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 provenant  de  la  dilacéralion  de  la  pellicule  extérieure.  Tubes  très  courts,  d'abord  entiers  puis  
 lacérés  au  sommet,  blancs  puis  teintés  de  gris,  un  peu  décurrents  sur  le  haut  du  pied.  Chair  
 blanche  et  ferme,  très  fine.  Spores  irrégulièrement  arrondies,  mamelonnées,  d'un  gris  pâle,  
 mesurant  de  4  à  7  f» de  longueur  sur  4  à  5 de  largeur.  
 E X P L I C A T I O N  DE  I,A  PLANCHE  151. —  a.  Jeune  exemplaire  reproduit  grandeur  naturelle.  
 —  6.  Autre  adulte.  —  c.  Jeune  spécimen  vu  en  dessous.  —  d.  Coupe  d'un  autre  plus  âgé.  
 —  e.  Tubes  grossis  8  l'ois,  montrant  la  fimbriure  de  leurs  orifices.  ~  /'.  Spores  grossies  
 820  fois. —  g.  Tubes  de j eune  exemplaire  non  encore  fimbriés  grossis  4  fois.  
 PLANCHE  152  
 Polyporus  tubarius  Quél.  
 Quel.,  Soc.  bot.  Fr.,  1878,  p.  289.  
 Espèce  grêle  et  élancée,  de  5  à  6  cm.  de  hauteur  sur  1 à  2  de  largeur,  d'un  fauve  pâle  avec  
 les  pores  blancs  et  le  chapeau  villeux  surtout  vers  la  marge.  Chapeau  petit,  d'abord  convexe  
 puis  déprimé  et  même  creusé  au  milieu,  de  couleur  ochracée  fauve,  finement  velouté  surtout  
 vers  la  marge.  Pied  grêle,  très  long,  de  la  couleur  du  chapeau  et  finement  velu.  Pores  décurrents, 
   blancs,  petits  mais  assez  longs,  plus  ou  moins  denticulés.  Chair  blanche  mais  ochracée  
 dans  le  pédicule.  Spores  ovoïdes,  blanches,  granuleuses  ou  nébuleuses  intérieurement,  mesurant  
 de  10 à  12  ^  de  longueur  sur  5  à  6  de  largeur.  
 Nice,  d'où  cette  espèce  m' a  été  envoyée  par  M.  Barla,  et  Menton,  où  je  l'ai  recueillie  sur  
 des  troncs  morts  de  Bruyère.  L'échantillon  figuré  m'a  été  envo3'é  par  M.  Barla  comme  récolté  
 sur  du  bois  mort  de  Cistes.  
 E X P L I C A T I O N  DE  LA  PLANCHE  152.  —  a.  Exemplaire  de  Polyporus  tubarius  reproduit  
 grandeur  naturelle.  —  b.  Le  même  vu  en  dessous.  —  c.  Coupe  du  même.  —  d.  Spores  grossies  
 820  fois.  
 PLANCHE  153  
 Polyporus  giganteus  (Pers.)  Fr.  
 Pers.,  Syn.,  p.  521. —  Fr.,  Syst.  Myc.,  I,  p.  356.  
 Grande  espèce  à chapeaux  dimidiés, a t ténués  à  la  base, de  10 à  30 cm. de  largeur  et  réuni s  en  
 touffes compactes  atteignant  quelquefois  jusqu'à  1  mètre  de  largeur,  d'un  fauve  brun,  légèrement  
 zones  et  finement  verruqueux  squamuleux  à  la surface,  blanchâtres  en dessous.  Chapeaux  
 imbriqués  à  marge  un  peu  festonnée,  flexibles,  légèrement  sillonnés  longitudinalement,  d'un  
 fauve  brun,  granulé  de  très  fines  squamules,  et  à  zones  plus  ou  moins  distinctes.  Pores  petits,  
 arrondis,  blanchâtres,  se  tachant  en  fauve  par l e  frottement,  décurrents  jusqu' à  la  base.  Chair  
 blanche  se  teintant  de  b run  sous  la  cuticule  et  par  le  froissement,  finement  fibreuse  et  élastique.  
 Spores  arrondies,  blanches  avec  une  grosse  gouttelette  oléagineuse  souvent  un  peu  grisonnante  
 et  mesurant  5 à 6  de  diamètre.  
 Cette  belle  espèce  n'est  pas  très  rare  sur  les  vieux  troncs  de Chênes  ou de  Châtaigniers  dans  
 les  vieilles  futaies,  mais  elle  est rar e  sur  les  vieilles  souches  des  bois  taillis  ; elle  forme  souvent  
 d'énormes  touffes. Les  échantillons  figurés  proviennent  de  Montmorency.  
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 E X P L I C A T I O N  DE  LA  PLANCHE  153.  —  a.  Groupe  de  chapeaux  imbriqués  trouvés  à  la  base  
 d'un  tronc  de  Châtaignier  et  représenté  réduit  d'un  tiers.  —  Ò.  Coupe  d'un  de  ces  chapeaux  
 reproduit  grandeur  naturelle.  —  c.  Forme  de  l'orifice  des  tu bes,  grossis  10  fois,  —  d.  Spores  
 grossies  820  fois.  
 PLANCHE  154  
 Polyporus  quercinus  (Sehr.)  Fr.  
 Schrad.,  Spie.,  p.  157.  —  Fr. ,  Epier.,  441.  
 Assez  grande  espèce,  ayant  de  7  à 8  cm.  de  longueur  sur  8  à  12  de  largeur,  dimidiée  mais  à  
 chapeau  atténué  en  pédicule  très  court,  entièrement  de  couleur  fauve  marron  plus  pâle  en  
 dessous,  avec  le  chapeau  très  finement  squamuleux.  Chapeau  assez  épais,  plus  ou  moins  étalé,  
 charnu  mais  coriace,  un  peu  incurvé  en  dessous,  à  bords  obtus,  quelquefois  lobés  et  recouvert  
 d'une  cuticule  d'un  fauve  mar ron  finement  squamuleuse.  Pied  presque  nul,  semblable  
 au  chapeau.  Pores  blanchâtres  ou  jaunâtres,  se  teintant  avec  l'âge  de  la  couleur  générale,  
 assez  courts  et  fins.  Chair  blanche  mais  prenant  une  teinte  jaune  citron  sous  la  cuticule  et  
 sous  les  tubes,  quelquefois  un  peu  rosée  dans  le  pied.  Spores  oblongues  blanches  mais  souvent  
 u n  peu  ochracées,  à  peine  granuleuses  intérieurement  et  mesurant  10  à  12  p- de  longueur  
 sur  4  à  5  de  largeur.  
 Cette  espèce  est  rar e  et  ne  se  rencontre  guère  que  dans  les  vieilles  futaies  de  Chêne  sur  les  
 troncs  desquels  elle  croît  isolément.  Les  échantillons  figurés  proviennent  de  la  forêt  de  Blois  
 en  août.  
 E X P L I C A T I O N  DELÀ  PLANCHE  154.  —  a.  Exemplaire  adulte  de  Polyporus  quereinus  vu  en  
 dessus,  reproduit  grandeur  naturelle.  —  b.  Le  même  vu  en  dessous.  —  c.  Coupe  de  cet  exemplaire. 
   —  d.  SjDores  grossies  820  fois.  
 PLANCHE  155  
 Polyporus  nigricans  Fr.  
 Fries,  Syst.  Mye.,  I,  p.  375.  
 Assez  grande  et  grosse  espèce,  de  6  à  15  cm.  de  diamètre,  noirâtre  en  dessus  avec  la  
 marge  blanchâtre  et  épaisse,  les  tubes  allongés  et  de .couleur  fauve.  Chapeau  triquètre,  très  
 dur,  à marge  arrondie  blanchâtre,  à  surface  crustacée  d'abord  à  peu  près  unie,  puis  sillonnée  
 profondément  et  se  fendillant  de  place  en  place.  Tubes  d'un  fauve  pâle  puis  fauves,  stratifiés  
 avec  l'âge  et  plus  ou  moins  farcis  intérieurement  de  filaments  blancs  petits  et  assez  longs.  
 Chair  d'un  brun  ferrugineux,  peu  épaisse  et u n  peu  fibreuse  ; elle  est moins  épaisse,  moins  fine  
 et plus  colorée  que  celle  de  Pol.  fomentarius.  Spores  blanches,  rondes  ou  presque  rondes  avec  
 une  ou  plusieurs  gouttelettes  oléagineuses;  elles  ont  de  6  à  7  F de  diamètre.  
 Cette  espèce  qui  n'est  peut-être  pas  la  même  que  celle  de  Fries  est  très  fréquente  sur  les  
 vieux  Saules  ; je  la  conserve  sous  ce  nom  parce  que  c'est  celui  sous  lequel  elle  est  connue  en  
 France  d'après  Quélet,  Patouillard  et  autres  mycologues.  Les  échantillons  figurés  proviennent  
 de  Montmorenc}^.