
C. 'Modèle d'enclume de forge que l’on moule dans le
fable du même fèns dont il eft tourné dans le def-
lèin, l’anfè ou poignée tournée en-haut ; il eft formé
de plufieuvs pour qu’il foprlta npcluhse sl éagfleèrm ; bllaé elos ncgoumemure tuontea lcea ilelfet
-dcelu tmroei,s plaiqésu eqlulea terne tpreo ucde’usn, lap iéb adiaen Ls 1l eK fdtoe clk’e, na-
ddeix l-’ehnuciltu mpoeu cdeasn se l^aq luoanrgruée.,u cr eI Cqu,i LefHt la, gdreo fdleèuuxr
piés depuis la ligne CH des deux côtés oppofes;
elle va en rétrécifïànt dans la hauteut de feize poucpeosu,
c Secs f, èe nréfdburtiet eqnu eE l &a t eanbl eF Eà Fla dlea rfge enucrl udme eq au adtirxe-
huit pouces de long fur quatre pouces de large.
Apres avoir fouillé dans le fable de devant du fourneau
un efpace convenable dont on aura drefle le
fond, on y place de niveau le modèle, autour duquel
on bat du fable pour former les côtés, on ar-
rafe le deftus, on retire enfuite la table EF, faite
d’un bois plus dur que le refte du modèle, pour
qu’il foit plus lifte, & que le fable qui fè moule
•contre cette partie foit bien uni, d’où dépend la
perfection de la table de l’enclume; on retire en-
fuite le modèle par la poignée AB, fixée par les
deux montans C D à la plus longue face de l’enclume,
car la table eft un peu oblique à fa longueur,
ce qui favorifè la fortie du modèle ; on donne
*pdoe ul’re nlac lmumême.e raifon un peu de dépouille au corps
Pour rendre les tables des enclumes plus parfaites
& éviter les peines que l’on prend pour les
redrefler 8c les polir, on pourroit former en terre
le moule de cette*partie. Les terres de qualités re-
quifes feroient moulées fur un morceau de glace
de miroir de la grandeur de l’aire, en y appliquant
fucceflivement différentes couches de terre fine
avec le pinceau, 8c enfuite plufîeurs autres cou•
dchee sg ldaec ete rfreer polnuts écboimfèmléus npe o; ulers bno’arvdso idru p mooinrct eadue
vives arêtes. Il n’y a guere lieu de douter que ces
dplea nlac hpeasr tidee E t eFr,r e8 cp flaéccéheése sd a8ncs clhea umffoéuelse cvoins-vàe-nvais
blement avant d’y coule* la fonte, n’aient toutes
les propriétés convenables pour procurer des enclumes
dont les aires fbient planes 8c unies.
7. Modèle d’un marteau & moule du noyau de l’oeil.
Le marteau dont la tête k il a douze pouces en
quarré, confèrve la même grofleur depuis / 8c l
jufqu’en g 8c h, enfuite de même que l’enclume il
s’étrécit dans la longueur de huit pouces jufqu’en
ef où il n’a plus que quatre pouces de largeur fur
feize pouces de long; il eft percé d’une mortaife
gdee ,d dixe-fhtiuniéte p ào ruecceesv doeir lloen mg afnucr hfeix &po ulecse cs odines lqauri
fdeur vmenatr tàe al’ua flduojeittt iêr trdea nfsa lb’oeriqilu ;é el ac opmanmnee ocue lltea bdlee
lm’eannciléurmé,e ,a l be sla m. paortieganuéxe éptoanutr rmetoiurelér sl ed me load èmlee mdue
marteau de dedans le fable, cd les montans qui
adtètlaec hefetn rte ltair péo digun méeo auul em, oodnè plela. cAe pdraèns sq cuee dlee rmnioer
llees c hmaêflmîs ems qnu, ed ocenltl else sd ed ilm’oeenilf,i oonns Jien tpélraiceeu rdees fmonat
niéré dans le moule, que fa partie inférieure entoure
le Cible qui eft entré dans l’oeil du modèle,
& étant bien pofé de niveau & parallèlement aux
faces du moule, on l’emplira de fable battu avec
la batte pour qu’il prenne de la confiftencec ; on
décrochera enfiiite les quatre crochets antérieurs
b1 l»a bles3. » O4 n, &en lleesv eqruaa ftraec ipleomfteénrite ulerss qquuia tfroen tp fièecme-s
de chaflîs, 8c il reftera une maffe de fable qui formant
comme une île au milieu du métal fondu,
lcoerfflàqiure’o pno cuoru pleoruav loei mr la’ertmeamua yn crhéefer.rvera l’oeil né-
P L A N C H E VI.
Cette planche & les deux fuivantes dont les numéros
des figures fe fùivent,contiennent les outils Sc les opérations
particulières au moulage en fable dans des chaflîs. Fig. 1. Batte quarrée; elle eft de bois Sc.eft allez fèm-
biable au battoir dont les blanchifleufès fe fervent,
au-deffous eft fon plan; cette batte fert à comprimer
le fable lorfqu il eft amoncelé dans les chaflîs
à laïiauteur de leurs bords.
a. Batte ronde faite comme un pilon; cet outil fèrt à
fouler le fable dans les chaflîs entre le modèle 8c
les planches qui les compofent ; on voit auflî fou
plan au-deftbus.
5. Batte à parer ; elle eft mince 8c plus étroite, 8c plus
aiongée que la batte quarrée ; on s’en fert pour
planer differentes parties du moule.
4. Batte à anfè, de même efpece que la précédente;
elle fert à battre le fable autour du modèle des
ailles : le plan de l’une & de l’autre qui peuvenc
facilement fè fuppléer l’une l’autre, eft au-deftbus
de chacune.
y. Pafle-par- tout ; forte de batte platte moins épaiflè,
& dont le manche eft plus long qu’à la batte quar-
rée dont le pafle-par-tout eft une efpece; cet outil
fert à fouler le fable entre les côtés du chaflîs
où la batte ronde ne pourroit point entrer ; celui
que la figure repréfènte eft deffiné fur une échelle
double.
t>. Couteau à parer; ce couteau n’a rien de particulier
; il fert entre autres ufitges à couper le fable
qui eft au-deflus du jet, & à y former comme une
trémie qui en élargit l’ o.uverturè.
7. Gouge 8c outil qui eft convexe d’un côté 8c concave
de l’autre, comme un demi-cône creux, fert
à vuider le fable qui remplit les trous des chaflîs
où les gougeons qui fervent à en racorder les différentes
pièces doivent, être reçus : cet outil eft
mal repréfènte, il paroit être un poinçon triangulaire
au - lieu d’une gouge circulairement concave.
5. Marteau; il n’ a rien de particulier; on fè fèrt du
bout de fbn manche auflî - bien que de la tête ou
de la panne, félon l’occafion.
p. Planche à mouler vue par le deflous, ou du côté
qu’elle s’applique à la table à mouler ; elle eft.
fortifiée par deux barres arrêtées avec des clous;
ces planches, ainfi que celles qui compofent les
chaflîs, font ordinairement de lapin.
10. Plan du chaflîs de corps dans lequel on moule le
corps de la marmite, A B les poignées par lefquel-
les on porte le chaflîs pour le retourner, C D les
couliflès .pour recevoir les coulans de la fauflè
piece de deflous.
Les figu res qui fuivent depuis ti. jufqu’à if.
font les différentes pièces du chaflîs repréfèntées
en perfpeCtive 8c placées les unes au-deffus des autres
dans l’ordre où elles fe fuccedent.
1 1 . La planche à mouler vue par le deflîis.
il. La fauflè piece de deflous dont les quatre parties
font affemblées à queue d’hironde, a b c les gougeons,
qui avec les coulans ef, g h fervent à racorder
cette piece avec le chaflîs de corps, d crochet
pour attacher à l’anneau E de la fauflè piece de
deflùs; c’eft à la faulfe piece de deflous que l'on
moule le noyau qui forme le vuide de la marmite.
13 . Chaflîs de corps vu par le côté de la couliflè D D;
toutes les planches qui compofènt le chaflîs font
aflèmblées à queue d’hironde, les angles font fortifiés
par huit équerres de fe r, quatre en-haut &
quatre en-bas: de plus, chaque face eft garnie de
deux barres de bois fixées aux planches du chaflîs
par des clous, c’eft vers les deux angles oppofés GG
de la partie intérieure que l ’on dirige les deux parties
du modèle où doivent être placées les anfes,
a b c les trous qui reçoivent les gougeons de la
fauflè piece de deflùs.
14 . Le même chaflîs de corps vu du côté de la poignée
A ; C D les couliflès, a b c les trous pour recevo
ir les gougeons de la fauflè piece de deflùs.
1 f . Fauflè piece de deflus dans laquelle on moule le jet
8c les évents; elle eft tournée du fèns convenable
pour s’adapter à la figure 13. fa partie inférieure
eft garnie de trois ou quatre gougeons qui doivent
ednu trcehra fdlîasn ds ed ecso trrposu,fsi gp*ra 1ti3q,ués au bord de deflus
P L A N C H E V I I .
opCéreatttieo npsl apnochuer 8mc olau flueriv eannt efa cbolen tiuennen emnat rlma ifteu itaey danest piés 8c anfès.
Fig. 16. Modelé de corps de marmite; il eft de cuivre
jaune ou laiton, il doit être exactement de l’épaif-
feur que 1 on veut que foient les marmites de fonte,
bien arrondi & poli autour; 1 ,2 , 3, les trois
tdrroaugse ooiùr .qouni aredçaopitte leless amnfoèdsè.les des piés, 4, y le
17. Modèle des anfes deflinées fur une échelle double,
abc modèle du haut de l’anfe, la partie arrondie
bc paflè a-travers d un trou rond pratiqué dans le
rderfatge edoairn sd ul’ imntoédrièeluer, dl’ua umtroe dpèalret i;e lqeu id eefflto uqsu adrer élea
partie arrondie eft percé en c d.’une mortaife pour
recevoir le tenon quarré d de l’autre partie de
lame, d e/ deflous de lanfè, de partie arrondie
qui, introduire dans un trou par le dedans du modèle,
va le reunir a 1 autre partie abc pour former
l’anfe complette ABC, dont les parties quarrées
AmaDrmC itfeo n&t leens -pdaerdtiaesn sa rdruo nmdoiedsè elen -ddue choorrpss. de la
18. Modèle d’un pié de marmite auflî fur une échelle
double, a b le pié 8c fon patin vu par le devant, a
le tenon quarré qui entre dans un des trous 1,2,3,
du modèle du corps,fig. \6.cdie même pié vû
par la partie oppofèe, c le tenon quarré, d le patin,
epUie §eƒ l.,e qPuiee 8pc afro na npaaltoing ifeé poanré sa ul’ruoni td de ûl ’anuotmrem; eler
jambe, pour laifler au patin le nom de pie\ h coupe
cranfverfale d’un pié, pour faire voir qu’il eft coin*
pôle de trois gaudrons féparés par quatre canne-
cJuortees d u& c ednutnree dfua cfeo npdl adnee laA m, qarumi ieteft. tournée du
ïp. Première opération pour mouler le corps de la
cmhaarfmlîsi tpe;o uorn laa iffluepr pvroimiré l ela mploadnèclhee B a ndtaénrsie fuorne dines
térieur ; le mouleur étant donc pourvu de fable de
qualité convenable, ainfi qu’il a été dit ci-devant,
8c d un fie de crin contenant du frafil ou charbon
pulverne 8c tamifè, ou bien de la pouflîere ou cen-
dhrae l qesu id es’sa tftoaucrhnee aauuxx àm fuerrs. &Le f muro leusl ecuhra prpoefen tlees m deos
dèle B de la marmite dans l’intérieur du chaflîs,
lIaoqnu eolulev leer tcuhraef lîpso efféte p ofufer ; lale ps ltarnocuhse d àu mmooudlèelre fouùr
doivent etre^ les anfes tournées vers deux angles
toopupto fdees dfrea fl’iiln, tpéuriise uilr dreum cphlaitf llîes ,c hila fflaîsu pdoeu dfareb lele,
oc cela en différentes fois, pour pouvoir plus facilement
le fouler ou le comprimer également en fè
lcrvant de la batte ronde dans les angles du chaftis
v«ce rdsu l ep maifllieeu-p daers- tcoôutets ddaun cs hlaefslî se nodùr loai tbsa,-t tec ormonmdee
cnoe upcehuet ap taasf feern lter efarb, liel Ac ojnuftiqnuu’àe caei nqfui ’icl oauict heen tpièar
rement rempli le chaflîs jufqu’à la hauteur des
oords, alors il applanit le fable avec la batte plate
rorco uiasr tajfuça rareus cdhua fmlîos daèvleec puonuer rreécgelvé;o i1r ,l e2s , te3n, olness
S B des modeles des piés, 4 deux des quatre
'ao S °US/ e^mcs- a recevoir les anfes.
’ rempnuf ^dter ^lVaLbii1lép roénc émc,oeuntl-e AlePsr èpsi éqsu e& l eo nc hpalfalcîse elfet
vdHanrr »f °SU trr ocuclsad u0, 1m tooud,eel ed aonùs l,eesf àpbiéles pdoouivre dnét cso’iai-- d i / ’ on place les modèles des piés qui font ou
o „ w r j °U “ r ^ondu S on B entrer les tenons
mtout Sm danS CiS ntrOU S du mode,e> on™ bat du fable l’extrirti CS Pies avec du frazin pour enw faiciil itleesr «on. bur les piés on place les patins dont
la furface doit affleurer celle du chafiïs, on place
efonnfu ietep aJief fmeuor ddealnesX lda up jaertt ifea itc eeinn tfroérem qeu id se’ acpopilni;
que a la convexité du fond de la marmite eft
d’environ deux lignes, & fon épaiffeur par le haut
d environ un pouce, fa faillie au-deflùs du chaflîs
eft d environ deux pouces, H le modèle du corps
de la marmite , 1 , 3 , deux des piés que l’on doit
ilam palgainncehr e càa mchoéus lpear.r le fable, G G le chaflîs, AA
21. La même que la figure précédente, mais repréfèn-
tpeaet inens pdelas nt,r oAi sB pleisé sp ;o iiglsn édeesv droui ecnhta fêltîrse, Té gVa uYx l8ecs mieux formes ;X emplacement du jet.
22. Le même chaflîs chargé de la fauflè piece de deflùs.
Apres que le moule eft dans l’état de la figure
precedente, & ayant replacé le modèle du jet, on
joint la fauflè piece que l’on fait racorder par des
gougeons qui entrent dans les trous correfpon-
dans-, faits au-deflîis du chaflîs ; & ayant faupoudre
de trazm pour empêcher que le fiable dont on va
rcehmafplîlsi,r olan feamuflpèl itp iceceett en ep ies’caett adceh efa balue qfaubel el ’odnu
tafle avec la batte ronde 8c la batte plate jufqu'à
ce qu’il affleure le deflùs du chaflîs; on drefle le
fable à la règle & avec le couteau à parer, on forml’oen
cdoécmomuver eu np aer ncteo nmnooyire na;u -edne fcfeuts é dtaut ljee mt, oquulee
du dehors de la marmite eft achevé, à cela près
que les anfès n y font point encore placées, D D
coiiliflè pour la fauflè piece de deflous, E crampon
pour les crochets des coulans de la fauflè piece de
. bdleafbloleu sc ;o iull iyfl èa àu lna ffèamceb olapbploe fcérea.mpon 8c une fem-
23. Le moule de la figure précédente retourné fens-def-
fmusit-ed:e pfloouurs , yo and dapécteoru vlerse ml’iondtéèrleiesu dre Ms a dnef elsa &m alers
mouler, on creufe le fable du moule en b 8c en d
jufqu a ce que les trous du modèle qui eft encore
vuide foient à découvert extérieurement ; on introduit
par le dedans de la marmite les deux pièces
qui compofent le modèle d’une anfè, ayant
attention de faire rencontrer le tenon & la mor-
toife de leurs parties extérieures ; on enfable bien
ces parties que 1 on a auparavant fàupoudrées de
frazins, on taflè le fable avec une batte, on le
redrefle à la regie ; c une des anfes placée dans fes
trous , a un des trous du modèle .pour recevoir la
piece de deflùs de l’autre anfe, C , D, les couliflès,
E un des deux crampons de la fauflè piece de def-
fpiiosi gqnuéie se fdt um cahianftleîsn.ant deflous, A une des deux
24. La fauflè piece de deflous tournée deflus. Cette faufilé
piece s’adapte au moule précédent, au moyen
des coulans E F qui rempiiflent exactement les cou-
lifles CD. Les crochets ed des coulans dont on ne
vcroaimt qpuo’nusn Efe duel dlaa nfasulafl èf igpiuercee, dse’a deeefrlùosc.hentdansles
Avant de remplir l’intérieur de la marmite, on
rperteimrei èlerse mpooudrè ldeésg daegse ra lnef ètesn, olan pda r,t ifeig c.e iynjt réed e; llaa
mortaife de la partie droites , qui fort alors aife-
ment : la forme des deux pièces qui compofènt le
mdioredcetliéo nd ’iul nceo nanvfiee nfot idt ea flleèsz tciroenrn hoóîtrrse ddua nsm qoudeèlllee
pour ne point troubler l’ordre du fobie dans lequel
elles ont été moulées : les quatre pièces qui compofent
le modèle des anfès étant retirées, on bouecmhep
lêecsh oeur vqeurteu rlee sfa abvlee cd odenst toanm vpao nfos rdme elra ilnee n opyoauur
ne s’introduife dans le vuide où les anfes doivent
rfeie uforr dmee lar. mEanr mceitte é atvaet c& du afyraafnint ,f aounp lo’eumdrpel itl ’dine tféable
, quel on taflè a differentes reprifès avec la batte
ronde, on met du fable neuf dans le fond de la mar-
mke comme glus capable de réfifter à la chute du
métal fondu qui, Iorfque l’on coule, entre dans
le moule par cette partie. On continue deremplir
toute la foufle piece dont le fable foit corps avec