
 
		la  masse  ilii  P r o t o c o c c u s   n i v a l i s .   Eu  admettant  a in s i,  que  Mr.  
 l î a ue r   et Mr.   G r é v i l l e   aient  observé  avec  la   même  exactitude,  
 il  faut  conclure  que  les  d eu x   substances  sont  d ’une  stru c tu re   
 dlffércnle. 
 Celle  coiicbisioii  obtient  une  gran d e   v ra is em b lan c e,  lorsque  
 l’on  a  remarqué  ]>ar  la  coiiiioissauce  de  l’espèce  précédente  que  la  
 forme  comjiosée  du  H a ema t o c o c c u s   Gr é v i l l i i   convient  ex a c te ment  
 à  un  genre  un  peu  plus  élev^é  que  celui  de  P r o t o c o c c u s ,   
 ou  à  n otre  Ha ema t o c o c c u s   dont  le  caractère  consiste  dans  des  
 granules  g lo b u leu x ,  renfermés  dans  des  globules  plus  grands. 
 Aussi  H a ema t o c o c c u s   G r é v i l l i i   croît  d an s  tout  u n   auti'e  
 local  que  le  P r o t o c o c c u s   n i v a l i s ,   savoir  dans  les  lacs.  Il  
 semble  que  l’existence  des  organismes  inférieurs  dépend  plus  des  
 circonstances,  e t  plus  des  élémens  ambians  que  les  organismes  
 plus  p arfaits.  11  est  v ra i  que  le  P r o t o c o c c u s   n i v a l i s   a  été  
 aussi  trouvé  su r  des  pierres  calcaires,  e t  ainsi  dans  n n   local  bien  
 différent  de  c e lu i,  oii  ou  le  trouve  dans  les  alpes.  Mais  j’ai  déjà  
 fixé  l ’attention  su r  cette  singularité,  et j ’ai  tâché de l ’éclaircir.  Ce qui  
 ]>ourtant  influe  ordinairement  le  plus  su r  la   différence  spécifique  de  
 ces  ê tre s ,  c’est  s’ils  flottent  libres  d an s  l ’eau  ou  croissent  attachés  
 à  un  corps  so lid e ;  et  je  ne  me  rap p elle   pas  qu ’une  A lg u e ,  qui  n a ît  
 su r  la  te r r e ,  imisse  v iv re   submergée  dans  l ’eau. 
 J ’espère  que  ces  ra iso n s  auront  assez  de  p o id s,  môme  d an s  
 les  y e u x   du  naturaliste  distingué,  qui  nous  a  fa it  connaître  cette  
 nouvelle  forme  d ’organismes,  et  que  nous  regardons  comme  le  juge  
 le  plus  compétent  iJour  décider  les  doutes  que  nous  avons  ex -  
 posés  ici. 
 A  la  fin  il  nous  semble  bien  in té re s sa n t,  d ’avoir  p a r  les  nouvelles  
 observations  de  Mr.  Gr é v i l l e   et  de  Mr.   C a rmi c h a e l   une  
 nouvelle preuve  de  la  v é rité  énoncée p a r nous dans u u   autre mémoire,  
 que  la  chaux  est bien  favorable  à  la  production  de  la  couleur  rouge  
 dans  les  v é g é ta u x ,  parceque  le   la c   dan s  lequel  on  observoit  le  
 Ha em a t o c o c c u s   Gr é v i l l i i ,   étoit  bordé  par  des  rochers  calcaires. 
 Les  figures  sont  empruntées  de  Mr.  Gréville. 
 Fig.  a   rep ré sen te   H a ema t o c o c c u s   G r é v i l l i i   gran d eu r  n a tu r 
 e lle ;  fig.  b  le  même  ag g ran d i. 
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