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grêles, légèrement épaissies au sommet mais non en poire, orangées et verdissant par l'iode.
Thèques cylindriques, hyalines, ne bleuissant pas par l'iode, ayant de 280 à 290 F- de longueur
sur 15 à 18 de largeur. Spores ovoïdes, grandes, blanches, extérieurement couvertes de verrues
granuliformes bien marquées et assez espacées, et ayant intérieurement une grosse gouttelette
oléagineuse ou sporidiole plus rarement divisée ; elles sont lisses dans le jeune âge et ont
25 à 28 de longueur sur 14 à 18 de largeur.
Cette espèce n'est pas rare à la fin de l'automne et au commencement de l'hiver dans les
clairières des bois argilo-sablonneux, dans les endroits secs, parmi les Polythrics et les lichens ;
elle est souvent regardée à tort, j e crois, comme étant rutilans par les auteurs modernes. Les
échantillons (igurés proviennent de la forêt de Montmorency.
E X P L I C A T I O N DE T.A PLANCHE 316. — a. Petite colonie de Peziza Polylrichi reproduite
grandeur naturelle. — h. Deux exemplaires grossis 2 fois. — c. Autre spécimen vu de face, au
même grossissement. — cl. Autre vu de côté montrant le pédicule, même grossissement. —
e. Coupe d'un autre, même grossissement. — /'. Coupe de la marge montrant la pubescence,
grossie 10 fois. — g. Groupe de thèques et de paraphyses vu à 225 diamètres. — h. Extrémités
supérieures de deux paraphyses grossies 820 fois. — i. Extrémité d'une thèque vide
montrant l'opercule ouvert, au même grossissement, —j . Poils de l'extérieur de la cupule vus
à 225 diamètres. — Spores, dont deux jeunes et non encore verruqueuses, grossies 820 fois.
PLANCHE 317
Peziza luteo-nitens Berk, et Br.
Berkeley et Broome, Brit, Fungi, n° 256.
Petite espèce de 1 à 2 cm. de largeur, sessile, d'un beau jaune d'or, plus pâle en dessous.
Réceptacles cupulaires, puis étalés, diversement ondulés, sessiles, à peine pubescents en dessous
et de couleur plus pâle, à marge entière mais plus ou moins sinuée. Paraphyses grêles,
légèrement épaissies au sommet et quelquefois courbées en crosse, de couleur jaune. Thèques
petites, assez grêles, octospores, ne bleuissant pas par l'iode, et ayant de 190 à 200 de longueur
sur 10 à 11 de largeur. Spores ovoïdes-oblongues, blanches, couvertes de verrues pointues
dont quelques-unes, aux extrémités, sont un peu plus grandes, ayant deux sporidioles intérieures
et lisses dans le jeune âge ; elles ont de 10 à 15 i^- de longueur sur 7 à 9 de largeur.
Cette espèce n'est pas commune, j e l'ai trouvée dans la forêt de Blois sur la terre dans des
endroits ombragés d'où proviennent les exemplaires représentés ; j e l'ai reçue aussi de Troyes
et d'Alençon.
E X P L I C A T I O N DE LA PLANCHE 317. — a. Petite colonie de Peziza luteo-nitens recueillie en
septembre et reproduite grandeur naturelle. — h. c. d. Trois exemplaires vus sous divers
aspects, grandeur naturelle. — e. Coupe d'un autre. — f. Groupe de thèques et de paraph3rses
à divers degrés d'évolution, grossi 225 fois. — g. Extrémités supérieures de trois paraphyses
grossies 820 fois. — h. Sommet d'une thèque avec spores, même grossissement. — i. i. Extrémités
de deux thèques vides montrant leur déhiscence operculaire, grossies de même. —
y. Spores à divers âges grossies 820 fois.
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PLANCHE 318
Peziza bicucullata Boud.
Boud., Bull. Soc. bot. Fr. Tom. XXVI I I , p. 93. Pl. III, fig. 1.
Très petite espèce de 1 à 4 mm. de diamètre, épaisse, peu cupulée, de couleur jaune-orangé
avec l'extérieur plus pâle. Réceptacles cupulaires au début puis hémisphériques, à hyméniam
plan, jaune-orangé, à chair blanche, extérieurement d'un jaune pâle et finement pubérulents.
Paraphyses épaissies au sommet, presque en poire, granuleuses intérieurement, scptées et
divisées vers la base, jaunes et verdissant par l'iode. Thèques cylindriques, légèrement amincies
à la base, ne bleuissant pas par l'iode, octospores et mesurant 200 à 230 ¡'- de longueur sur
12 à 15 de largeur. Spores ovoïdes, blanches, échinulées, avec quelques épines plus grandes,
ayant généralement deux sporidioles internes et garnies extérieurement de deux collerettes,
restes du protoplasma dans lequel elles étaient plongées et qui manquent rarement ; elles ont
de 12 à 15 i-- de longueur sur 9 à 10 de largeur.
Cette espèce n'est pas commune ; je l'ai trouvée plusieurs fois sur la terre nue des chem ¡us
ombragés dans la forêt de Montmorency d'où proviennent les exemplaires figurés.
E X P L I C A T I O N DE LA PLANCHE 318. ~ a. Morceau de terre sur laquelle s'est développée une
colonie de Peziza òi'cucuZZaia, reproduit grandeur naturelle. — b. c. Spécimens isolés à divers
âges, grossis 5 fois. — d. Autre vu en dessous au même grossissement. — e. Coupe d'un
autre grossie 8 fois. — f. Groupe de thèques et de paraphyses grossi 225 fois. I>es paraphyses
sont simples ou divisées vers la base et quelques thèques encore peu mûres montrent des cloisons
protoplasmatiques simulant de vraies cloisons. — g. Extrémités supérieures de quatre
paraphyses dont l'une a été colorée par l'iode, grossies 820 fois. — h. Sommet d'une thèque
mûre montrant la disposition des spores, vu au même grossissement. — i. i. Deux extrémités
de thèques encore immatures, présentant des séparations protoplasmatiques, même grossissement.
— j. Deux sommets de thèques vides montrant l'opercule vu de côté, même grossissement.—/
t. Spores montrant les variations de leurs collerettes ou en étant dépourvues, grossies
820 fois. — Z. Cellules formant la pubérulence extérieure, grossies 475 fois.
PLANCHE 319
Caloscypha fulgens (Pers.) Boud.
Persoon, Myc. Eur., I, p. 241.
Jolie espèce de moyenne taille, ayant de 1 cm. 1/2 à 4 cm. de largeur, cupulaire mais plus
ou moins ondulée, d'un bel orangé plus pâle et même blanchâtre extérieurement, se tachant de
vert bleuâtre par le froissement. Réceptacles cupulaires, brièvement pédiculés, souvent sillonnés
à la base et plissés, très légèrement pubérulents extérieurement, d'un jaune orangé plus
ou moins pâle lorsqu'ils sont imbus, blanchâtres en séchant; l'hyménium est d'un bel orangé
miniacé, et plus ou moins contourné, à chair mince, blanche se tachant de vert-bleu par froissement.
Paraphyses rameuses, non épaissies au sommet, à protoplasma jaune, plein de
vacuoles. Thèques très petites, cylindriques, atténuées à la base, octospores et ne bleuissant
pas par l'iode, ayant 120 à 130 de longueur sur 8 à 12 de largeur. Spores petites, parfaitement
rondes, blanches, fisses, sans gouttelettes ni granulations internes, ayant seulement 6 ou 7 de
diamètre.
BouDiER, /cones Mycologicoe.