe, fuppléer à la force, & l’on voit fouvent de grosses
Chenilles devenir la proie de plus petites, qui les attaquant.par derrière, leur
font une morfure, puis les laiffent. tranquilles jufqu a ce que ces malheureufes
viéhmes de leur voracité, affaiblies par leurs bleffures, ne foient plus en
état de fe défendre ; alors, elles leur portent les derniers coups & enfuite
- es mangent en entier jufqu à la tête. .Elles n’ont pas le même empire
fur les Chenilles velues 3 cependant elles parviennent quelquefois en les
attaquant fous le ventre, à fucer tout leur fang, mais elles ne mangent
pas leur chair. ■
S E C O N U É T A T .
C es Chenilles parviennent à leur parfaite grandeur au mois de Juin ou
de Juillet, fuivant qu elles font forties de l’oeuf plutôt ou plus tard. C’effi
ordinairement dans une feuille roulée qu’elles préparent le léger tiffu dans
lequel elles^ fe transforment au bout de quelques jours en Crifalide. Quelques
unes s’enfoncent dans la terre pour leur métamorphofe; mais, d’après
les obfervationç de tous les Naturaliftes qui en ont é levé , c’eft le plu*
petit nombre. r
La Crifalidej Fig. 346". è , eft d’un brun rougeâtre clair. La pointe qui
termine fon extrémité, fe fépare en deux à la moitié de fa longueur, ce
qui la fait reffembler à une fourchette. La Phalène en fort au bout* de
quatre femaines, & quelquefois plutôt dans les éducations particulières,
lorfque la Crifalide a éprouvé une chaleur qui a hâté le développement
de l’Infséte parfait.
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