
 
		—  236  —  
 l'hiver.  Elle  se  distingue  bien dès  espèces voisines  par  ses grandes  thèques  qui  saillissent  fortement  
 au-dessus  de  l'hyménium  et  ses  grandes  spores.  
 EXPLICATION  DE  LA  PLANCHE  414.  —  a.  Petite  plaque  de  terre  argileuse  couverte  de  conferves  
 et  de protonema  de mousses,  sur  laquelle  s'est  développée  une  petite  colonie  d'Ascopkanus  
 palleiis,  reproduite  grandeur  naturelle.  —  b.  Quatre  exemplaires  de  différentes  tailles,  
 grossis  5 fois. —  c. d.  Deux  autres  spécimens,  grossis  10  fois.  —  e.  Coupe  d'un  autre,  au  même  
 grossissement.  — f.  Thèques  d'âges  différents  et de paraphyses,  grossies  225  fois.  —  g.  Parties  
 supérieures  de  trois  paraph3^ses  montrant  leur  clavule,  grossies  820  fois.  —  k.  Sommet  d'une  
 thèque mûre  avec  spores,  même grossissement;  on  voit  au  sommet  la  trace  de  l'opercule.  —  
 i.  Extrémités  de deux  thèques  vides,  montrant  leur dehiscence  operculée  et de grandeurs  différentes, 
   même  grossissement.  —  Spores  grossies  820  fois.  
 PLANCHE  415  
 Lasiobolus  ruber  Quél.  
 Quél.,  X.ll'SuppL,  p.  13.  Pl.  VII,  fig.  13.  
 Petite  espèce ayant  de 1/2  à  1 mm.  1/2  de diamètre,  entièrement d'un rouge un  peu  ochracé  
 et  couverte  extérieurement  de longs poils  incolores.  Réceptacles  hémisphériques puis  pulvinés,  
 finement  marginés,  couverts extérieurement  de  poils  non  septés,  incolores,  raides  et  ¡jointus,  
 à  parois  épaisses  et  d'autant  plus  longs  qu'ils  sont  près  de  la  marge.  Paraph3rses  septées,  
 légèrement  épaissies  au  sommet,  rougeâtres.  Thèques  assez  larges,  octospores,  retrécies  à  la  
 base  et  ayant  de  200  à 220  de  longueur  sur  20  à  25  de  largeur.  Spores  oblongues-cylindracées, 
   blanches,  accompagnées  d'une  vésicule  latérale  et  ayant  un  nucléus  central  bien  
 visible  ;  elles  mesurent  28  à  30 n de  longueur  sur  10  à  11  seulement  de  largeur.  
 Cette  espèce  est  assez  rare  et  croît  sur  les  bouses  desséchées.  Elle  se  distingue  bien  des  
 espèces  voisines  par  sa  couleur  et  ses  spores  cylindracées.  Les  échantillons  figurés  m'ont  été  
 envo3^és du  Jura,  en mai,  par  le  docteur  Quélet  ; j e  l'ai  reçue  aussi  de Lyon  du  docteur  Riel,  et  
 d'autres  endroits.  
 EXPLICATION  DE  LA  PLANCHE  415.  —  a.  Morceau  de  bouse  sur  lequel  se  sont  développées  
 de  nombreuses  colonies  de Lasiobolus  ruber,  reproduit  grandeur  naturelle.  —  b.  Petit  groupe  
 de cupules,  grossi  5  fois.  —  c.  p?. Deux  exemplaires  isolés,  grossis  15  fois.  —  e. Coupe  d'un  
 autre,  grossi  30  fois.  —  f.  Groupe  de  thèques  et  de  paraphyses,  à  divers  degrés  de  développement, 
   grossi  225  fois.  —  g.  Sommités  de  trois  paraphyses  vues  à  820  diamètres.  —  
 h.  h.  Extrémités  supérieures  de  deux  thèques  vides  montrant  la  déhiscence  operculaire  vue  
 de  face  et  de  côté,  même  grossissement.  —  i.  i.  i.  Trois  des  poils  incolores  et  non  septés,  
 grossis  225  fois.  —  j.  Spores  mûres  dont  trois  ont  encore  conservé  une  partie  de  leur  enveloppe  
 muqueuse,  grossies  820  fois.  —  k.  Portion  de  la  membrane  de  la  marge,  grossie  
 225  fois.  
 -  237  - 
 PLANCHE  416  
 Lasiobolus  lasioboloides  March.  
 Marchai,  Champ,  copr.  Belg.,  p.  36.  
 Très  petite  espèce  de  0  mm.  3  à 0 mm.  5  de  diamètre,  sessile,  pulvinée,  blanche  et  velae.  
 Réceptacles  hémisphériques  puis  lenticulaires,  couverts  extérieurement  de  poils  assez  fins,  
 incolores,  non  septés,  raides  et  aigus  ;  hyménium  convexe.  Paraphyses  grêles  septées  à  la  
 base  et  à  sommet  à  peine  épaissi.  Thèques  petites,  amples,  octospores,  rétrécies  à  l'extrême  
 base  et  ayant  de  130  à  170 H-  de  longueur  sur  25  à  28  de largeur.  Spores  blanches,  rondes  ou  
 ovales-arrondies,  lisses,  sans  granulations  internes  et mesurant  de  11  à  15  p-  de  longueur  sur  
 11  à  13  de  largeur.  
 Cette  petite espèce paraît  assez  rare  et croit  sur  les  crottes  de  souris  et  de  rats.  Les  échantillons  
 figurés  m'ont  été  envoyés  par  M.  Marchai,  mais  je  l'ai  trouvée  aussi  dans  les  bois  
 d'Ecouen,  sur  des  crottes  de petits  rongeurs  déposées  dans  des  endroits  humides.  
 EXPLICATION  DE  LA  PLANCHE  416.  —  a.  Crottes  de rat  présentant  quelques  petites  colonies  
 de LasioòoZus  lasioboloides  reproduites  grandeur  naturelle. —  6. Un  petit groupe  d'exemplaires  
 grossi 5  fois. —  c.  d.  Deux  exemplaires  isolés,  grossis  15  fois.  —  e.  Coupe  d'un  autre  
 vue  à  30 diamètres.  — f.  Groupe  de thèques  et  de  paraphyses,  grossi  225  fois.  —  g.  Sommets  
 de  trois paraphyses,  grossies  820  fois. —  h.  Extrémités  supérieures  de deux thèques,  dont  l'une  
 vide  montrant  l'opercule  vu  de  dos,  même  grossissement.  —  i.  Spores  grossies  820  fois.  —  
 j.  Poils  de l'extérieur  de  la  cupule,  grossis  225  fois.  
 PLANCHE  417  
 Boudiera  areolata  Cooke  et  Phill.  
 Cooke  et  Phillips  Grev.  T.  VI.  Pl.  97,  fig.  12-15.  
 Petite  espèce  de  2  à  3  mm.  de largeur,  épaisse,  pulvinée,  à  disque  convexe  d'un  brun  
 pourpré,plus  pâle  extérieurement.  Réceptacles  arrondis,  immarginés,  lenticulaires  ensuite,  a  
 hyménium  de couleur baie,  granulé par  la  saillie  des  thèques,  glabre  extérieurement  et  de  couleur  
 fuligineuse  pâle  plus  foncée  vers  l'hyménium.  Paraphyses  rameuses,  septées,  colorées  
 soit  par  un  protoplasma  continu,  soit  par des  granules  de même  nature  plus  ou  moins  séparées  
 par  des  vacuoles.  Thèques très  grandes,très  amples,  àpeine  rétrécies  à la base,  octospores  
 et  ayant  de  300  à  450  de  longueur  sur  40  à 60  de  largeur.  Spores  grandes,  parfaitement  
 rondes,  blanches,  mais à la fin légèrement colorées  de la teinte générale  et garnies  de  nombreuses  
 épines mousses réunies  entre  elles par  une membrane,  et  formant  alors  un  beau  réseau  ;  quelquefois  
 les  membranes  disparaissent  et  les  spores  se  présentent  alors  seulement  épineuses  ;  
 elles mesurent  30  à  40 K de longueur  avec  le réseau,  et  25  à  30  sans.  
 Cette petite  espèce n'est  pas  très  fréquente,  mais  on  la  rencontre  cependant  de  temps  en  
 temps  en  été,  sur  le  sable  humide  du bord  des  ruisseaux.  Les échantillons  figurés  proviennent  
 de  la  forêt  de  Montmorencj'.