
i:o yc t, 'ç biIlôt cm b'ioe de pierre fùr lequel eft pofé
Tccuelfe à mouiller, o refouloir de la chaufferie, Z ce
refouloir qui, ainfi que le refouloir/) de l’autre chaufferie
, eft Une flaq ue de fonte pofée à fleur du fol
•de la forge ; les deux refoulons communiquent fun à
d'autre par une longue plaque de fonte fur laquelle on
peur traîner les pièces d’un refouloir à l’autre, r pièce
■ de bois contre laquelle on appuie les tenailles, s banc
pour repolèr les ouvriers, t autre piece de bois pour
p o fe r les ringards, n plan du pilier qui foutient line
•ferme du comble, rn plan de la petite attache du drofme
•de l’autre forge. L ’eau qui a fait tourner la roue du marteau
8c la roue des foumets s’ écoule par les canaux fou-
terreins "W, W , qui ainfi que le canal O aboutiffent
au fous-bief, V empellemenf de décharge pour évacuer
l’ eau du b ie f fupériear lorsqu'elle vient avec trop d'abondance
ou que la forge eft en chômage, F , E , E , G ,
«différentes portes tant de la halle au charbon DD que
de la forge.
P L A N C H E I L
Coupe longitudinale de la forge & des deux halles à
charbon par le milieu des portes A, B, C, DT/, marquées
•des memes lettres dans la Planche précédente, A A halle
à charbon, E , E , portes pour amener le charbon dans
la halle, p " porte pour fortir de la forge, F reflort ou
perche flexible fufpendue à une autre perche par une S
o u crochet de fer; cette féconde perche ainfi que le
reflort porte d’un bout dans le mur de la halle, 8c de
l ’autre fiir un des entraits qui Apportent le comble de
la forge, l’extrémité du reflort fùfpend le balancier D
des foufflets 8 & 5? aux extrémités duquel ils font fiif-
pendus par les doubles crochets, g arbre de la roue
des foufflets; on voit les trois cames qui abaiflènt alternativement
le foufflet anterieur, 10 ouverture dans le
comble par laquelle pafle la bafcule qui répond à l’em-
pellement K dans la ■Planche précédente ; cette bafcule
abaiffée ou élevée par le moyen d’une bielle pendante
près le pilier a fd e la chaufferie produit un effet oppofé
fur la pelle de l’empellement K , on modéré de cette
maniéré le jeu des foufflets, que l’on peut même arrêter
totalement en élevant l’extrémité de la bafcule qui eft
en-dedans de la forge.
L a cheminee \ \ 1 de la forge eft quarrée, fon tuyau
-de meme forme traverfe le toit, elle doit être fondée
fur un terrein fèc 8c folide ; au défaut de la première
condition on pratique une voûte fous le creufèr, comme
il a été dit dans la fedtion des fourneaux ; les piliers a f
cb qui foutiennent le devant de la cheminée, doivent
être conftruits folidement en quartiers de pierre, ou
pour le mieux en plaques de fer coulées de forme &
de grandeur convenables que l’on aflied les unes fur
les autres avec du mortier, les piliers portent les mara-
ftres e fh ou bandes de fer fondues exprès, e la mara-
ftre du devant, j h les maraftres en retour, la première
du côté de la tuyere, la féconde du côté 'du contrevent,
dont le deflôus eft entièrement ouvert ; c’eft fur
ces trois maraftres ôc le mur de clôture que font elevés
les quatre murs qui forment k cheminée ; le devant eft
encore garni d’une maraftre a b pofée obliquement,
fur laquelle on conftruit un petit mur d d pour garantir
les ouvriers de la grande ardeur du feu, & mieux renfermer
les vapeurs, filmées, ôc étincelles de charbon
dans 1a capacité de la cheminée ; l’élévation de la maraftre
a b eft en a d’environ quinze pouces au-deflus de
la plaque qui forme le devant du creufet, & de l’autre
côté en cb l’élévation eft de trois piés, la diftancc entre
les piliers du devant eft de fix piés, & la largeur
de la cheminée prife de dehors en-dehors eft de neuf
piés, les piliers a^ant dix-huit pouces d’épaiflèur ; cette
largeur de neuf pics eft égale à la profondeur de la cheminée
depuis le devant jufqu’au mur où elle eft adofïee,
J ’efpace vuide au-deffous de la maraftre en retour h qui
eft celle du côté du contre-vent eft de cinq piés de haut,
la maraftre étant pofée à fix piés au-deflus du re z -d e -
chauiré; la hauteur de l’aire de la chaufferie au-deflus
du rez-de-chauffée eft de douze pouces.
Le chiffre 7 indique l'ouverture pratiquée dans le
snur du fond de la cheminée par laquelle on introduit la
gueufe que l’on doit affiner. Le chiffre <? indique une
fourchette ou y grec , dans laquelle on décraffc les ringards
qui ont été plongés dans le creufet, & qui en ont
rapporté du fer fondu , cette fourchette eft plantée dans
la plaque qui forme le devant de l’aire de la chaufferie •
au-deffous de cette plaque eft une petite embrafure au
fond de laquelle eft le ch io , par lequel on donne écoulement
au laitier fuperflu, ou à la fonte dans les macérations
, cette embrafure eft notée par le chiffre 13 .
A-travers la partie ouverte de la forge comprifeentre
la cheminée 8c le mur c , on voit une partie de la huche
M qui fournit l’eau à la roue N à augets de l’arbre du
marteau ; on voit au-devant les principales pièces qui
compofènt l’ordondu marteau. 1 1 fommet de la grande
attache. 4 & j bras buttans de la grande attache ; ces pièces
s’aflemblent à tenons & embreuvement dans les faces
latérales de la grande attache, 8c par le bas dans une fà-
blicre, ou fur les traverfines qui embraflent le pié de U
grande attache. A coupe du drofme. 1 & 1 les deux jambes,
la première la jambe fur la main, la fécondé la jambe
fur l ’arbre. Le chiffre 1 indique auffi l’extrémité du refi
fort & la tête du marteau qui eft pofé fur l’enclume w.
la hus ou hurafle qui embrafle le manche du marteau.
1 1 la clé tirante qui réunit les jambes,& les ferre dans les
entailles du drofme. Sous le drofme il y a un morceau
de bois dans l’entaille duquel la clé pafle; ce morceau de
bois fe nomme tabarin. 14 coins q*ui fervent à fixer la
partie inférieure des jambes dans les mortiers de la croifee.
3 tourillon &empoifle de l’arbre delà roue du mac-
teau ; l’arbre eft garni de quatre bras , chacun revêtus
d’un fabot qui eft fixé par un anneau de fe r , dans lequel
on force autant de coins qu’il eft néeeflaire pour rendre
le tout inébranlable. C porte pour communiquer à la
halle à charbon de l’autre chaufferie. DD halle achat-bon.
D” porte extérieure de la halle.
Bas de la Planche.
Toutes les figures repréfentent en pcrfpe&ive les différentes
pièces tant vifibles que cachées qui compofènt
l ’ordon, deflinées fur une échelle double.
Fig. 1. Parties des traverfines que l’on a fradturées, leur
longueur n’ayant pas pu tenir dans la Planche, on y
voit les entailles A qui embraffent le collet de la
grande attache ; ces traverfines ont douze pouces
d’équarriflage.
1 . Le pié d’écrevifle, forte piece de bois fourchue ; les
fourches a 8c b qui portent fur les traverfines em-
braffent le bas de la grande attache , qui eft reçue
dans l’entaille c ;d u fond de l’entaille c jufqu’à l’extrémité
d de la mortaife d e il y a deux piés & demi,
la mortaife d e de deux piés de long, fix pouces
de large, reçoit le tenon inferieur du court carreau
de meme dimenfion. Le collet g eft reçu dans
une entaille pratiquée au milieu de la croifee dans
laquelle le pié d’écrevifle eft encore retenu par k
tête f
3. A La grande attache vue par le devant 8c par le côté
de l’arbre de laroue du marteau ; la grande attache a
dix-huit ou vingt pouces d’équarrifl’age fur environ
dix- huit piés de longueur : la tête k paffe au-deffous
des traverfines qui embraflent lecollet C c. La partie
quarrée au-deflus du collet eft embraflee par les
fourches du pié d’écreviflè. E mortaife embrevée
qui reçoit un des bouts du culard. D mortaife qui
reçoit l’extrémité du reflort. F G mortaife de trois
piés de long fur fix pouces de large pour recevoir
le tenon du drofme. H une des mortaifes embre-
vées pour recevoir la partie fupérieure des bras bu-
tans de la grande attache ; le haut eft terminé en
pointe pour mieux égoutter les eaux pluviales.
3. B La même grande attache vue par le côté de la jambe
fur la main, 8c le côté de la jambe de taupe op-
ofée au devant, k la tête. C c collet qui eft em-
raffé par les traverfines qui font au-deffous. f g
mortaife pour recevoir le tenon du drofme vue du
côté de la fortie du tenon. H mortaife embrevée
pour recevoir le bras buttant du côté de la main, g ï
autre mortaife auffi embrevée pour recevoir le bras
buttant, dit de la taupe, fut laquelle il porte par
fon extrémité inférieure.
Le court carreau & le culard.
4. Le court carreau de deux pics d’equarriffage a fix ou
fept piés de lo n g , non compris les tenons A & E
de fix pouces d épaiffeur. Le tenon A eft reçu dans
une mortaife de deux piés de long fur fix pouces de
large, pratiquée a la face inférieure du drofme, 8c
le tenon E eft reçu dans la mortaife d e du pié d’é-
creviffe qui eft au-deffus. B mortaife de douze pou -
ces en quarré pour recevoir la queue du reffort,
f ië ’ IO> Cette mortaife eft percée d’outre en outre
8c un peu en montant pour fuivre la direéfion du
reflort. C autre mortaife qui traverfe auffi d’outre
en outre les faces latérales du court carreau pour
recevoir la d é du reflort ; cette mortaife qui a dix
pouces de haut fur fix pouces de large, a fon fond
horifontal élevé de deux piés au-deflus du rez-de-
chauffée, ou de la furface fupérieure du pié d’écrc-
viffe ; l’autre mortaife eft un peu plus élevée. D
mortaife embrevée de dix pouces de haut, ayant
huit pouces de large, pour recevoir le tenon 1 du
culard F auffi de huit pouces de large 8c dix pouces
de haut fur deux piés & demi de lo n g , ce qui eft la
diftancc entre la grande attache & le court carreau.
1 autre tenon du culard pour être reçu dans la mortaife
E de la grande attache. Le culard dont la fitua-
tion eft horifontale, eft élevé de douze pouces au-
deflus du pié d’écreviflè.
j . Le drofme, forte piece de charpente d’environ trente
piés de long, non compris les tenons qui font à
fes extrémités, deux piés d’equarriflage au gros
bout en A , réduits à vingt pouces de l’autre côté
en A A B le tenon qui eft reçu dans la mortaife F G
de la grande attache, dont on remplit le vuide avec !
des coins qui compriment Je drofme fur Je court j
carreau, a partie du drofme à la face inférieure duquel
s’affemblele tenon A du court carreau de deux
piés de long fur fix pouces d’épaiflèur, & autant de
longueur dans une mortaife des mêmes dimenfions :
cette partie a quatre piés ôc demi de lo n g , deux
piés pour le court carreau qui affleure les entailles
ou encoches C D du drofme ; les deux autres piés 8c
demi font pourl’efpace qui eft entre le court carreau
& la grande attache les entailles E deftinées
à recevoir le haut des jambes ont vingt pouces de
long de C en D , & fix pouces de profondeur , en
forte que fe bois qui refte entre les deux encoches
a un pié d’épaiffeur : la partie F ou ^ de vingt pouces
d’équarriflàge, eft terminée par un tenon G de
fix pouces d’épaiffeur, qui eft reçu dans la mortaife
, de la petite attache imfig. 1 1 .
6‘ La croifee, la clé tirante 8c le tabarin. A B la croifee
de fept piés de long fur dix-huit ou mieux vingt
pouces d’équarriffage. c mortier ou cavité pour recevoir
l’extrémité inférieure de la jambe fur l'arbre,
cette ouverture a dix pouces de large, autant de
profondeur, & douze pouces de longueur dans 1e
fens A B : fes bords font garnis de bandes de fer affermies
parles cerceaux 1 , (*; i ,7 de même métal.
d entaille ou encoche d’un pié de large fur huit
pouces de profondeur, pour recevoir le collet g
du pié d’écreviffe ,Jîg . 1 , qui a fes mêmes dimen-
fions : e autre mortier de même largeur 8c profondeur
que 1e précédent, ayant dix - huit pouces de
longueur ; c’eft dans ce mortier qu’eft reçue la partie
inferieure de la jambe fur la main , où, ainfi que
1 autre jambe, elfe eft fixée par des coins : fes bords
de ce mortier font auffi garnis de bandes de fer retenues
par les cerceaux 3 , 8 ; 4 , 9. Les mortiers
font éloignés de dix-huit pouces de part 8c d’autre
du milieu de l’entaille d y en forte que l’efpace qui
les fépare eft de trois piés. Les encoches que l’on
^ °h au-dcflbusde la lettre f 8c près fe chiffre y, font
dellincs à recevoir les longrines enterrées qui fortifient
tout l’affemblage de la fondation de l’ordon :
ou-bien fi les longrines fe rencontrent fous fes mor-
tiers, comme on le voit dans k Planche fuivantc,
on fait les encoches peu profondes à la fàee' inférieure
de la croifee entre les cercles ou anneaux
6 > 7 > & ceux défignés par fes chiffres 7 8c S.
La clé tirante qui eft repréfentée au-deffus» laquelle
traverfe les jambes, a fix pouces de haut file
trois pouces de large : la tête a eft plus large ; elle è lf*
percée d’une mortaife b c pour recevoir une autre
cle qui la tient en état, en fàifànt appliquer fes jambes
au fond des entailles du drofme.
Au-deffus eft fe tabarin ƒ d de dix-huit pouces dâ
lo n g , d’une largeur égale à ce qui refte de bois au
drofme , après que fes encoches ou entailles font
faites. Son épaiffeur eft de fix pouces. L’entaille e
de trois pouces de large & autant de profondeur reçoit
la partie de la clé qui eft entre fes jambes, en-
forte que fe tabarin qui s'applique à la face inférieure
du drofme empêche qu’il ne foit meurtri par le
contaét immédiat de la clé tirahte qui faitroic bientôt
endommagé fans l’intcrmede du tabarih que
l’on renouvelle aifément, & dont la dépenfe n’eft
en rien comparable à celle d'un drofme. •
7* Les jarrçbes, A B la jambe fer l’arbre vue par fa fàce
intérieure relativement à Ja jambe oppofee C D quf
eft la jambe fur la main ; fes jambes ont dix pouces
d’équarriffage réduits à fept pouces vers le haut
A & C qui fe place dans fes entailles du drofîne;le
bas des jambes qui entre de dix poücés dans les mortiers
de là croifee eft également réduit à fept pouces
pour laiffer place aux coins avec lefquels on le saf-
fermit.
Chaque jambe eft percée de deux mortaifes de
quinze pouces de long, cinq pouces de large &
quatre pouces de profondeur, pour recevoir les
boites de fonte qui fervent de crapaudineàlahus ou
huraffe du marteau ; la partie inférieure de ces mortaifes
eft élevée de huit pouces au déffus de l’ouverture
des mortiers ou 18 pouces au deffus de leur»
fonds où defeendent fes exrémités B D des jambes:
ces mortaifes ou encaftrures font bordées-de bandes
de fer affujetties par fes cerceaux 1', z ; 3 , 4 *
f , < î,7 , S chaffés à force ; fes fupérieurs par le haut
des jambes qui eft un peu piramidal, 8c les inférieurs
par fe bas où la dépouille eft encore plus
fenfible. Plus haut Ôc au niveau de la face inférieure
du drofme font percées d'outre en outre des
mortaifes E F , pour recevoir la clé tirante qui affermit
fes jambes contre fe drofme. G ôc H font les
deux boîtes de fonte de dix à douze pouces de longueur
fùr quatre pouces d'épaiffèur, Ôc cinq de largeur
comme fes mortaifes des jambes ; la longueur
des boîtes eft moindre que celle des mortaifes afin
de pouvoir les élever par des calles à la hauteur
convenable pour que l’aire du marteau foit parallèle
à celle de l’enclume à la diftance de l’épaiffeur des
fers que l’on veut fabriquer. Chaque boîte eft creu-
fée de deux cavités pour recevoir fes pivots de U
huraffe du marteau : on pratique deux caviccsà chaque
boîte pour,lorfque l’une eft trop aggratiffie par
fe frottement de la hurafle, fe fervir de l'autre fans
être obligé de fondre de nouvelles boîtes ; pour
cela il fnffit de les tourner du haut en-bas dans leurs
mortaifes : lorfqu’elfes font entièrement hors de
fervice, on fes brûfe à la forge pour en faire du
fer ; il eq eft de même de toutes fes autres pièces
de fonte qui deviennent inutiles dans fes forges.
8. La hus ou huraffe repréfentée en plan & en peffpec-
tive. La huraffe qui eft de fer forgé ôc d’une feule
piece a trois parties. L ’anneau C qui reçoit 1e man- '
che du marteau a dix à onze pouces de diamètre,
un ôc demi d epaifleur fur fix pouces de largeur!
Des deux pivots A & B , 1e premier de trois pouces
de longueur fe nomme fe court-bouton, il eft reçu
dans la boîte de la jambe fùr l’arbre ; fe fécond de
vingt pouces de longueur, que l’on nommela. grande
branche, eft reçu dans la boîte de la jambe fùr
la main, a b la huraffe en perfpè&ive. c l’anneau qui
reçoit le manche du marteau , que l’on y affermie
avec des coins de fèr.
9. Le manche du marteau, le mareau Sela braie. A B