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 P A I i I H E l i E i A   M I N U T A . 
 P a l m e l l a   m i n u t a ,   frondibus  sparsis  minutis  he-  
 mispiiaericis,  granulis  minutis  globosis. 
 lu   laijidibus  ilimorum  Germaniae,  ut  e.  g.  F l u v i i   Tepel  eo  
 loco,  ubi  cum  fluvio  Eger  coiilluit. 
 L a   P a l m e l l a  m i n u t a   n e   diffère  pas  beaucoup  en  g ra n d 
 eu r  de  r   esjièee  p ré c é d en te ,  mais  sous  le  rap p o rt  de  la  g rad atio n   
 successive des  formes  v ég étales,  elle  est  déjà  sur  un   degré  plus bau t  
 de  perfection  e t  de  développement.  Celle-là  é toit encore su r le limite  
 de  Pr o t o c o c c i i s ,   e t  iiidiquoit  seulement  la n a tu re   d’une  P a l m e l l 
 a  sans  l ’av o ir  a tte in te   tout-à-fait.  Celle-ci a le c aractère de ce  g en re  ;  
 l ’enfoncement  des  globules  dans  u ne  g é la tin e ,  en tièrem ent  pro n o n cé. 
   La  n a tu re   a  p a r  elle  fait  un  pas  de  p lu s ,  en  fo rm an t  cette  
 gélatine  primordiale  q u i,  i>ar  les  formes  qu’elle  pren d   depuis  dans  
 les  v ég é tau x   plus  p a r fa its ,  d evient  un   élément  organique  et  nécessa 
 ire   dans  tous.  Nous  la poursuivrons  dans  toutes  ses  métamorphoses, 
   d ont  on  voit  si  b ien   la  g rad atio n   dans  les  Algues. 
 La  gé la tin e   a  pu  être  plus  développée  dans  cette  espèce,  que  
 d an s  la   p ré c éd en te ,  p a r  ce  qu ’elle  croît  dans  l ’e a u ,  qui  y   pou voit  
 d o n n e r  plus  de  n o u rritu re ;  et  les  globules  qui  étoient  d ’une  p e titesse  
 si e x trêm e  dans  P a l m e l l a   b o t r y o i d e s ,   pouvoieiit  a tte in d re   
 à  un e   g ra n d e u r  beaucoup  p lu s  remarquable  p a r  l ’enfoncement  dans  
 u n e   masse  gélatineuse,  qui  les  n o u rrisso it  à  son  to ur.  Nous  v e rro n s  
 dans  la   suite  vérifié,  que,  iiliis  la   masse,  à  laquelle les globules  sont  
 a tta ch é s,  est  m o lle ,  plus  c e u x - c i  sont  g ran d s. 
 La  suite  de formes  végétales  qui  nous  occuiie  d an s  ce  cahier,  
 m o n tre   p rin cip alem en t  le  développement  de  la   gélatine  primordiale,  
 p endant  qu e   les  g lo bules,  ou  l’au tre   élément  org an iq u e ,  subissent  
 peu  de  changement.  Dans  le  P r o t o c o c c i i s   la  gélatine  n ’y   étoit  
 pas  encore.  Dans  la  P a lm e l l a   elle  est  une  fois  créée.  Dan s  la 
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