moyennes, 8c de la roue de champ -, au - défions |
font les dévcloppemens du reffort de cadran.
47. L a même ebofo enperfpe&ive.
48. Le grand refiort ,
4 0 . Le rouage en pro fil, au-defious de chacune des
roues font les plans & développemens neceliaires.
yo. Calibre de montre ordinaire,
ç i . Drageoir.
j 1. n°. 1 . fil de pignon,
j z. Refiort fpiral & balancier,
j 3. Calotte de répétition,
ï 4. Chaîne de montre.
^ f . Pas d’âne.
f £T. Embiftage.
l.Jû iu ic UVlmche X . cotic B B lu, l . f i iu ,
cotée C C.
Montre a roue de rencontre.
Cette Planche & la fuivaQtc qui contient les dévelop-
pemens de la montre, ont été tirées du livre de M. Ferdinand
Berthoud. , . ■
La figure 1. repréfente le cadran pôle lur J a platine
de lafig. 3. PI. B B , avec les aiguilles ajuftées fur leurs
canons. I .. , . , > « \
La fig. 1 . repréfente 1 intérieur de la montre,, c elt-a-
dire, toutes les pièces qui fe pofent fur la platine des piliers
, lorfqu’on veut les remettre en place apres avoir
démonté la montre. A , .
La fig. 3. fait voir l’autre cote de la meme platine,
avec les pièces qui font fous le cadran, 8c qui fervent a
faire marcher les aiguilles. H H H H I ,r
Les fig. 4. & 8. dans les deux Pl. B B , C C , reprefen-
tent les côtés intérieurs des platines qui forment la cage
dans laquelle on place le rouage de la montre.
1 Les fig. t. t f .P l .B B ,& le s / g r .p , 10 , n , I2-> ‘ 3 >’ 4,
i r 16 17 de laP l. C C font des developpemens des
f inies « Ut maître. Voyc[ à' k defcriptiggde chaque
P 1L a }% . 7. &it ‘voir la montre toute montée , vue en
perfpe&ive. ' .
La fig. 1 . Pl. B B , repréfente 1 intérieur de la montre.
A eft le tambour ou barillet dans lequel eft contenu le
refiort ou moteur, ,/zg. 10. B eft la roue de fulee qui
communique au barillet par le moyen de la chaîne H r.
La grande roue B , ou roue de fufee, engrene dans
le pignon a, qui porte la roue a longue tige C : le pivot
prolongé de ce pignon pafle à - travers la platine, &
porte la chauffée C ,fig. s- Le pignon K de cette chauf
fé e , fig. J. qui eft le même vu , fig. T- engrene dans la
roue de renvoi E ; celle-ci porte un pignon D , qui fait
mouvoir la roue de cadran F ,fig .6- Le bout de la chauffée
porte l’aiguille des minutes j le bout du canon de la
roue F de cadran porte l’aiguille des heures. La roue de
longue tige C , fig- 1 engrene dans le pignon b que
porte la petite roue moyenne D ; celle-ci engrene dans
le pignon c que porte la roue de champ E , vu en perf-
peétive, fig. 7 .PI. C C. cette roue engrene dans le pignon
e de la roue de rencontre ou d’échappement, figure 17 .
laquelle roule dans les trous des pièces portées par le
deffous de la platine M U , fig- 7■ le deffous de cette
platine eft repréfenté, ƒ £ . 8. portant la roue de rencontre
R , dont les pivots roulent dans les trous de la
potence P & de la contre-potence A : 1 axe de cette roue
eft parallèle à la platine. . c
Le balancier B fc meut dans une cfpece de cage ror-
mée par le coq , C C ,fig. 7- & M S potenCC P B i l
parle deffous de la platine M M , comme on voit,Jig. 8.
Le pivot fupérieur a du balancier, figure 7. tourne
dans le trouo du coqueret po qui tient au coq C O,
fous lequel tourne le balancier j & le pivot inferieur
tourne dans un trou fait en 0 à la potence P ,fig. *• qui
eft développée dans la fig. 13 . La partie q de la potence
P forme un petit hémifphere dont le trou du pivot^ eft
Je centre; le fommet de cet hémifphere n’eft fépare de
la plaque 0 p que par un petit intervalle, par lequel s introduit
l’huile que l’on met aux pivots, 8c qui ne s ex-
travafe jamais du trou , étant attirée par la furface de la
plaque, & le fommet de l’hémifphere : cette difpofition
eft très - elTentielIe pour confêrrer Fhuile. Le coqueret
op du coq du balancier ,fig . 7 . eft arrange de la même
maniéré.
La vis V fort à faire mouvoir le lardon L de la potence
qui porte le trou où entre le pivot de la roue de
rencontre ; ce mouvement du lardon L eft pour forvir
à former l’ échappement, 8c à rendre égales les chute«
de la roue de rencontre.
La piece op eft une plaque d’ acier qui s’attache à la
potence pour recevoir le bout du pivot de la verge,
m „
La piece A , fig. 7 . & S. eft la contre-potence qui fort
à porter le pivot inférieur r de la roue de rencontre R ;
le bout du pivot roule fur une plaque d’acier que porte
cette contre-potence, à laquelle elle tient par le moyen
d’une vis.
Les fig . 14 . d ’ i f . Pl. C C , repréfontent le balancier
avec fon fpiral a s . p eft le piton qui fixe le bout extérieur
du fpiral avec la platine. R r ,f ig . 1 f..eft le rateau
dont le bras a eft fendu pour contenir le refiort fpiral :
ce rateau R r fort à déterminer la longueur du fpiral, &
par conféquent à regler la montre, félon qu’on approche
la fente a , ou qu’on l’éloigne du piton P. Si ôn
l’approche de p ,pour-lors le refiort fpiral agira par une
plus grande longueur ; car la longueur aétive du fpiral
ne fo mefure que depuis b , au point où eft fixé l’autre
bout du fpiral, puifque la fente du bras b empêche qu’il
n’agiflè de plus loin : il fera par conféquent plus lent
dans fo s vibrations, 8c la montre retardera : fi au-contraire
on éloigne la fente a du piton p , le refiort fera
plus court, il aura par conféquent plus de vîteffe, &
fera avancer la montre.
Le rateau R r s’ajufte fous la piece c c , fig. 1 1 . qu’on
appelle la coulifiè. La couliffe fo-fixe fur la platine au
moyen de deux vis. Elle fort à contenir le rateau 8c à
diriger fon chemin autour du centre du balancier : le
rateau eft retenu fous la couliffe par une rainure faite,
comme on le voit dans cette figure. Qn appelle coulifiè-
r ie , l’affemblage formé par le rateau 8c la couliffe.
L ’anneau ou cercle B B du balancier porte en-deffous
une cheville qui détermine l’ étendue de fos vibrations.
Pour cet effet cette cheville eft arrêtée par les bouts c e
de la coulifiè. ' .
Pour faire mouvoir ce rateau R f ,f ig . 1 f. fe quarré qui
porte l’aiguille f qu’on appelle l’aiguille de rojètte, porte
aufli la roue S , laquelle engrene dans le rateau ; & félon
qu’on tourne cette aiguille, on fait avancer ou reculer
le rateau, 8c par-conféquent on fait avancer ou retarder
la montre, comme je viens de le dire. Le chemin de cette
aiguille t eft marqué par le cadran R , Pl. C C ,fig. 7. ce
cadran qu’ on appelle aufli la rofette porte des divifions qui
indiquent la quantité dont on fait marcher l’aiguille.
La fig. 1 z. Pl. C C , repréfente la fufée F & la roue B ;
voici la maniéré dont elles s ajuftent enfemble. La roue
f i f qui eft au-defious de la fufee, eft taillee en rochet,
c’eft-i-dire que les dents font droites d’un côté, 8c inclinées
de l’autre j fon ufage eft le même que celui des
remontoirs des pendules. . e n
L a roue B eft appliquée contre lcrochet f f d e la fufee
par le moyen de la virole C , laquelle entre à frotter
ment fur l’axe de la fufée, ce qui l’ empêche de î« i
écarter, lui permettant feulement de tourner. K
Lorfque l’on remonte les montres, on font un arrêt
qui empêche de monter le refiort plus haut, & par conféquent
de rien forcer : voici comment cet effet fe produit.
La platine N N , fig. 8. porte la piece ou bras b
mobile fur le piton B. Ce bras peut feulement s’approcher
ou s’éloigner de la platine : le refiort r tend continuellement
à l’en éloigner. Lorfqu’on remonte la montre,
la chaîne H ,fig . 9. qui actuellement entoure le tambour
A , s’applique dans la rainure de la fufée F , en
commençant par la bafe 8c finiffant au fommet -, pour-
lors la chaîne agit fur le bras b , 8c l’oblige de s approcher
de la platine ; continuant à tourner la fufée, le
crochet G qu’elle porte vient arebouter contre le bouc
b du bras, ce qui arrête l’effort de la main, 8c avertie
que la montre eft remontée au haut. Lorfque la nue®
eft entraînée par le refiort ou moteur, la chaîne s app 1
que de aouveau fur le barillet A , & le reffort r éloigné
le bras B , qui permet au crochet G de Ja fufée de paffer
entre lui 8c la platine. On appelle garde-chaîne les pie-
cesé, B r , qui empêchentde trop remonter la montre.
' L fi re“ Pct ,fig . 10. fait voir le moteur d’une montre
flans fon état naturel 8c développé: il fo met dans le
barillet ou tambour A. Pour Je faire entrer dans le baril-
Jet on le fort d un arbre portant un crochet qui agit
fur le bout intérieur du reffort, lequel porte une ouverture
pareille a celle 0 du bout extérieur. Ainfi, tournant
cet a r b r e le s fpircs du reffort fo refferrent 8c s’ap-
prochent, & on leur fait occuper un petit volume capable
d entrer dans le barillet A. Un bout de l’arbre «
porte quarrement une roue R , fig. 9. qu’on appelle roue
de v is ja n s fin ; elle doit être de l’autre côté du barillet
j mais comme elle n aiiroit pu être vue, on l ’a repré-
fcnu'e licHits, comme on voir, pour-en m Sé#x6 teïen-
H H H W IH hIH d„e cette pas
de la .vis fans 4. I>,\ B B : c’eft M M H H de
tette l oue R , & de la vis V , que l’axe du barillet refte
« S j î '- j e j tandis que le barillet tourne & que le reffort
fe monte, félon que l’y oblige la
veloppe enfutte par (a force naturelle, qui'tcnd à reprendre
la première: .fituatiotï. Pour H effet u l t ®
bouts r du reffort s accroche à l’arbre immobile a , 8c
1 autre tient au barillet A, & par conféquent celui - ci
tourne, ici on qu il eft entraîné par le reffort ; ainfi les
Jpu-es du refiort s enveloppent l’une fur l’autre, lorf-
qivavec la fufee on fait tourner le barillet, & avec lui
le bout 0, & ainfi de fuite, &c.
Le bout extérieur du reffort eft détrempé pour faire
J ouverture 0 , ce qui le rend fujet à fléchir près de l’endroit
ou il eft accroché, & à frotter contre les fpires de
ce refiort. P o u r y obvier on fo fort d’une piece qu’on
appelle barrette. Cette piece traverfo le barillet dans fon
cpailieur a 60 degres environ du point de la circonférence
intérieure du barillet ou eft placé le crochet. Elle
s applique fur la lame du refiort à l ’endroit où elle eft
trempee; & c’eft de Ce point que l’on compte l’adion
du refiort : de meme que celle du reffort fpiral du balancier
des montres fo compte de la fente du rateau.
La vis ians fin V porte un bout quarré, au moyen
duquel on peut faire tourner l’arbre du barillet, & donner
plus ou moins de tenfion au reffort.
P L A N C H E X . 1 . fuite, cotée D D.
Montre à réveil.
Cette Planche & fon explication ont été tirées du
livre de M. Ferdinand Berthoud.
Les montres a reveil font difpofées de manière qu’une
heure étant donnée, un marteau frappe fur un timbre,
8c fait un bruit capable d’éveiller. Le marteau eft mis en
mouvement par un petit rouage particulier, fur lequel
agit un reffort fomblable à celui, Pl. VI.fig. f. mais qui
elt plus petit. Lorlqu on veut que le réveil frappe, on
lait tourner le cadran A , fig. 1. jufqu’à ce que l’heure à
laquelle on veut s’eveiller fo trouve fous la pointe E
1 aiguille des heures ; on remonte le reffort du réveil
oc on Jaiffe marcher la montre. Lorfque l’aiguille des
heures eft parvenue fu r ie grand cadran à l’heure marquée
par 1 aiguille fur le cadran A , une détente qui
communique au cadran donne la liberté au petit rouage
de tourner & d e foire frapper le marteau fur le timbre,
y a difterens moyens mis en ufoge pour foire des ré-
' f CI-i ccLù de tous qui eft le plus fimple, le plus
acile a executer, & qui médiocrement fait eft le plus
fohde, eft celui dont on va voir la defeription, 8c que
leprelenrent les figures 1 , z , 3 , 4 .
-, ^ barillet ou tambour du mouvement. A la roue
«e rince. F la fufee. S la chaîne. G le crochet qui arrête
contre le garde-chaîne. C la grande roue moyenne. D
^ petite roue moyenne. E la roue de champ; 8 cR ,fig . 4- la roue de rencontre ou dechappement.
Les r°ues C 8c K , f i g . 3. font les roues de cadran.
Voila toutes fos parties d’une montre ordinaire, fom-
iame a celle décrite ci-devant, il n’eft donc pas befoin
fimîoPeta 1Cv‘ cctte def'criPtion » nous nous arrêterons i
•npicment a ce qui regarde le réyeil.
La roue G ,fig. z. eft la première roue de réveil ; elle
èft portée par 1-axè m, fur lequel eft fixé 1e rôchec N ,
qui agit lur 1 encliquetage porté par la roue G.
La platine, fig. 4. s ’applique for celle, fig . 1 . qui
porte les piliers, ce qui forme là cage dans laquelle
le meuvent lés roues de la f é c o n d é / ^ . - cette pkti-
1 B 4' S H n1lfe> 1 aAce m pa(re dans fo tl-ou du ba-*
S H SB en - fo i te que fon érochet N entre dans l’oeil
intérieur du refiort ou moteur du réveil contenu dans
le barillet. Ainfi lor.qu on remonte cet axe , le crocheC
q u il porte tend le felfort, dont 1e bout extérieur eft
attache au bord extérieur du barillet; & lorfque fo refiort
rameue le crochet -ou axe N & fo rochet m, celui-
ci agit lur le cliquet porté par la roue G , & l ’oblige de
tdurner, ainfi que la roue n portée par 1e pignon &
dans lequel elle engrene, & foie p a t- conféqifent aufli
tourner le pignon j : for celui-c i eft fixée la roue ou
rochet R qui eft pofe for l’autre côté de la platine fig .
3. de meme que la roue n : les pivots de ces roues tournent
dans les trous du pont H.
Les dents du rochet R d’échappement,^. 3 . àgilfonc altemanvcmcnt fui- les,kvicvs gnent Je mouvement recipioqu^e,m 4e.,n qt,u iâ ufd mCootyaemn udiiéis- dents que ces leviers o,b, pdrttnt. Le levier a éft fixé'
& mis quarrement fiiù le pivot prolongti- p du marteau
dureveii L Gfjmarttau eft B bilc,& fe pofe,
Hl;a uBt t|!ïvBie Hrif&e mBeuBriS& rB une broc hBe quem poourvtee mlae pnlta }- tmmeen;?ty p%a.t ;l e Creosc dheeutRx ,le ovnie rvso fer q&u be hlem 'mta mtteisa ue nM m,foiugv. ea.
dto auurtnreer, a&, aqlluaen fti &1 o nv epnlaacnet eanl tMer n&at Mive umne ncot rdpes fcoôntéo r8ec cnoemr amvee cp aurn eex efomrpcele ruenla ttiivme bàr el,’ ecfep amcaer tqeuaeu 1feo fmeraar ftoeanu-
poaur croeufirorrat, , a&da emnfainff ea dlua mgraarntdeaeuur, àd Jua ftoimrcber de.u Lme obtreuuirt cqhueo ideos,i t& fa ditee lau nm raenvieéirlé d déopnent dla dfoonrcce ddeu creesf fodritf fféer ceonmtes
munique au moteur, &c.
La piece A..fig. s . eft portée quarrément par le pivot
proiongede 1 axe ou arbre r. Ce quarré j ® pivot
paiTe au,cadran éc fert à remonter le réveil : cette piece
porte une dent dont M g e eft de regler lemombre de
toursilbnt on doit remonter le reffort du réveil:' La
petite, roue Fporye.trois dents, quinoteitpent q'SSrine
moine ou pâme de la circonférence j enforte que fi io n
fait tourner ladent delàpie ce A , elle entrera aitcmrui-
vemenr: dans les vuidès dès dents de la roue F & cela
jufqt, a ce que cette rd te F préftnte la partie ofi il „V a
pas de dents rjour-lo rrta dent de Iapiece. A ne pourra
mmonté: enfin lorfque
H , > ’ I tournera qu'au point où
roue ° C a P1CCe A Viendra P°for fou- le bord de la
La roue F tourne fur ùnë broché ou \üs portée par la
platine: Je reffort ou piece G preffe cétte roue'F . de
manière qu e llc a e tourne qu’à frottement, lorfqu'elle y
eft obltgee par la dent de la piece A. Voyons maintenant
comment le rouage & Je moteur font retenus iorique
le reffort eft monte, & p a r qucl moyen lé réveil part à
une heure precife a volonté. • *
Le levier b , fig . porte ja partie angulaire i . ÿ d a n s
laquelle entre i angie d forme fur le bras de la détente
p fixee fur un canon qui e « e à fto'ttement fur cehu de
i « ■ » mur en
■ ■ ■ B B H H appuyé fur 1=
bord de Ja plaque p les leviers n & A étant retenus par
1 angle d de cette détente, ne peuvent toutnet ni le
marteau (rapperi L a plaque p a une entaille o laquelle
étant parvenue,a l ’extrémité 4 de la détente i f . fe,-, à
y Iatffer defeendre le bras/+, lequel preffé par le reffort
y , atnl: que par le plan incline de l’angle t , 1 ne tend
qua entrer dans l ’entaille o , dès: quelle fe pl-éfente •
pour-Jors le bras dVéteignc de l’angle 1 , 1 du levier
celui-ci tourne par ce moyen de côté & d ’autte, felotî
que I y^Bblige le ro c h c tR ; ainfi le martçau frappe fur
le timbre, ^
F