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 ]>aresse  qu i  ont  iliclé  celte  opinion  et  qui  la  tie n n e n t  en  vogue.  
 Ap rè s  l ’analyse  de  cette  p lan te   on  voit  l’affinité  du  genre  
 D a s i a   d ’  un  côté  avec  la  B o n  n e ni a i s o n i a ,  et  de  1’  autre  
 avec  le  S t i c h o c a r p i i s ,   genre  que  j’ai  proposé  dernièrement.  
 Ils  se  d istin g u en t  tons  les  deux  p a r  ce  qu’ils  n ’ont  qn’iine  seule  
 espèce  de  fru it.  L’iin  n ’a  que  le  fru it  c ap su la ire ,  et  l ’an tre   a  seu-  
 !  leinent  les  siliqiies.  P o u r  ra rtic n la tio n ,  j’ai  déjà  énoncé  qu’elle  ne  
 p o u rra   pins  s e rv ir de base pour la classification,  ni  même  sé p a re r  les  
 g en res  voisins.  Il  est  bien  jiossible  que  l ’on  tro u v era   le  fruit  
 man q u an t  dans  l ’un   ou  l ’au tre   des  genres  susdits  qui  se ra   alors  re fondu  
 avec  la  Da s i a . 
 C’e st  p a r  une  observation  analogue  que  je  me  suis  convainc 
 u ,  que  la   Con f e r  v a   c o c c i n e a   de  H u d s o n ,  jusqu’ici  e rran te   
 dans  idiisieiirs  g e n re s ,  est  une  vraie  B o n u e m a i s o n i a. 
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