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 P R U S T U I i I A   C O P P E A B P O R M I S . 
 F r u s t u l ia   C o f f e a e f o r m i s ,   strato  submucoso  luteo-  
 fusco, fru stulis cymbiformibus in ellipsoidem coad-  
 unatis  luteis  versus  apicem  hyalinis  composito. 
 Ad  ripas  fluvii  Tepel  prope  urbein  Carlsbad. 
 E u   fo rm an t  le  g e n re   F r u s t u l i a   dans  mon  Systema  Alga-  
 rnm,  i e n ’avois  pas  vu  l’ouvrage  de Mr.  Ni t z s c l i   sur  les Bacillaires,  
 qui  n ’est  p as  entré  dans  le  commerce  des  lib ra ire s. *  A  p ré sen t  que  
 fa i  eu  l ’occasion  d’e n   voir  les  figures,  je   s a is ,  que  son  genre  de  
 B a c i l l a r i a ,   quoique  formé  su r  quelques  ty p e s  communs  avec  mon  
 genre  de  F r u s t u l i a ,   e s t,  comme  je  l ’avois  c ru ,  renferme  dans  
 d’autres  limites.  C’est  le  même  cas  du  genre  d ’E c h i n e l l e   de  
 L y n g b y e ,  et  de  ’F i b r i o   Miill.  Le  nom  de  B a c i l l a r i a   n e   
 sauroit  su rto u t  co n v en ir  à  ces  espèces  de  F r u s t u l i a ,   qui  on t  
 des  contours  co u rb és,  ou  la   forme  d’  e llip s e s ,  et  de  sections  de  
 sphères.  P o u r  celles  ,  qui  on t  des  contours  re c tilig n e s ,   et  auxquels  
 le  nom  se  ra p p o rte ,  elles  ap p artiennent  pour  la   p lu p a rt  au  
 genre  de  D i a t o m a   (p.  e.  B a c i l l a r i a   Ul n a   Nitzsch). 
 Nous  pouvons  donc  toutefois  re te n ir  n otre  g enre  de  F r u s t u l 
 i a ,   en  le   rectifiant  pour  les  c a ra c tè re s ,  d’après  les  observations  
 acciuMulées,  que  nous  avons  eu  l ’occasion  de  faire  d ernièrement,  et  
 que nous  déposerons  successivement  dans  cet  ouvrage.  Nous  sommes  
 cependant  toujours  fâchés de n e   pouvoir  c iter  Mr.  N i t z s c h ,   que  selon  
 l ’aperçu  rapide  et  fu g itif,  que  nous  avons  p û   p ren d re   de  s®n 
 ouvrag^.^^  de  F r u s t u l i a ,   figurée  dans  n o tre   p la n c h e ,  se  
 trouvoit  sur  le   rivage  du  fleuve  de  T e p l e ,   couvrant  le  sable  dans  
 les  e n d ro its ,  où  l ’eau  conserve  encore  quelque  chaleur  des  ecoule-  
 mens  des  b a in s ,  et  où  e lle   te in t  la  surface  en  bru n   (fig.  a). 
 Sous  le  microscope  elle  p ré sen te   p lu sieu rs  aspects  trè s  di  e-  
 rens.  Avec « n   agran d issem en t  modique  (fig. 6.)  on les  pren d ro it  po u r  
 des  espèces  tout  à fait d iverses.  Mais  plus  soigneusement  observées, 
 »  De  là  vient,  que  je  n’ai  cité  Mr.  Nitzsch  dan»  le  Système,  qu’erroné-  
 ment  d’après  de»  indications  étrangères.