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 p a r  ce  cbangeineiit. 
 On  trouve  su r  cette  e spè ce ,  et  p eut-être  encore  su r  d’autres,  
 u ne  nouvelle  partie  qui,  comme  toujours  lorsque  uu  organe  se  montre, 
   n ’e st  qu ’un  ru d im en t,  un  commencement  d ’un  organe  beaucoup  
 plus  p a rfa it.  Ce  sont  des  agglomérations  des  globules  qui  sont  
 éparses  san s  o rd re   su r  la  m em b ran e ,  e t ,   si  je  ne  me  trom p e ,  trop  
 attachées  à  sou  p aroi  in té rieu r.  Elles  n e   se  forment  jjas  a u x   dé-  
 jjens  des  globules  de  la  in em b ra iie ,  parceque  ils  ne  sont  p a s  moins  
 s e rré e s ,  ni  plus  en  désordre  dans  leu r  voisinage  qu’autre -p art.  Ils  
 sont  doue  des  organisations  p ropres.  11  est  facile  à  d ire ,  comme  on  
 l ’a  d it,  que  ce  sont  les  fru its ;  et  je  ne  m’j   opposerai  pas ;  mais  
 elles  so n t  trop  ra re s  pour  ê tre   les  seuls  fruits ;  les  globules  de  la  
 membrane  le   sont  avec  plus  de  droit.  Elles  o n t,  sinon  une  a n tre   
 to iic tio n ,  du  moins  encore  nue  a u tre   destination  qui  n e   sera  
 claire  qu’après  av o ir  lû  nos  observations  su r  l’espèce  suivante. 
 Explic.  des  fig. 
 Fig.  a  U t v a   c o m p r e s s a ,   g randeur  naturelle. 
 —  b  une  p a rtie   de  la  membrane  vue  ])ar  le  microscope. 
 —  c  les  agglomérations  isolées  de  globules  encore  ]>lus  ag-  
 graiidis. 
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 si: 
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 Obs.  P o u r  av o ir  une  idée  n e tte   des  U l v a c é e s ,   il  faut  ab solument  
 sép a re r  sous  le  microscope  les  d eu x   membranes  qui  le  
 coinposeiit.  Ceci  est  surtout  nécessaire  dans  l’espèce  suivante  dans  
 laquelle les  cellules  plus  grandes,  se  co u v ran t  par  la  duplication  de  
 la   ineiiibraiie,  iloiiiieroiit  un  aspect  peu  coiiveiiaiit  avec  la  structure  
 véritable. 
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