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 P O R P H Y R A   V U I iG A R l S . 
 PoRPHTRA VULGARIS , / r o n d e   ovato-lanceolata,  ha-  
 cillìs  seminalihus  ellìptìcis. 
 U l v a   p u r p u r e a ,   A g .  spec.  Alg.  p.  405. 
 lu   inaribns  Europae  a  Norvegia  usque  ad  Gades.  In  mari  Rledi-  
 terraiieo  et  Adriatico, 
 Ce yetle  es|>èce  est  très  con n u e,  e t,n o u s   n ’avons  pas  besoin  de  
 p a rle r  ici  de  ses  caractères  distinctifs.  Elle  est  v u lg a ire   dans  
 p resque  toutes  les  mers  de  l’E u ro p e,  e t  on  ne  p eu t  la  confondre  
 ■  si  non  avec  l ’espèce  p ré c é d e n te ,  dont  nous  avons  déjà  trac e   les  ca-  
 rdctèPGS* 
 '  :  Mais,  ce  qui  est  bien   remarquable  dans  cette  e sp è c e ,  c’est  la 
 v a riab ilité   de  sa stru c tu re ,  e t  les  métamorphoses  que  subit  sa  memb 
 ra n e .  On  la   voit  d an s  d eu x   é ta ts  si  différents,  que l’on  se  croiroit 
 en  droit  de  diviser  l ’espèce  en  d eu x . 
 On  v o it  à  la  flg.  b  e t  c  la   membrane  d an s  l ’é ta t  qm  convient  
 à  l ’é ta t  n o rm al  du  genre  P o r p b y r a ,   é ta n t  continue  e t  parsemée  
 de  corpuscules,  quoique  rangés  ici  en  sé ries  lin éaires  e t  n o n   pas  en  
 ligures  quaternaires  ou  binaires  comme  la  P o r p b y r a   l a c i n i a t a .   
 Mais  il  y   a  des  in d iv id u s,  où  l’on  ne  trouve  p lu s  les  corpuscules,  
 m a is,  à  leu r  place,  la   membrane  ré ticu lé e ,  voyez  flg.  e. 
 Ce  qui  nous  a  empêchés  de  reg a rd e r  ces  deux  formes  comme  
 in d iq u a n t  d e u x   espèces  d istin c te s ,  c’est  que  nous  avons  a ttrap e   
 un  é ta t  in te rm éd iaire   (voyez  fig.  d),  où  la   membrane  e toit reticiilee,  
 avec  un  corpuscule  dans  chaque  m a ille ,  lequel  etoit  beaucoup  plus  
 légèrement  attaché  à  la  substance  de  la   p lan te   que  dans  1 au tre 
 Nous  nous  croyons  donc  autorisés  p a r  cette  o bservation  à  ad mettre  
 ,  que  les  corpuscules  s’entourent  peu  à  peu   de  ces  mailles,  
 e t,  q u ’é ta n t  enfin  m û ris ,  ils  se  dégagent,  et  laissen t  la  fronde  vide.  
 Cette  métamorphose  est  une  espèce  de  fructification. 
 Cette  explication  pourroit  être  établie  sans  contradiction ,  si  
 "Îious  n’avions  une  analogie  to u t-à -fa it  contraire  dans  les  vraies 
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