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 diffère  j>eii  en   couleur  d’ U l v a   c o m p r e s s a . 
 Mais  on  nous  permettra  de  faire  u n   pas  de  plus.  Le  développement  
 de  la  membrane  e t  des  globules  est  fini  dans  cette  d ire 
 c tio n ,  p a rm i  les  Algues.  Mais  l ’est-il  aussi  dans  la   série  de  
 v ég étau x ?   J ’ai  déjà  avancé  en  1812  (dans  les  mémoires  de  Stockholm) 
  ,  que  l’on  troiiveroit  dans  les  Algues  les  organes  de  p lantes  
 su p é rieu re s,  mais  isolés  et  v iv an ts  pour  soi.  Dans  le  cahier  précédan 
 t  nous  avons  v a   comment  les  organismes  indépendans  se  sont  
 transform és  d an s  des  organes,  et  cela  môme  en  ¡ilusieurs  degrés  de  
 composition.  Il  ne  nous  su rp re n d ra   d o n c ,  de  tro u v er  les  Algues  
 que  nous  appelions  Ulves,  après  avoir  fini  leu r  rô le ,  comme  êtres  
 in d é p e n d a n s ,  se  montrer  encore  comme  des  organes.  Depuis  que  
 Mr.  T rev irau s   a  e x p liq u é ,  d ’une  manière  si  coinpletle  et  si  facile  
 à  vérifier,  la  n a tu re   de  l ’épiderme  des  v ég étau x  ,  on  tro u v era   avec  
 é to n n em en t,  que  cet  épidenne  c’est  n otre  Ul v a .   Ajoutez  les  pores  
 organiques,  et  il  n ’y   aura  plus, de  différence.  Mais  ces  pores  o rgan 
 iq u e s ,  constitués  d’une  aggrégation  des  cellules  mômes,  ne  les  
 re tro u v e ra it-o n   pas  dans  les  U l v a   même?  Que  seroieiit  les  aggré-  
 tions  des  globules  que  nous  avons  tro uvées  dans  l’espèce  précéd 
 e n te ,  que  précisément  ces  pores  dans  leu r  état  b ru t  et  en fantin.  
 Mettez-les  eu  contact  avec  l ’a ir ,  doiiiiez-leur  uu  agent  ex té rie u r  d î  
 l)bis  qui  influe  sur  leu r  vie  d ’une  manière  si  différente  et  si  p u issan 
 te  que  l’atmosphère,  et  v o iisverrez  les  organes  encore  irrég u liers  
 se  ra n g e r  d’une  manière  syminétriqne  et  régulière.  Celui  qui  nous  
 a  suivis  avec  attention  dans  les  observations  déjà  décrites  dans  les  
 numéros  p ré c é d e n ts ,  n ’en  doutera  pas  long-tems. 
 E x p lic .  des  fig.  Fig.  rt  U l v a   c l a t h r a t a ,   g ran d eu r  n a tu re lle ,  
 fig.  h  c  d  des  portions  de  la  membrane  (qu’il  faut  se  g a rd e r  
 de  p re n d re   double  sous  le  microscope)  en   div ers  endroits.  
 La  fig.  d   en  rep rséen te   un  é ta t  plus  in solite.