
 
		E lC m O P H O R A   A R G E N T E SC E N S . 
 L i c m o i ’H o r a   a r g e n t e s c e n s  j   frustulis  sessilibus  tam  
 ïateraliter filo annexis suhsolitariis oppositis,  quani  
 ad  apices  ramonmi  semicirculum jiahelliformem  
 formantibiis. 
 L i c m o p l io r a   a r g e u t e s c e n s   A g .  în  Diar.  Uatisb.  1827. 
 A d   Veiietiaiii  iu  plautis  inariiiis  et  zoopbytis. 
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 O e   commence  ce  cahier  p a r  la   rep ré sen ta tio n   d ’une  p lan te   
 également  b e lle   e t  singulière.  Je  la   trouvois  dans  la  m e r  ad ria ti-  
 qiie  a u x   environs  de  Venise.  L ’ay an t  signalée  dans  le  Journal  de  
 Ratisboiine  comme  le  ty p e   d ’un  nouveau  g e n re ,  j’étois  bien   su rp ris  
 de  voir  une  plante  ex trêmem en t  re ssem b lan te   décrite  p a r  M.  Gréville  
 conime  trouvée  a u x   côtés  de  l ’Ecosse.  C’est  sans  doute un fait  
 d u n e   g ran d e   importance  dans  la  géographie  des  p la n te s ,  q u ’une  
 Algue  n e   se  trouve  que  dans  des  mers  d ’une  salure  et  température  
 différentes,  et  à  des  distances  considérables.  La mer  adriatiqne  p roduit  
 p lu sieu rs  de  ces  exemples.  Le  D a s y a   e l e g a n s ,   que  l ’on  ne  
 re tro u v e  qu’aux côtés  de]l’Amérique,  en  est  le plus fra p p a n t;  el nous  
 eu  citerons  dans  ce  cahier  encore  d ’au tre s.  Pour  le   L i c m o p l io r a   
 il  nous  re ste   encore  des  doutes  su r  l ’id en tité   de  la  piaule  écossaise,  
 L’E x i l  a r i  a  f l a b e l l a t a   de  Gréville  diffère  de  la  n ôtre  en  ce  que  
 les  frustules  la té ra u x   sont  a lte rn e s ;  tan d is  qu’ils  sont  opposés  dans  
 le  L ic i i i o p h o r a   a r g e i i t e s c e n s . 
 Il  n e   fau t  pas  s’im ag in er  que  le  nouveau  g e n r e ,  que  nous  
 avons  été  obligés  d’é la b lir ,  pour  tro u v er  une  place  convenable  à  la  
 plan te   Vén itien n e,  coiiicide  avec  le  g en re   d ’E x i l a r î a   de  Gréville  
 Ceci  renferme  notre M é r i d i e n ,   les  espèces  flabellifonnes  de  D i a tom 
 a ,  et  l’espèce  d ont  nous  venons  de  p a rle r,  association  que  nous 
 Xh  .Scà/wrir.  .