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 C H O N D R I A   M Ü S C O I D E S . 
 C h o n d r i a  M u s c o i d e s ,   fron d e filifo rm i bipinnuta spinulosa, 
   spinulis  simplicibus  creberrimis. 
 Chondria  mu s c o i d e s   A g .  spec.  Algar.  p.  361.  cum  syuoiiyinis.  
 lu  mari  Atlantico,  ad  iiisiilam  Adscensionis,  et  ad  Brasiliam. 
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 iV y a u t   fini  la   p a rtie   physiologique  de  ce  c a h ie r,  nous  trai  
 teroiis  pour  les  numéros  re s tau s   des  espèces  c ritiq u e s ,  ou  rem a rquables  
 sous  d’autres  rap p o rts. 
 Le  docteur  Osbeck  trouva  su r  les  ro ch ers  de  l’île   d Ascension  
 une  espèce  d’Algues  que  L inné  déclara  nouvelle  et  nomma  F u c 
 u s   m n s c o i d e s ,   en   y   rap p o rtan t  avec  u n   point  de  doute  le  
 Fucus  219  de  P e tiv e r,  o rig in a ire   de  l ’île  de  Cypre.  C’est  toiqoiirs  la  
 sy n o n ym ie   de  Linné  qui  a  en tra în é   les  e r re u r s ,  presque  jamais  ses  
 descriptious  et  ses  observations.  Au  lieu  de  considérer  les  sy n o nymes  
 q u ’il  rap p o rto it  à  ses  espèces  comme  identiques  avec  elles,  
 il  fa llu t  les  considérer  comme  co n ten an t  une  description  qu il  
 ne  vouloit  pas  r é p é te r ,  mais  q u i,  composée  dans  un  tems  où  Linue  
 n ’eu  avoit  pas  encore  exposé  la   théorie  et  les  règ le s,  poiivoit  également  
 ê tre   ré fé ré e   a  plusieurs  espèces.  Tous  ceiixlà  devront  souvent  
 tomber en  e rre u r, qui suiv ro n t la  synonymie  au  lieu  de  la  description  
 de  Lin n é .  Si  d an s  le  cas  p ré sen t  on  eût  ajouté  à  la   description  de  
 Pe tiv e r  et  de  Rai  les  observations  de  Linné,  on  n ’anroit  pas  donne  
 le  nom  de  F u c u s   mu s c o i d e s   à  ta n t  d’espèces  différentes.  Mais  
 se  ten a n t  à  la  sy n o n ym ie.,  on  le  retroiivoit  dans  des  p lantes,  que  
 L in n é   avoit  déjà  décrites  sous  d ’autres  noms. 
 Ainsi  Gmelin  le  p rem ie r  déclara  que  le  F u c u s   mu s c o i d e s   
 de  Linné  u ’étoit  qu’une  v a rié té   de  F u c u s   a c u l e a t u s ,   et  Linue  
 cédant  à  l’au to rité   du  plus  grand  algologue  de  son  s iè c le ,  adopta  
 cette  opinion  dans  sa  M a n tis s a ,  d ’au tan t  plus  qu’il  p a roît  avoir  
 perdu  les  échantillons  de  l ’espèce  o rig in a ire ,  parceque  il  n e   s eu  
 tro u v o it  pas  d an s  son  h e rb ie r,  lo rs  de  son  tran sp o rt  en  Angleterre.  
 .  Cependant  F o rs k â h l,  en  se  référant  au x   synonymes  de  Liiiiié,  de