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 dans  la  P o r p b y r a   v n l g a r i  s ,   je  n ’ai  pas  osé  me  fier  trop  à  ce  
 caractère. 
 Je  n e   sache  que  l’on  a it  remarqué  av an t  moi  que  les  granules  
 des  P o r p h y r a s   sont  alongés.  Quand  on  examine  la   P o r p b y r a   
 l a  ci ni  a t a  dans  sou  é ta t  je u n e ,  elle  p a ra ît  ponctuée  comme  les  
 vra ie s  Ul v a s ;   mai s   dans  u n   âge  plus  avancé,  e t  après  quelque  
 m a c é ra tio n ,  il  est  toujours  possible  de  les  sé^iarer  de  la   membrane,  
 et  de  d istin g u e r  le u r  forme  n a tu re lle . 
 Cette  forme  des  P o r p h y r a s   les  distingue  d ’une  m aniè re   
 tranchée  des  U lv a s .  Et,  si  l ’on  examine  de  p lu s  p rè s  dans  quelle  
 serie  il  fau t  les  p la c e r,  on  v e rra   qu’elles  n e   sont  qu’une  coiitimia-  
 tioii  de  la   fo rm e ,  d ont  nous  avons  tracé  les  degrés  p rin c ip au x   
 dans  ce  cahier.  Leur  ra p p o rt  a u x   U l v a s   n ’est  donc  pas  celui  de  
 1  a f f i n i t é ,   mais  celui de  l ’a n a l o g i e .   Elles  sont  des  formes  analogues  
 dans  d eu x   séries  difiereutes,  selon l’idée  que  nous  avons  donnée  
 de  ces  difl^érents  rapports,  déjà en 1819,  dans  nos  aphorismes  bot.  p.  
 2 9 ,  N».  86,  et  que  nous  avons  fâché  de  ren d re   intuitive  p a r   les  
 échelles  des  g e n re s ,  qui  précèdent  l ’émiinération  des  genres  et  des  
 espèces  dans  nos  S p e c i e s   A lg a ru in ,  dans  chaque  famille. 
 V  m  surtout  M r.  O k e n ,   qui  a  fa it  de  l’analogie  et  de 
 1 afliiiité  les  bases  de  son  système, lequel  a  la  plus grande  régula rité ,  
 considéré  dans  la  dimension  ta n t  longitudinale  que  tran sv ersa le.  
 Dans  ces  systèm e  ce  sont  toujours  les  formes  a n a l o g u e s ,   qui  
 chaque  sé rie   régulièrement  a u x   mêmes  d eerés 
 d affinité. 
 Je  suis  bien   éloigné  d ’ad in e tlre   une  rég u la rité   si  ex a c te   dans  
 la  progression  des  séries  différentes.  Je  crois  qu’il  ex is te   des  a n a logies; 
   mais  non  pas  comme  des  points  de  développement  géomé-  
 in q u em e iit  d é te rm in é s,  mais  comme  des  exp ressio n s  lib re s  de  la  
 force  formatrice  de  la   na tu re .  La  n a tu re   est  dans  les  règnes  des  
 organismes  plus  poétique  que  géométrique,  et  il  sera  toujours  inutile  
 d ’e ssay er  de  la   soumettre  à  des  calculs.  Çà  et  là   on  volt  une  
 analogie s a illir,  comme  l ’on  voit une métaphore d an s  un  poème;  mais  
 comme  des  métaphores  déterminées  dans chaque  strophe d é tru iraien t  
 pour  toujours  le  poëme  le  plus  sublime,  le   poëine  de  la  n a tu re   de-  
 sceudroit  à  la  prose  la  plus  vulgaire,  si  l’on  pouvoit  d ’avance  calculer  
 les  analogies  que  l ’on  tro u v e ra it  dans  ses  formes. 
 Eu  faisant  application  de  ces  remarques  nous  trouvons  que,  
 quoique  la  forme  U l v a c é e   rev ien n e   dans  la   série  des  A l g u e s   
 v e r t e s   aussi bien  qu e   dans  celle  des  A l g u e s   p o u r p r e s ,   elle y   
 re v ie n t  pourtant  à  des  p o in ts  différens.  Dans  celle-là  e lle  succède  
 immédiatement  à la  forme  t r e m e l l o i d e ,   au lieu  que  dans  celle-ci  
 elle  suit  la  forme  c o n f e r v o i d e ;   comme  on  le  v e rra   facilement,  
 si  1 011  vent  comparer  les  d eu x   séries  dont  nous  avons  poursuivi  
 quelques  formes  principales  dans  les  d eu x   d e rn ie rs  cahiers.  Je montre 
 ra i  dans  nn  autre  cah ier  q u ’elle  se  manifeste  encore  p a rm i  an tre   
 point  d an s  la  sé rie   des  Algues  olivacées. 
 Nous  avons  d o n n e ,  dans  d eu x   p lanches  d ifféren te s,  les  deux  
 v a rié té s  de  P ^ o r p h y r a   l a c i n i a t a ,   encore  un  peu  incertains  si  
 elles  n e   doivent  pas  ê tre   regardées  comme  des  espèces.  Nous  avons 
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