
 
		sessjlc  et  attaché  à  la  terre  par  de  nombreux  faisceaux  mycéliens  radiciformes  et  ramifiés"  
 l.sse  mais  se  fenddlant  à  la  surface  à  un  âge  avancé,  assez  épais,  à  chair  jaunât r e  ou  ochracée'  
 couvert  de  vemos  aplaties,  plus  ou  moins  ramifiées  supérieurement  et  assez  nombreuses  La  
 ffleba  est  d  un  non-  pourpré,  plus  on  moins  foncé,  et  garnie  de  veines  blanches,  puis  jaunes  
 suivant  1  age.  Les  spores  sont  arrondies,  d'un  violet  noirâtre,  verruqueuses  avec  une  grosse  
 gouttelette  oléagineuse  ;  elles  mesurent  de  8  à  lOl^de  diamètre,  et  souvent  se  couvrent  d'expansions  
 cellulaires  incolores.  
 Cette  espèce  parai t  rare,  j e  l'ai  trouvée  à  Blois  sur  les  bords  d'un  chemin  dans  une  forêt  
 seculaire,  d'où  proviennent  les  échantillons  figurés.  Je  l'ai  reçue  depuis  de  notre  confrère  
 M.  Maingaud,  qui  l'avait  trouvée  dans  le  département  de  la  Dordogne.  
 E X P L I C A T I O N  DE  LA  PLANCHE  187.  _  «.  Échantillon  de  Scleroderma  venosum  jeune  et  
 accompagne  d'un  autre  très jeune,  reproduits  grandeur  naturelle.  -  6. Aut r e  exemplaire  adulte  
 dont  la  pellicule  extérieure  s'écaille.  -  c.  rf.  Coupe  des  deux  spécimens  reproduits  en  a  - 
 c.  Aut r e  portion  de  coupe  grossie  7  fois  et  mont rant  les  agglomérations  de  spores  séparées  par  
 la  gleba  prise  au  voisinage  du  péridium.  -  f.  Spores  normales  grossies  820 fois.  -  g  Spores  
 prises  sur  un  exemplaire  âgé  et  ayant  émis  des  expansions  cellulaires  et  incolores  qui  donnent  
 u n  aspect  plus  pâle  à  la  gleba,  grossies  également  à  820  diamètres.  
 P L A N C H E S  188  ET  189  
 Lycoperdon  Bovista  L.  
 Linné,  Sj}.,  Pl.  n"  1653.  —  Fr. ,  Syst.  Myc.,  III,  p.  29.  
 ,  grande  et  très  grosse  espèce  arrondie,  sessile,  d'abord  blanche  puis  olivâtre,  de  
 10  a  20 cm.  de diametre  et  dépassant  souvent  cette  mesure.  Péridium  attaché  à  la terre  par  une  
 seule  racine,  paraissant  petite  relativement  à  la taille  du  champignon,  arrondi,  un  peu  turbiné  
 dans  le  très jeune  âge,  puis  légèrement  et  irrégul ièrement  déprimé  par  places,  quelquefois  un  
 peu  sillonné  a  l'extrême  base  ;  il  est  d'abord  d'un  beau  blanc,  à  pellicule  finement  et  mollement  
 tomenteuse  qui  donne  au  toucher  la  sensation  d'une  peau  de  gant,  puis  d'une  couleur  
 ohvacee  a  a maturat ion  des  spores,  il  se  crevasse  alors  à  la  surface  pour  s'enlever  par  larges  
 écaillés.  Gleba  d'abord  et  assez  longtemps  d'un  beau  blanc,  puis  jaunissant  pour  devenir  olivacee  
 mollement  fibreuse  et poudrée  par  un  nombre  immense  de  spores,  elle  ne  se  détruit  pas  
 et  le  champignon,  cont rai rement  aux  autres  lycoperdons,  conserve  ce  capillitium  ; je n'ai  jamai s  
 vu  cette  espece  privée  de  son  capillitium  comme  le  représent e  la  figure  de  Bulliard.  Les  spores  
 sont  arrondies,  verruqueuses,  d'un  jaune  olivâtre  avec  u n  hile  bien  marqué  et garnies  intérieurement  
 d  une  gouttelette  oléagineuse;  elles  ont  environ  4 à  5  de  diamètre.  
 Cette  espèce  n'est  pas  très  rare  dans  les  prairies,  près  des  bois  sablonneux  et  surtout  dans  
 les  parcs  et j a rdins  où  elle  atteint  une  taille  énorme.  Les  figures  représentées  ont  été  faites  sur  
 des  échantillons  récoltés  à  Montmorency.  
 E X P L I C A T I O N  DES  PLANCHES  188  ET  189.  -  Pl.  188.  a.  Exemplaire  très  jeune.  -  h  Autre  
 piesque  adulte.  -  c.  Aut r e  ayant  pris  sa  teinte  de maturité.  Ces  trois  exemplaires  sont  reprodmts  
 grandeur  naturelle.  _  Pl.  189.  a.  Coupe  d'un  jeune  exemplaire  avant  la  coloration  de  la  
 Chair.  -  6  Coupe  d u n  autre  adulte  montrant  la  gleba  entièrement  colorée,  grandeur  naturelJe. 
   -  c  Groupe  de  filaments  formant  le  tissu  intérieur  grossi  475  fois.  -  d.  Spores  mûres  
 grossies  820  fois.  
 PLANCHE  190  
 Rhizopogon  Briardi  Boud.  
 Boud.,  Bull.  Soc.  bot.  Fr.  Tom.  XXXII,  p.  284.  Pl.  IX,  fi^  5.  
 Espece  de  la  grosseur  d'une  petite  noix  ou  d'une  noisette,  ayant  en  moyenne  2 à  3  cm  de  
 chametre.  Pendium  arrondi,  un  peu  aplati  et  à  peine  difforme,  de  couleur'fauve  p  r  erS'  
 taches  bruna  res,  larges  et  assez  visibles,  paraissant  forn^ées  d'une  pellicule  distincte  et  appliquée  
 ce  peridium  est  garni  dans  sa  moitié  inférieure  de  filaments  ramifiés  supérieurement  ^ui  
 se  reunissen  à  la  partie  inférieure  en  une  base  plus  visible  que  dans  1  s  a™e s p è c T  
 La  diair  est  de  couleur  olivâtre,  garnie  de  cellules  hyménifères  petites  et  serré  s  à  p e f p r Î s  
 semblables  à  ce l e s  de  Rhi,.  luteolus.  Les  spores  sont  régulièrement  oblongues  d'me  couie.  
 ohve  pale,  mais  à  pemeteintées  sous  le microscope,  avec  deux  gouttelettes  bien  mar  nées  11  
 m e s u r e n t 7  a 8 - d e l o n g u e u r s u r 3 à 4  delargeur.  ci rquc e s  ,  cJJes  
 L'odeur  n'a  rien  d'anormal  au  début,  mais  au  moment  du  ramollissement  de  la  chair  elJc  
 Cette  espèce  m'a  été  envoyée  plusieurs  fois  de  la  Champagne,  principalement  par  notre  
 S r l ' S  T .  --  fait  un  plaisir  del à  dédier. Elle  se  distingu  
 bien  dei îA^  ZuieoZus par  ses  spores  à  sporidioles  plus  distinctes  et  de  ruóesce.s  par  sa  couleur  
 et  ses  fibres  radicales  plus  marquées.  '  
 E X P L I C A T I O N  DE  LA  PLANCHE  190.  ~  a.  b.  Échantillons  récoltés  en juillet  aux  environs  de  
 Troyes,  reproduits  grandeur  naturelle.  -  c.  Coupe  d'un  autre  exemplaire.  -  d.  Spores  r ^ r Î  
 sentees  a  un  grossissement  de 820  diamètres.  
 PLANCHE  191  
 Octaviana  asterosperma  Vittad.  
 Vittadini,  Afon.  Tub.,  p.  15.  Tab.  Ill,  fig.  7.  
 Péridiums  blancs,  arrondis,  sohtaires  ou  cespiteux  et  alors  plus  ou  moins  déformés  couverts  
 d  un  tomentum  léger  qui  se  sépare  en  petites  verrues  tomenteuses  et  aplaties,  bla^Xs  
 d  abord  puis  ensuite  d'un  gris  fuligineux  ;  à  cortex  se  colorant  en  vert  plus  ou  moin  bleu"  re  
 par  froissement  ou  par  exposition  à  l'air;  ces  péridiums  sont  attachés  à  la  terre  par  des  fiï  
 ments  mycehens  radiciformes  qui  forment  une  base  très  visible.  La  gleba  est  p lLr e  ferm  
 ormee  de  logettes  arrondies,  remplies  de  spores  et  séparées  les  unes  des^ aut r e s  par  des  doisTn;  
 blanchatres  qui  pai^issent  proveni r  de  la  partie  basilaire  et  qui  se  colorent  également  en  ver  
 par  e  froissement. Les  spores  sont  parfai tement  rondes,  échinulées,  d'un  fa,we  brunâtre  ."e  
 ^olees  et  d  un  brun  pourpré  vues  en  masse,  ce  qui  fait  paraître  la  coupe  de  cette  espèce  fine- 
 Z e n r Î v " '  t  ^  -t e r n e  
 souvent  divisee,  et  sont  souvent  munies  de  leur  hile,  elles  mesurent  15  à  18%  de  diamètre  
 avec  les  verrues  épineuses.  cnameire  
 Cette  espèce  paraî t  rare, j'ai  trouvé  les  échantillons  que j 'ai  reproduits  dans  les  bois  humides  
 BOUDIEB,  Icônes  Mycologicie  
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