
 
		-  33o  —  
 ¿grossissement.  —  e. Coupe d'un  autre,  grossie  30  fois.  —  f.  Groupe de  thèques  et de  paraph3^ses  
 vu  à hlb  diamètres.  —  g.  Sommets  de deux  thèques  garnies  de leurs  spores,  grossis  820  fois.  —  
 h.  Sommités  de  deux  paraphyses  vues  au  même  grossissement.  —  i.  Sommets  de  thèques  
 vides montrant  le foramen  à peine niarginé,  même  grossissement,  —j .  Spores  grossies  820  fois.  
 —  k.  Cellules de  l'extérieur  de la  cupule  formant  la pruine  brunâtre  que l'on remarque,  grossies  
 'i75  fois.  
 PLANCHE  558  
 Velutària  rufo-olivacea  (Alb.  et  Schw.)  Fuck.  
 Albert,  et  Schwein.,  Consp.  Fung.,  p.  320.  
 Espèce  assez grande  pour  la  section,  de  3  à 5 mm.  de diamètre,  épaisse,  sessile,  granuleuse  
 extérieurement  et  d'une  couleur  ochracée-ferrugineuse  avec  le  disque  olivâtre.  Réceptacles  
 d'abord  globuleux,  puis  urcéolés et  à  la  fm cupules,  très épais,  marginés,  extérieurement  recouverts  
 de poils  courts,  scptés. tuberculeux,  difformes,  qui  leur  donnent  un  aspect granulé;  rh3rniénium  
 est de couleur vert-olive,  pâle  intérieurement,  naissant  d'une chair  compacte,  parsemée  
 dans  le  tissu  sous-hyménial  de  cellules  remplies  de protoplasma vert  qui  lui  donnent  un  aspect  
 verdâtre  analogue  à  celui  de  la  surface.  Paraph5'ses  droites,  septées,  incolores  inférieurement,  
 mais avec  la  cellule  terminale  allongée,  un  peu  épaissie  et pleine  d'un  plasma  oléagineux  vert  
 d'où  provient  la  teinte  de l'hyménium.  Thèques  grandes,  assez  amples,  peu  rétrécies  à  la  base,  
 avec le  foramen  immarginé.  ayant  130 à 160  ¡^ de longueur  sur  14 à 15 de largeur.  Spores  brièvement  
 elliptiques,  d'abord  blanches,  puis  olivâtres,  avec  deux  grosses  gouttelettes  oléagineuses  
 accompagnées  de  très  nombreuses  petites  granulations  qui  les  remplissent  ;  elles  mesurent  
 13 à  15  de  longueur  sur  S  à  9 de  largeur.  
 Cette  espèce  n'est pas  très  commune,  mais  on  la  trouve  cependant  de  temps  en  temps  sur  
 les  tiges  mortes  de  la  Ronce  et  sur  les  rameaux  d'Erable  champêtre,  entre  les  fissures  de  
 l'écorce.  Les  échantillons  figurés  proviennent  des bois  d'Ecouen,  en  février.  
 E X P L I C A T I O N  DE  LA  PLANCHE  558.  —  a.  Morceau  de  rameau  d'Erable  champêtre  portant  
 quelques  exemplaires  de  Velutaria  rufo-olivacea,  reproduit  grandeur  naturelle.  —  h.  Groupe  
 d'exemplaires  à  divers  degrés  d'évolution,  grossi  5  fois. —  c.  Coupe de deux  autres,  jeune  et  
 adulte,  grossie  15  fois.  — cl. Groupe  de thèques  et de paraphyses  à  divers  degrés  de  croissance,  
 grossi  475 fois ;  on  voit  parmi  le  tissu  sous-hyménial  des  cellules  colorées  par  un  plasma  vert  
 analogue  à  celui  des  paraphyses.  —  e.  Sommités  de  trois  paraphyses  montrant  leur  contenu  
 oléagineux  vert,  grossies  820  fois.  —  f.  Sommet  d'une  thèque  avec  spores,  vu  au  même  grossissement. 
   —  g.  Extrémité  d'un autre  thèque  vide montrant  son  foramen  immarginé,  au même  
 grossissement.  —  h.  Spores  grossies  820  fois.  —  i. j .  Poils  cellulaires  tuberculeux-difformes  
 formant  les  granulations  extérieures,  grossis  475  fois.  
 PLANCHE  559  
 Pezicula  eucrita  Karst.  
 I^arsten,  Mycol.  Fenn.,  I,  p.  166.  
 Petite  espèce  ayant  de 1/2  à 1  mm.  1/2 de  diamètre,  très  brièvement  pédiculée,  turbinée,  
 isse,  d'un  jaune  ferrugineux.  Réceptacles  naissant  d'un  pédicule  très  court  et  très  épais,  
 épaisse  
 —  33i  —  
 s'évasant  en  un  disque  convexe,  peu  sensiblement  marginé,  ni  urccolé,  ni  patelliforme,  quelquefois  
 seulement un  peu  ombihqué,  plus  foncé  sur  le  pied  et  à  chair  concolore.  Paraphyses  
 peu  septées,  peu  colorées,  divisées  dichotomiquement,  à  rameaux  légèrement  épaissis  au  
 sommet.  Thèques  grandes,  très  amples,  octospores,  à  peine  amincies  à  l'extrême  base,  à  
 foramen  immarginé,  aj^ant  de  80  à 1 0 0 d e  longueur  sur  17  à  20  de  largeur.  Spores  d'abord  
 blanches  puis  un  peu  colorées  par  la  suite,  oblongues-cylindriques,  un  peu  fusiformes,  droites  
 mais  souvent  courbées,  pleines  de gouttelettes  et  de  granulations,  d'abord  continues  puis  pluri  
 et  même  multiseptées  avant  la  germination  ;  elles  perdent  alors  toutes  leurs  granulations  et  
 gouttelettes,  et  mesurent  32  à40  P- de longueur  sur 7  à 9 de  largeur.  
 Cette  espèce  n'est  pas  commune,  je  dois  à  la bonne  amitié  de  M.  Richon  les  exemplaires  
 que  j'ai  figurés,  il  les  avait  récoltés  en  décembre  dans  le  département  de  la  Marne  sur  des  
 écorces  de Pin  s3^1vestre.  
 E X P L I C A T I O N  DE  LA  PLANCHE  559.  —  a.  Parcelle  d'écorce de Pin  sur  laquelle  se  sont  développés  
 de  nombreux  exemplaires  de  Pezicula  eucrita,  reproduite  grandeur  naturelle.  —  
 h.  Groupe  de  spécimens  à  tous  les  âges,  grossi  5 fois. —  c.  d.  Autres  exemplaires  grossis  10  et  
 12  fois. —  c.  Coupe  d'un  autre  vu  à 20  diamètres.  —  f.  Groupe  de  thèques  et  de paraphyses  à  
 divers  degrés  d'évolution,  grossi  475  fois.  —  g.  Sommités  de  paraphyses  simples  ou  rameuses  
 grossies  820  fois.  —  h.  Extrémité  supérieure  d'une  thèque  avec  spores  encore  jeunes,  grossie  
 820  fois.  —  i.  i.  Sommets  de  deux  thèques  vides  montrant  leur  foramen  immarginé,  même  
 grossissement.  —  j.  Spores  jeunes  mais  miires,  dont  une  montre  ses  cloisons,  vues  à  
 820  diamètres.  —  k.  Spores  mûres  et  en  commencement  de  germination;  on  remarque  
 sur  l'une  quelques  sporules  conidiennes,  même  grossissement.  —  L  Sporules  conidiennes  
 isolées  vues  à  820  diamètres.  
 PLANCHE  560  
 Pezicula  rhabârbarina  (Rerk.)  Tul.  
 Berkeley,  Engl.  Flor.,  V,  p.  197.  
 Petite  espèce  de 1/2  à  1 mm.  au plus  de  diamètre,  épaisse,  convexe,  turbinée,  et  très  brièvement  
 pédiculée,  entièrement  d'un  jaune  ferrugineux.  Réceptacles  naissant  d'un  pied  épais,  
 très  court,  s'élargissant  en  un  disque  convexe,  jamais  cupulé,  érumpant,  glabre  et  plus  foncé  
 à  la  base,  à  chair  concolore  et  à hyménium  quelquefois  un  peu déprimé  au centre.  Paraphyses  
 incolores  ou  à peine  teintées,  septées,  simples  ou ramifiées  dichotomiquement  dans  leur  moitié  
 supérieure,  à  extrémités  renflées  en  massue  piriforme  et  souvent  recouvertes  de  débris  du  
 gelin  épithécial  coloré.  Thèques  très  amples,  grandes,  octospores,  à foramen  immarginé,  ayant  
 de  100  à 110  I-' de longueur  sur  20  à  25  de largeur.  Elles  sont  un  peu  rétrécies  à  la  base.  Spores  
 grandes,  blanches,  oblongues,  souvent  un peu  courbées,  d'abord  continues  et  remplies  de  granulations, 
   puis  devenant  septées  à trois  cloisons  avec  les  granulations plus  ou moins  résorbées;  
 elles  mesurent  de 25  à  30  de  longueur  sur  7  à 8 de  largeur.  
 Cette  petite  espèce n'est  pas  très  commune,  mais  on  la  rencontre  de  temps  en  temps  en  
 automne  et  en hiver  et  souvent  en  grand  nombre  sur  les  tiges  sèches  de  la  Ronce.  Les  exemplaires  
 représentés  proviennent  de  Montmorency.  
 E X P L I C A T I O N  DE  LA  PLANCHE  560.  -  a.  Morceau  de  tige  de  Ronce  couvert  de  Pezicula  
 rhaharharina,  récolté  en  décembre  et  reproduit  grandeur  naturelle.  —  h.  Groupe  de  cupules  à