grade aufli un peu, mais pas affez pour parvenir a 1 angle
du fautoir. . .
Il faut avoir attention à ne pas rendre trop tort le
frottement de la roue annuelle contre la batte, il faut
au contraire qu’elle tourne librement, de crainte que
l'effet du fautoir ne fe faffe pas , c’eft - a - dire qu il ne
ramené pas l’étoile à fon repos. Alors il arriveroit ne-
celïairement que la cheville pafferoit fans faire tourner
le to ile , & que la roue annuelle refteroit en arrière : il
faut d’ailleurs donner une certaine force au fàutoir pour
affurer cet effet. , , a
On voit que le mouvement de la roue annuelle n elt
point continu ; car elle n’avance de la trois cent loi-
xante-cinquième partie de la révolution qu a chaque
fois qu’on remonte la montre, ce qui eft fait pour
fimplifier la conduite de la roue annuelle: il eft d a illeurs
affèz indifférent quelle marche par faut a chaque
jour, ou quelle aille d’un mouvement continu, puif-
que l’équation d’un jour à l'autre ne différé que de trente
fécondés au plus ; mais pour contenter ceux qui pour-
roient fouhaiter que la roue annuelle marchât d un
mouvement continu : voici le moyen dont il faut faire
vifâge. On difpofera la roue de fufée de la meme maniéré
que celle à huit jours ; on ajuftera à frottement
fur le canon de cette roue un pignon de huit dents
qu’on tiendra le plus petit poflible ; on fera engrener
ce pignon a yfig. i. dans une roue b qui portera trente-
deux dents. Or comme la fufée de la montre qui va
trente heures fait un tour en fîx heures, cette roue b
fera une révolution en vingt - quatre heures : on fixera
cette roue b fur un pignon de quatre dents, lequel engrènera
dans la roue C qui en aura quarante ; celle - ci
reftera donc dix jours à faire une révolution. Cette roue
C portera un pignon de quatre dents, lequel engrènera
dans la roue annuelle de cent quarante-fix dents ; ce
pignon devra s’ajufter à frottement & porter un rö chet
comme le fait celui de la montre à huit jours, afin
J e remettre l’équation au quantième lorfqu’on aura
laiffé arrêter la montre. Le pignon de la roue b fera
mobile entre la platine & le petit pont, figure z.
■ Calibre ou plan d’une montre à équation allant un mois , fii- 4* •
Dans les montres à équation qui vont un mois, il
faut faire conduire la roue: annuelle de la même manière
que pour celles à huit jours, à cela près que
comme la roue de fufée refte cinq jours a faire Ion tour;
on fait engrener lapetite roue que ion canon porte
immédiatement dans la roue qui porte le röchet fixe
fur le pignon de quatre, & on fupprime par-la la roue
de pignon, & le pont delà roue b. On joint ici le calibre
de la montre à équation d'un mois.
"Lzfig. repréfente l’intérieur de la platine des piliers
-d’une montre à un mois fans remonter, à équation, a
répétition, à fécondés d’un feul battement, fur lequel
eft tracé le calibre du rouage.
A eft le barillet. B la roue de fufee qui a foixante &
douze dents: elle engrene dans le pignon 10 qui porte
Ja grande roue moyenne C ; c e lle -c i porte foixante
dents, qui engrènent duns le pignon de fix dents, qui
porte la petite roue moyenne D : cette roue a foixante
dents, 6c engrene dans le pignon de fix dents, qui porte
la roue de champ E , celle-ci porte foixante dents, elle
engrene dans un pignon de fix dents qui eft au centre ;
celui-c i porte la roue d’échappement F qui a trente
dents. Or le .balancier fait une vibration en une fécondé
; ainfi la roue F refte une minute a faire une révolution
; c’cft fop axe prolongé qui porte 1 aiguille des fécondes;
fur la tige de la roue de champ E eft chaffe à
force un pignon de dix dents qui pafte a la cadrature,
il engrene dans la roue de minute G qui a 6o dents,
dont 1’ajuftement eft pareil à celui de la pendule 6c de
J a montre à fécondé.
S i l’on .calcule les révolutions de ce rouage, on
trouve que .pendant que la roue de tufee fait un toiir,
ja roue d’échappement en fait 7Z00; & comme celle-ci
fait un. tour par minute, la roue de fufée refte 7 10 0
minutés, qui font cinq jours, à faire une révolution:
c’ eft le canon de cette roue qui pafte à la cadrature
(de la même maniéré que celui de la répétition à huit
jours ), il porte à frottement la roue a , cette roue
a porte vingt dents qui engrenent dans la roue by
qui en a quarante: c e lle -c i refte donc dix jours à faire
une révolution ; elle s’ajufte fur l’axe d'un pignon de
quatre dents, de la même maniéré que celle à huit jours;
ce pignon engrenneSc conduit la roue annuelle de 145
dents. La cadrature de la répétition à un mois ne diffère
pas de celle à huit jours. a y by c, d , ey font les roues
du petit rouage de fonnerie; elles ont les mêmes nombres
que celles de la répétition de trente heures.
P L A N C H E XI . cotte'e HH.
Fig. f7 . Répétition de Julien le Roy.
58. Répétition à la Stacden.
f 9. Pouffoir 6c plaque de répétition.
60. Répétition de Sulli.
6 1. Bafte levée.
6z. Répétition à bafte levée.
P L A N C H E X I I . cotte'e 11.
Fig. 6$. Sufpenfion par des refforts.
64. Sufpenfion de Graham.
6$. Sufpenfion de Renault.
Bas de la Flanche contenant des outils>
Fig. I. Bigorne. n3. V Différentes fortes de tas.
y. Grattoir.
6.
7•
•8.
9’
I r.
£ Refingles pour redreflèr les boîtes de montre.
Scie.
Charnons.
Lunette de boîte de montre.
Cuvette de boîte de montre.
Boîte de montre.
P L A N C H E X I I I . cotte'e K K .
Fig. 1 3. T o u r d’ho f loger.
14 . Une des poupées féparée du tour & garnie dune
lunette. V
i f . La fourchette du fûpport féparée.
16. Le coulant qui reçoit la fourchette.
17 . Petit tour pour rouler les pivots.
18. Arbre à cire.
19. Fraize.
zo. Arbre à vis.
n . Écrou de l’arbre à vis.
1 1 . Échopes.
z j . Arbre avec un coulant Sc trois cuivrots de difterens
diamètres.
Z4. Cuivrots.
z f . Cuivrots ordinaires.
16. Arbre lifte.
P L A N C H E X I V . cotée L L .
Fig. 17. Lime à doflier.
Z 7 . n°. z . Bruniffoir.
z9. \ Différentes limes à timbre.
3 0 . J
3 1 . Lime à lardon.
3 z. Lime à couteau.
33. Lime à feuille de fange.
34. Lime à charnière.
3 y; Lime à arrondir.
3 6. Lime à efflanquer.
37. Lime à pivots.
i 8.. Équarriftoir.
39. Alézoir.
40. Fraize.
4 1 . Autre forte de fraize.
4«. Outil Lervant pour river.
43. Poinçon pour river.
44. Autre lime à timbre.
43. Petit équarriftoir.
46. Autre petit équarriftoir.
47. Foret à noyon.
48. Foret.
49. Fraize.
30. Autre forte de Fraize.
31. Autre forte de foret.
P L A N C H E X V - cotée M M .
Fig. ç %. Compas à quart de cercle 5 une des pointes eft
à champignon.
{3 . Compas élâftique ou à reffort.
14 . Outil pour polir les faces des pignons,
. Huit de chiffre,
j 6. Compas au tiers.
3-7. Calibre à pignons.
58. Maître-à-danfer,
j 9. Compas à verge.
6q. Levier pour égaler la fufée au reffort.
P L A N C H E X V I . cotée N N .
Fig. 6 t. Clé pour remonter les montres.
61 . Outil pour polir le bout des vis.
£3. Échantillon.
64. Arbre excentrique avec fon cuivrot.
<îf. Arbre excentrique féparé de fon cuivrot.
66. Bruxelles à deux pinces.
67. Bruxelles d’une autre efpece.
d8. Porte-aiguille pour goupille.
69. Arbre pour mettre les refforts dans les barilfets.
70. Eftampe quarréç.
7 1 . Pointeau.
7z. Outil pour porter l’huile ou porter huile.
73. Crochet pour mettre les pivots dans leurs trous,
Iorfque l’on remonte line piece.
74. Profil de l’outil pour les engrenages.
7 f . L ’outil à engrenages vu en perfpeéfrve.
76. Prcffe pour river.
77. Outil pour mettre de niveau les pivots de la roue
de rencontre.
78. QutiJ pour retrouvep fa place d’un trou que l’on
rebouche.
79. Plan de la main.
80. La main en perfpeâive.
P L A N C H E X VI !. cotée O O ;
Fig. 8z. Tenailles à vis.
83. Tenailles ou pincettes tranchantes.
84. Tenailles à boucles..
8 f. Autres tenailles à boucles.
%6. Pincettes tranchantes ou à onglet.
87. Petit étau à main.
88. Pincettes.
89. Sorte de petit étau. 90. Pincettes rondes.
9 1. Pincettes à pointes rondes.
5 1 . Filiere.
P L A N C H E X V I I I . cotee P P.
Fig. 93. Élévation de l’outil pour placer les refforts de
pendules dans leurs barillets, vue du côté de la
manivelle & de l’encliquetage : la partie inférieure
fe pjaçe entre les mâchoires de l ’étau. 94. Le même outil vu du côté oppofé, c’eft-à-dire du
côté dq tourillon fur lequel s’enroule le reffort.
9Ç. Prpfil du même outil vu du çôté qui eft tourné*
vers l'ouvrier qui en fait ufàge.
96. Rcpréfentatiop perfpcéHve de l’outil fèrvânt pour
placer les reftorts de montres dans leurs barillets :
Il y a Je meme un encliquetage du côté de la manive
lle , & de l’autre bout uhe-boîte qui reçoit le
quarré de l’arbre du barillet, 6c fur çet arbre un
reffort ployé prêt à être mis dans un barillet.
Bas de la Flanche.
Machine de Fifivention deM.Gouflîer pour mettre
les roues de montres droites en cage, c’eft-à-dirc pour
faire que leurs arbres ou axes foient perpendiculaires
aux platines.
Fig. A. La machine vue en perfpedtive, 6c garnie de la
main qui tient la montre.
B. Profil de la même machine : la partie inférieure qui
eft épaulée dans tout fon pourtour, eft reçue entre
les mâchoires de l’ctau, Iorfque l’on fe fort de ccttc
machine.
a a. Le porte - poinçon de forme trapézoïdale vu pat
le devant ou côté de la petite bafe du trapeze : on
Voit à la partie inférieure la vis qui affujettit le
poinçon qui eft repréfenté à côté ; cette piece doit
ctre parfaitement dreffée fur toutes les frices, &
couler à frottement dans les mortaifes en trapeze
qu’elle traverfe ; fa dire&ion doit être perpendiculaire
au plan de' la bafe fur lequel la main eft
pofee.
b b. La même piece ou porte - poinçon vû du côté de
la large face à laquelle s’applique le reffort de com-
preflion qui fait appliquer les faces obliques du
trapeze fiir celles des mortaifes.
c c. Le reffort vû en perfpeétive i les deux extrémités
terminées en fourchettes, embraffent les bras d^ns
lefquels les mortaifes font pratiquées ; l’ouverture
du reffort reçoit le porte - poinçon.
C D . Plan de la bafe de la machine vue par-deffùs. L ’ouverture
C communique avec cinq autres ouvertures
pour pouvoir excentrer à volonté la main
qui porte la montre & amener tel point que l’on
voudra de la fürface des platines directement au-
deffous du poinçon. D eft la fèétion du montant
qui porte les bras.
E. Ecrou à oreilles fervant à affujettir la main fur I*
bafe comme on voit au profil yJ ig . B.
F. Platine de deffous de la main; fon ouverture reçoit
la vis qui eft placée au-deflus : cette vis après avoir
traverfe cette platin^eft reçue par l'écrou E ; cette
piece doit être un peu emboutie en creux afin de
ne porter que par les bords : il en eft de même de
la face inférieure de U platine qui porte la main.
G. La vis qui travççfe la main placée au-deffus, & la
platine F qui eft au-deffous la partie non taraudée
de cette v is , occupe l’épaiffeur de la bafe C , dans
les ouvertures de laquelle elle peut fe promener 6c
'être fixée où l’on veut, pour excentrer la main 6c
la montre qu’elle porte.
H. La main en perfpe&ive & non garnie d’une cage
de montre, comme dans lafig . A. La vis G traverfe
en-deffus la platine fur laquelle la main eft montée
& foutenue parallèlement par trois piliers. Entre
ces piliers font les trois écrous à gaudrons, au
moyen defquels on ferre les griffes qui fâifîftènt la
platine de la montre ; les entailles des griffes doivent
être dans un plan parallèle à la bafe de la
machine, afin que le porte-poinçon foit perpendiculaire
aux platines des cages de montre que
çes griffes reçoivent.
UJage de cette machine.
Suppofons qu’un trou de pivot dans la petite platine
d’une montre, figure A , ait été rebouché & qu’il foie
queftion de retrouver le point où il convient de percer
un nouveau trou pour le pivot, de maniéré que la tige
de la roue qui y fora placée, 6C dans le trou, de l’autre
platine dont on cherche le correfpondant, foit perpen-^
diculaire aux mêmes platines. On commencera par placer
la grande platine dans les griffes de la main où elle
fora affermie par les vis qui forvent à ferrer les griffes j
enfûite ayant deflerré la vis E au-deffous de la bafe, on
promènera la main fur cette bafe 6c on la fera tourner
for elle - même jufqu à ce que le point dont on cherche
le correfpondant foit amené au-deffous du poinçon que
Ton y fera entrer légèrement. On fixera la 'main dang