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T e t r a s p o r a elle se change en meiiibraiie. Dans le 1 ’|l) I v a c’est
u n e membrane p a rfa ite , qui s ’organise en cellules, pour se présente
r enfin dan s les végétaux pa rfa its, coinine l ’ e p i d e r n i i s de leurs
parties vertes.
Explic. des fig. Fig. a g ran d eu r naturelle, fig. h un individu
agrandi fig. c les globules agrandis.
Cependant mon observation a été l’objet d’une critique b ien sevère
e t bien sarcastique de Mr. Sc br a i i k . Je suis donc bien aise, que
Mr. E d w a r d s a it constaté cette o b se rv a tio n , quoique dune manière
beaucoup plus circonstanciée*, qu’il ne m’a été possible n i de
voi r , ni de v é rifie r, et je le suis encore p lu s , qu’une observation
faite pa r moi-mcme su r la T e t r a s p o r a l u b r i c a m’ait mis eu
é ta t de confirmer la loi que j’avois osé prononcer pa r la metamorphose
des A lg u e s , savoir que les Algues même les plus parfaites
et composées pouvoient se résoudre en animalcules. J ’avois encore
d i t , que le phénomène observé avoit quelque rap p o rt avec ce que
M r. Müller observoit su r le G o n i u m p e c t o r a l e , si ce n est
que dans l ’observation de Müller c’étoit une substance U l v a c é e ,
qui se séparoit en g lo b u le s, assertion que Mr. Schrauk combat
avec uu ton de h au teu r et de mépris que l’on ne pardonne qu a la
vieillesse. Cependant c’est un organisme U l v a c é qui se dissout
en animalcules selon l ’observation suivante.
A y a n t trouvé à Carlsliad de g ran d es masses de cette plante
d ans le fleuve de T e p le , et croyant d ’abord que c’étoit une nouvelle
espèce différente d e l à T e t r a s p o r a 1 u b r i c a , _ j’en avois
mis une portion dans une assiette p lein e d’eau. Les individus pa-
roissoient ê tre dans un âge assez avancé. Après une m u t je trouvai
la surface de l ’eau couverte d ’une poussière v e rte . Sous le microscope
je reconnus dans celte poussière íes globules de la T e t r a s
p o r a qui s’étoient dégagés de la m em b ran e , étant devenus des
animalcules, et se mouvant avec un e vivacité rem a rquable. La
membrane étoit plus v id e , de sorte que les globules re staiis parois-
soient ê tre sortis de la position q u aternaire, et ê tre épars sans ordre
sur la fronde. Les g'o b u les n ’avoieiit pas changé de fo rm e, mais
p a ru ren t u n peu aggrandis. Leur mouvement étoit irreg iilier et
courbé en zigzag. Une quantité de globules re stoit p o u rtan t au fond
du v ase immobile, san s qu’il me fût possible d’o b s e rv e r, si cet
é ta t de to rp eu r étoit un é ta t a n té rieu r ou p o stérieur à leu r vie a n imale.
Ay an t été attaqué d ’une m an iè re si peu civile pour les obser-
vations du même g enre que j’avois déjà p u b lié e s, j’étois oblige
d’appeller des tém o in s; et heureusement M r. S ch e lliiig , le p h ilosophe
de notre s iè c le , e t p ré sid en t de la même académie, d ont
Mr. Schrank est u n membre si honorable, voulut bien p re n d re p a r t
à cette o b se rv atio n , e t dev en ir le témoin d ’un fait qui a p a ru à
Mr. S ch ran k si paradoxe. Malhenreusemeiit je fus obligé de q u itte r
i
* Il e*t bien inlére.s«ant que rie rleiix fa its , que je trouve consigue»
rians le Bull, universel, Ju in 1826. p. 190. comme rie» Heconvertes de
M r F dw a rd s , tous les «leux sont de)a observes e t publies dans le
.lit mémoire .sur la metamorphose des A lg u e s , l ’autre p o r ta n t, que le»
feuilles de.» plantes pouvoient se résoudre eu C o n f e r v e s , e t il est
d ’anlant plus intéressant, parceque M r. Edward» n ay an t rie n su d une
observation a n té rie u re , e t ignorant t o u t - a - f a i t mou p e u t ouvrage,
l’observation congruente des d eu x naturalistes divers d oit don n e r sans
doute une nouvelle force à la certitude du fait observe.