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 quée,  isolée,  grossie  820  fois.  —/ .  Sommet  d'une  thèque  encore  garnie  de  ses  spores,  au  même  
 grossissement.  —  k.  Extrémités  supérieures  de  deux  thèques  vides  montrant  le  foramen  
 immarginé,  même  grossissement.  —  l.  Spores  grossies  820  fois. —  m.  Parcelle  de  la  pellicule  
 extérieure  d'une  cupule,  grossie  225  fois.  
 PLANCHE  528  
 Micropodia  arenula  (Alb.  et Sch.)  Boud.  
 Albertini  et  Schweinitz,  Consp.  Fung.,  p.  341.  
 Très  petite  es2)èco  pédiculée,  d'unblancgrisâtre,  pubescente,  a3rantde  2 à 5dixièmes  demillimètre  
 de  largeur  et  croissant  sous  les  frondes des  Fougères.  Réceptacles  urcéolés,  puis  cupules,  
 grisâtres,  blancs  ver s lamarge  avec le pied plus  foncé et  un  peu  ochracé,  couverts  de  poils  septés,  
 obtus,  ondulés  et pâles, incolores  ausommet ,  àhyménium  cupulé  d'un  blanc  gris,  rarement  bien  
 étalé.  Paraphasses  rares,  simples  ou  divisées,  non  épaissies  au  sommet  et  obscurément  septées.  
 Thèques  oblongues,  souvent  plus  larges A'ers la  base  qu'au  sommet,  octospores,  petites,  à  foramen  
 immarginé,  et  aj-ant  30 à  35  de  longueur  sur  8  à  10  de  largeur.  Spores  incolores,  non  
 granuleuses  intérieurement,  oblongues-fusiformes,  souvent  un  peu  claviformes,  rarement  un  
 peu  courbées  ; elles mesurent  10 à  11  de  longueur  sur  2  à  2  1/2  de  largeur.  
 Cette  très  petite  espèce,  un  peu  moins  commune  que  la  précédente,  se  trouve  toute  l'année  
 sous  les  frondes pour r ies  des  Fougères,  où  sa  petitesse  la  rend  difficile à  voir  sans  le  secours  de  
 la  loupe.  Elle  est plus  velue  que  la  précédente,  ses  poils  sont  plus  longs  et  ses  spores  aussi;  de  
 plus,  sa  station  n'est  pas  la même.  Les  exemplaires  figurés  proviennent  de  la  forêt  de  Montmorency. 
   
 E X P L I C A T I O N  DE  LA  PLANCHE  528.  —  a.  Segment  de  fronde  pourrie  de  Pteris  aquilina  
 portant  en  dessous  de  nombreux  exemplaires  de  Micropodia  arenula,  reproduit  grandeur  natur 
 e l l e . — G r o u p e  de  quatre  exemplaires  à  divers  âges,  grossi  30 fois. —  c.  Un  exemplaire  isolé  
 vu  de  côté,  grossi  50  fois.  —  d.  Autre  vu  de  face,  au  même  grossissement.  —  e.  Coupe  d'un  
 autre,  même  grossissement.  —  f .  f . Thèques  accompagnées  de  paraphyses  à  divers  degrés  de  
 développement,  grossies  475  f o i s .—S o m m e t  d'une  thèque  avec  spores,  grossi  225  fois.  —  
 h.  Sommet  de  deux  autres  thèques  vides  montrant  le  foramen  à  peine  marginé,  grossissement  
 semblable.  —  i.  i.  i.  Paraphj'ses  simples  ou  rameuses,  vues  à  820  diamètres.  —  /.  Spores  
 grossies  820 fois.  —  h.  Poils  extérieurs  septés,  vus  à  475  diamètres.  
 PLANCHE  529  
 Urceolella papillaris  (Bull.)  Bond.  
 Bulliard,  Champ,  de  la  Fr.  Tab.  467,  fig.  1.  
 Très  petite  espèce  sessile  de  2  à  5 dixièmes  de  millimètre  de  largeur,  blanchâtre,  urcéolée,  
 avec  l'extérieur  assez  fortement  papillé  et  la  marge  très  blanche  et  régulière.  Réceptacles  couverts  
 extérieurement  de petits  poils,  courts,  aigus,  uniseptés  à  la  base,  un  peu  flexueux  et  à  
 parois  épaisses  ;  ces  poils,  souvent  agrégés,  forment  les  papilles  blanches  qui  recouvrent  les  
 cupules  ; la marge  est très  régulière  et  très  blanche  et  l'hyménium  toujours  urcéolé  est  blan- 
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 châtre  ou  glauque.  Paraphyses  simples  ou  divisées,  septées,  non  épaissies  au  sommet.  Thèques  
 oblongues,  à  peine  moins  larges  à  la  base,  octospores  et  à  foramen  immarginé,  bleuissant  h  
 peine  par  l'iode;  elles ont  de 35  à  40  de  longueur  sur  6  à  7  de  largeur.  Spores  oblongues-fusiformes, 
   incolores  et  sans  granules  intérieurs,  mesurant  de  8  à  9  de  longueur  sur  2  à  3  de  
 largeur.  
 Petite  espèce  se  rencontrant  de  temps  en  temps,  en  hiver  et  au  printemps,  sous  les  écorces  
 de  Chêne  pourries.  Les  spécimens  représentés  proviennent  de  la  forêt  de  Montmorency,  où  je  
 les  ai  recueillis  en  février.  
 E X P L I C A T I O N  DE  LA  PLANCHE  529. —  a.  Morceau  d'écorce  de  Chêne  pourrie,  à la  partie  inférieure  
 de  laquelle  se  sont  développés  de  nombreux  exemplaires  d'Urceolella  papillaris,  reproduit  
 grandeur  naturelle.  —  b.  Groupe  de  cupules  à  divers  âges,  grossi  20  fois.  —  c.  d.  Spécimens  
 isolés,  grossis  40  fois. — e.  Coupe  d'un  autre  vue  à  475 diamètres.  — /'. Thèques  et  paraphyses  
 à  divers  degrés  d'évolution,  grossies  475  fois. —  g.  Une  paraphyse  bifurquée  et  deux  
 thèques  garnies  de  leurs  spores,  vues  à  820  diamètres.  —  h.  h.  Sommets  de  deux  thèques  vides  
 monü-ant  le  foramen  immarginé,  vus  au  même  grossissement.  —  i.  Spores  grossies  820  fois,  
 —y.  Coupe  de  la  marge  de la  cupule  montrant  les  petits  poils  pointus  dont  elle  est  couverte,  
 grossie  225  fois.  —  k.  Quelques  poils  plus  grossis  montrant  la  façon  dont  ils  sont  fixés  sur  les  
 cellules  du  réceptacle,  vus  à  475  diamètres.  
 PLANCHE  530  
 Ulceolella  sporotricha  (Oud.)  Boud.  
 Oudemans,  Hedw.,  1874,  p.  91.  
 Très  petite  espèce  de  2 à  3  dixièmes  de  millimètre,  sessile,  entièrement  blanche,  urcéol  ée,  
 ayant  sur  la  marge  des  poils  blancs  réunis  en  faiscéaux  pointus,  spiniformes,  étalés,  mais  dirigés  
 obliquement.  Réceptacles  toujours  globuleux,  urcéolés,  peu  ouverts,  couverts  extérieurement  
 de poils  incolores,  ondulés,  aigus,  à  parois  épaisses,  plus  longs  sur  la  marge  où  ils  se  
 réunissent  en  faisceaux  spiniformes  dirigés  de  côté  et  étalés  ; l ' h ymé n i um  est  blanc-lacté.  Paraphyses  
 rares,  grêles,  non  épaissies  aux  extrémités,  simples  ou  rameuses  inférieurement,  
 septées.  Thèques  fort petites,  à  peine  moins  larges  à  la  base,  octospores,  ¡à  foramen  immarginé, 
   et  ayant  30 à40  de  longueur  sur  6  à  7  de  largeur.  Spores  fusiformes,  incolores,  sansgranulations, 
   quelquefois  u n  peu  courbes  ; elles mesurent  8  à  10  de  longueur  sur  2 de  largeur.  
 Cette  espèce  n'est  pas  rare  sur  les tiges  mortes  et  pourries  des  grandes  plantes,  principalement  
 sur  celles  de  l'Yèble  et  de  l'Ortie  ; elle  se  reconnaît  de  suite  à  ses  faisceaux  de  poils  
 blancs  qui  simulent  des  épines  étalées  et  placées  obliquement  sur  la  marge.  Les  exemplaires  
 figurés p roviennent  de  Montmorency.  
 E X P L I C A T I O N  DE  LA  PLANCHE  530.  —  a.  Fragment  de  tige  d'Yèble  pourrie  récoltée  en  
 mai  et  couvert  de  cupules  á'ürceoleüa  sporotricha,  reproduit  grandeur  naturelle.  —  
 b.  Groupe  de  cupules  à  tous  degrés  d'évolution,  grossi  25  fois.  —  c.  ¿ .Deux  cupules  vues  de  
 face  et  de  côté,  grossies  60  fois. — e. Coupe  d'une  autre,  à  70 diamètres.  —  f. f- Thèques  et  paraphyses  
 à  différents  âges,  grossies  475  fois.  —  g.  g.  Sommets  d'une  thèque  avec  spores  et  
 d'une  thèque  vide  mont rant  le  foramen  immarginé,  grossis  820  fois. —  h.  Paraphyses  grossies  
 820  fois.  —  i.  j.  Poils  extérieurs  sans  cloisons,  vus  à  475  diamètres.  —  k.  Spores  grossies  
 820  fois.