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 No.  I. 
 F R U S T U I . I A   A P P E N D I C U I . A T A . 
 F r u s t u l ia   a p p e n d i c u l a t a ,   strato  mucoso  fusco  nitido, 
  fru stulis  novi -  lunar ibus  ad  utrumque api-  
 cem globo  hyalino  ornatis  et  obtusis  composito. 
 Inter  alias  F r u s t iilia e   species  plus  minus  solitarie  sparsa  in  
 fluvio  T e p e l  ad  C a r lsb a d ;  sed  omnino  aggregata  in  pariete  verticali  
 aedificii  Thermaruin,  M iih lb ru n n   dicti,  prope  euudem  flut 
 J e   commence  cet  ouvrage  p a r  un  de  ces  ê tre s  sim p le s,  d ont  
 la  place  dans  les  d e u x   grandes  séries  des  organismes  est  in ce rta in e,  
 parcequ’  ils   ap p artien n en t  à  tous  les  d eu x .  C e u x ,  qui  construis 
 e n t  des  Systèmes  selon  la   théorie  o rd in aire   les  ran g eroient  sans  
 hésitation  parmi  les  animaux.  Mais  nous  v e rro n s  dans  la  suite  de  
 cet  o u v rag e ,  que  l ’on  doit  les  p la c e r  avec  plus  de  ra iso n   dans  le  
 reg n e   végétal,  parcequ’  ils  font  la  b a se   de  to u ts ,  un   groupe  d ’êtres  
 décidément  végétau x . 
 Ii’o rganisme,  que  nous  avons  figuré  sur  la  première   planche,  
 se  trouvoit  à  Carlsbad.  Je   l ’avois  vu  plusieurs  fois  solitaire  p armi  
 d ’autres  F r u s t u l i e s ,   v iv an t  dans  le   fleuve  T e p le ,  lorsque  je  
 découvris  su r  le   m ur  du  S a lo n ,  que  l ’on  appelle  celui  de M ü h l -   
 b r u n n ,   (à  son  coté  e x té rie u r,  d o n n an t  su r  le  fleuve  et  sans  cesse  
 humecté  p a r   ses  v ap eu rs  chaudes,  montant  des  écoulemens  du  
 b a in ),  au  milieu  de plusieurs espèces  d ’O s c i l l a t o i r e s   no u rries  p a r  
 ces  v a p e u rs ,  u ne  matière  b ru n e   trè s -lu is a n te   et  trè s - gélatineuse.  
 Comme elle  couvrit  le   m u r  dan s  une  éténdue  de  plusieurs  pouces,  je  
 la   pris  po u r  u n e   au tre   espèce  d ’o s c i l l a t o i r e ,   dont  elle  avoit  le  
 po rt.  Mais  sous  le  microscope  elle  me  p ré sen ta   u n e   masse  d ’in d ivid 
 u s  de  cette  nouvelle  F r u s t u l i a ,   qui  y   étaient  entassés  sans  
 mouvement  et  sans  ordre. 
 Sa  grandeur  est  microscopique.  S o lita ire s ,  des  individus  n e   
 sauraient  guères  ê tre   bien   distingués  à  l’oeil  nu.  Mais  sous  le   mi* 
   Nouveau  terme ,  que  j’ai  adopté  pour  désigner  une  forme,  que  l’on  
 observe  quelquefois  dans  les  espèces  de  cette  famille  (Diatomées).