D r a p a h n a l d i a t e n u i s , /Z / s recii« tenuissimis unì-
Jormibus, ramellis approximatis, articulis infc-
rioribus diametro duplo longioribus-
D r a p a r u a l d i a t e n u i s A g . dec. No. 30.
In slaguis Europae vulgaris.
M r . B o r y , qui a publié u ne inonograpbie du genre d e D r a -
p a r n a l f l i a , semble en décrivant sa D r a p a r n a l d i a m n t a b i l i s ,
av o ir confondu avec elle l’espèce p r é s e n te , c ro y an t que ce n en
étoit que l ’é tat plus jeune. Mr. L y n g b y e a décrit d e u x espèces
d e C o n f e r v e s , l ’une sous le nom de C o n f e r v a l u b r i c a , e t 1 autre
sous le nom de C o n f e r v a p u s i l l a , qui nous semblent appar-
te n ir à la même espèce. Nous l ’avançons p o u rtan t avec le doute,
qui nous appartien t lorsque nous corrigeons u n auteur du mérite de
M r. L y n g b y e .
La p lan te est vulg aire et facile à reconnaître, p o u rtan t décrite
e t citée p a r peu d’auteurs. P e n d an t mon séjour à C a rlsb a d , j en»
l ’occasion d ’obse rv er sa réproductioii. E tan t ad u lte , les rameaux
p e rd en t leurs pointes alongées et dev ien n en t mousses e t obtus. On
v o it en môme temps la surface de l’eau dans le v a s e , où Io n la
co n serve, se co u v rir d ’une poudre v e rte , qui examinée au microscope
p ré sen te des globules elliptiques. Je n e pus vérifier avec certitude
à quoi ces globules devoieiit leu r origine. 11 m’a pourtant semblé,
que c’étoit les articles des rameaux, qui s’étoient détachés. Ils etoi-
e u t généralement tra n q u ille s ; j’observois p o u rtan t quelques globules
isolés, trè s -re s s em b lan s , se mouvoir, mais je n ’ose pas affirmer
que ces globules mouvans eurent la même origine que les globules
tran q u ille s . Ces d e rn ie rs s’agglomérèrent peu à peu dans une memb
ran e. Après hu it jo u rs , que j’avois conservé la plante dans le