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U I i V A C I i A T H R A T A .
lì U l v a c l a t h r a t a , fronde mhulosa filifo rm i viridi
1 fiavescente ramosa, ramis attenuatis, membrana
seriatim cellulosa, cellults angulatis.
I Ul v a c l a t h r a t a Agardli spec. p. 422. cum syiionjinis.
1 In mari Europaeo, ubique. Etiain in mari australi legit Gaudi-
1 chaud. Ili aquis dulcibiis Europae.
C e t t e espèce qui a été souvent confondue avec la précédente,
s’en distingue par des rameaux beaucoup jilus nombreux el
plus d é lié s, par une couleur verte tirant sur jaune, mais surtout
par la structure celluleuse de la membrane.
Ce qui est le plus remarquable dans cette esjièce, c’est l ’origine
et la vraie nature de ces cellules. Les deux espèces dont nous
■ i avons exposé la différence, étant si v o isin e s, on sentira qu’elles
S ,.e pourront pas être organisées différemment, et que les organes
I que l ’on trouve dans l’une d’entre e lle s, l’on les trouvera dans
i ’ l’autre encore. Les cellules ne sont doue absolument autre chose
que les mêmes globules verts que nous avons suivis des leur pre-
il iniere or ig ine , isolés dans les P r o t o c o cci i s, enfoncés dans la
P gélatine des P a l m e l l a attachés très forl^meiit dans l y i y a
i c o m p r e s s a , et prenant une grandeur considérable dans l ’espèce
1 présente. Par la pression mutuelle ils ont reçu la forme anguleuse,
1 qui nous frappe, en nous rappelant le tissu des plantes ¡»lus par-
I faites. Cela devient plus-évident, si l’on examine plusieurs parties
II de cette espèce ; on verra alors que les rameaux^ plus menus et
il plus jeunes ont un tissu de cellules beaucoup plus fines et subtiles, J et moins anguleuses que les parties plus fortes.
il En poursuivant nos observations sur ces deux espèces, nous
trouvons que la couleur verte des globules s’est perdue dans leur
' nouvelle forme de c ellules, suite nécessaire de leur expansion; caique
leur couleur naturelle est pourtant verte , ou le voit évidein