le s extrémités du noyau, a c le corps du tuyau.
a a le petit bout qui doit être reçu dans la boi te, c c
la boîte. B B extrémité du noyau dont le diamètre
doit être d’une ligne ou deux plus grand que le diamètre
de la partie a a. d e le bourlet. f g les gougeons
qui Fervent à raccorder les deux parties du
•modèle lorfque l’on fait le moule,
ç. Les deux parties du même modèle rafTemblées.
A B les extrémités du modèle du noyau. D E le
bourlet. C la boîte.
Le noyau de toutes les fortes de tuyaux fo fait
en terre, que l’on applique à plufieurs couches fur
Il totchedont le troulfeau cft recouvert j voye[ ci-
devant moulage en terre. Le calibre pour le noyau
des tuyaux ,fig . i 8c ; , doit être profilé , comme
la ligne qui termine l’intérieur du tuyau , fig. i . II
doit auffi être plus long que le tuyau de la quantité
indiquée par les lettres A & B dans les figures 4
& B I , . I . , . .
La terre que 1 on emploie doit être petrie avec
de la fiente de che va l, ou de la bourre , pour lui
donner de la confiftance; chaque couche eft féchée
fur la rôtiflèrie avant d’en appliquer une autre ; le
nombre des couches efl: tout-au-plus defix pour les
gros tuyaux ; quatre couches foffifent pour les
moyens ", 8c deux pour les petits. Lorlque la dernière
couche eft lèche, on fait recuire les bouts des
noyaux en leur donnant à la rôtiflèrie Un feu plus
v i f ï on remplit les fentes ou crevaflès ; on enduit le
noyau d’une couche de charbon ou pouffier détrempé,
pour faciliter la réparation de l'a fonte 8c
de la terre : cette couche de frafil doit être appliquée
lorfque le noyau efl: encore chaud , & il ne
doit être enfermé dans le moule que lorfqu’elle eft
parfaitement feche.
Le moule qui eft de fable fo forme dans deux
chaffis, qui fo raccordent par des gougeons & crochets
-, les chaffis font de grandeur convenable lorf-
qu’il peut relier trois ou quatre polices de fable tout-
au-tour du modèle.
Pour faire le moule,on prend un des chaffis,celui
qüi n’a point de gougeons, 8c l’ayant appliqué fur
une planché à mouler , lè côté du chaffis qui a des
trOUS p'our recevoir lés gougeons tourné du côté de
la planche, on prendra la moitié du modèle , fig.
4 , celle qui n’a point dé gougeons, on l’appliquera
for la planche à mouler dans le chaffis , le côté ap-
plati du demi-modèle tourné fur la planche à mouler
; en cêt état ayant avant fàupoudré le tout
avecdu frafil, on emplira le chaffis de làblequel’on
taflèra à différentes couches, au - tour 8c for le demi-
modelé, on arafera le fable au niveau du chaflîs en
fo forVànt de la réglé : cela fa it , on retournera le
chaffis fur la planche à mouler, on y adaptera l’autre
chaffis enfaifant entrer les gougeons qu’il porte
dans lés trous du premier deftiné à les recevoir.
La féconde moitié du modèle étant appliquée for
la premieré , fés gougeons f i 8c g , fig. 4 , dans les
trous correfpondans de la première moitié du modèle
, 8c ayant fàupoudré de fra fil, on emplira de
fable ce fécond chaffis > comme on a fait le premier:
le fable duement battu 8c arafé avèc la ré g lé ,
on percera avec le couteau quatre ou cinq trous coniques
pour forvir de jets & d’évents ; deux de ces
trou s feront, l’un for le bourlet, l’autrè fur là boîte,
les autres fur le corps du tuyau que les trous doivent
découvrir dans une étendue d’environ fix lignes de
diamètre, la chape du moule eft alors achevée.
Enfuitc on fcparera les deux chaffis pour ôter le
modèle , au lieu duquel on fobftituera le noyau ,
dont les -extrémités porteront dans le fable dans
remplacement que les parties A & B du modelé ,
fig . 6 y y ont formé ; on remettra enfuite le fécond
chaffis, celui dans lequel on a formé les jets A: les
évents ; le moulé eft alors en état de recevoir la
fonte-, qui en coulant au - tour du noyau qui eft
ifolé dans les chaffis, formera un tuyau fomblable à
celui que la figure 2 reprefonte.
6. Autres anciens tuyaux formant une conduite dite À
manchons y à caufo des viroles qui couvrent les joints
des tuyaux. A virole ou manchon. B, D , F tuyaux.
C , E manchons. étoient réunis par Luense tvuiyroaulex, qduui fmonaftt iccy lindriques 8c de la fi-
lafte ; ces fortes de tuyaux ont auffi été abandonnés,
vu la difficulté de les remplacer dans le milieu d’une
conduite, 8c que le maftic perdant fon onéluofitc,
nepermettoit pas aux manchons degliflèr pour remettre
un autre tuyau ; d’ailleurs ces fortes de conduites
ne pouvoient pas fopporter une grande charge
d’eau ; on a donc inventé les tuyaux a brides,'
que l’on aflemble avec des vis 8c du cuir entre deux.
Il y en a de cinq fortes, à deux, trois , quatre, fix
7. T8ucy hauui tà o dreeiullxe sb.rides ou oreilles de deux pouces de
diamètre intérieurement. A coupe du tuyau. B élévloantigo.
n L o’éup pairfolfèiul rd duu t umyéatua ld qeu tir eofits dp’eiénsv 8icro dne mfixi dlie
gnes , eft un peu augmentée à l’approche des bri*
des. a entre les deux figures y ouverture du tuyau,
ou élévation géoméirale de la bride. 1 & 2 les deux
trous pour recevoir les vis qui fervent à les aflèm-
bler.
8. Tuyau à trois brides ou oreilles de même longueur
que le précédent j fon diamètre intérieur eft de trois
pouces. A coupe du tuyau. B élévation extérieure
du tuyau, a entre les deux figures , ouverture du
tuyau. 1 , 2 , 3 les trois trous pour recevoir les vis.
9. Tduiaymauè tàr eq uinattérrei eburirdeems eonut. oAr eciollueps ed de uh utuiyt apuo.u cBe sé ldée
vation extérieure du tuyau dont la longueur eft la
même que celle des précédens. a entre les deuxfigu.-.
res, ouverture du tuyau, ou élévation géométrale
des brides. 1 ,2 ,3 , 4 les trous pour recevoir les
vefist dq’ueni vfeirrovnen fto pàt lleigs naefslè.mbler ; l’épaiflèur du métal
10. Deux tuyaux fomblables à ceux de la ^««précédente
, repréfontés en perfpeélive, 8c aflèmblés avec des
bvirsid. eAs opuovuerr ytu jroei nddur etu uyna ua,u xtr,e 1tu, y3au,4. B l eles tcroorupss ddeus
tuyau. 1 ,2 ,4 au milieu de la figure, trois des
quatre vis qui aflemblent les deux tuyaux, 8c fervent
à comprimer les cuirs qui font entre les deux
platines des brides. C le fécond tuyau. 1 ,2 ,4 trois
dceosm qmuaet raeu mtroiluiesu p doeu lra afifglèumreb. ler un autre tuyau,
11. Tuyau à brides exagones, de douze pouces de diamètre
intérieurement, & trois piés de long, l’épaiflèur
des brides comprife. A coupe du tuyau par
deux oreilles oppofées. B élévation extérieure du
même tuyau, î’épaiflèur du métal eft d’environ
douze lignes, 8c celle des brides eft de quinze.
Entre les deux figures eft l’élévation géométrale
d’une bride. 1, 2 , 3 ,4 , f, d lés fix trous pour rectueyvaouirx
aleust aunnts daeu xv isa uptroeus.r aflèmbler ces fortes de
Tuyau à brides oétogones de dix-huit pouces de
dpiiaéms,è lt’réep ainiftléèruier udreesm berindte ;s lcao lmonpgriufoesu.r Ae fct oduep tero dius
tuyau ; l’épaiflèur du métal eft de dix-huit lignes,
celle des brides de dix-huit a vingt lignes. B élévatléiovna
tdioun m dê’umnee tdueysa bur i,d 8ecs . e1n,t2r,e3 l,e4s, yd, eux figures l’é6,7
,8 les Huit
trous pour recevoir autant de vis pour, en compriamuatrnets
l.es cuirs, aflèmbler ces tuyaux les uns aux
P L A N C H E X I.
Suite de la précédente.
Coupe d’un des nouveaux tuyaux propofes pour
faire des conduites. A B le vuidedu tuyau de huit
pouces de diamètre fur quatre piés de long. Ce tuyau
bqruain ecfht eu Cn ddea ncse luex f qonusi vpeorrttiecnatl ,u fne rbvraesn tD , 8c une 8c doivent
être placés dans les endroits où les étranglemens
d’air fo font ; ils fervent de ventoufe, 8c tiennent
lieu du long tuyau vertical que l’on adapte for une
conduite pour forvir de ventoufè à l’air gui peut y.
être renfermé, ou que l’eau entraîneavec elle. Pour
cela on adapte dans la fourchette D un levier hori-
fontal qui peut s’y mouvoir à charnière ; ce levier ,
dont l’autre extrémité cft chargée d’un poids, comprime
une foupape qui ferme l’ouverture C ; lo r s que
l’air eft condenfé par une charge d’eau fuffifante,
il fouleve la foupape & fort au dehors, ce qui laiflè
à l’eau fon libre cours dans la conduite ; les autres
tuyaux de même efpece n’ont point de bras D , ni
de branche C.
Ces tuyaux different de ceux décrits ci-devant,
figure 10 , lefquels font du même calibre, en ce
que leurs brides à fix trous efpaccs également ne
font point exagones, comme celles des figures .1 1 ,
mais font arrondies, comme on le voit dans la f i gure
fiiivante, & de plus que les bords de l’ouverture
font garni* d’un bourlet de cinq à fix lignes de
faillie ; en forte que les brides de deux tuyaux de
cette efpcce mis bout-à-bout, 8c ferrées parles vis
autant qu’ils le peuvent être, ne fo touchent point.
On remplit de plomb fondu l’intervalle entre les
plans des deux brides, au - lieu d’y employer du
cuir ; pour cela on entoure les deux brides contiguës
avec une bande de toile ou autre chofe équivalente
, que l’on foutient extérieurement avec de
Ja terre; on verfe le plomb par le haut. L ’expérience
n’a pas fait connoître que cette façon d’étancher les
tuyaux dût avoir la préférence , le plomb n’ayant
pas, comme le cuir, la propriété de fo renfler à
l’humidité, & par ce moyen de s’appliquer immédiatement
aux furfaces planes des brides entre lefi
quelles il eft comprimé.
14. Le même tuyau en perfpe&ive. A l’ouverture du
tuyau entouré d’une bride fur laquelle il y a
un bourlet. B l’autre bride. C la branche à laquelle
s’applique la foupape ou ventoufe. D le bras dans
lequel le levier dont on a parlé eft aflèmblé à charnière
par un boulon ; ce levier s’étend au - delà de B
où il eft chargé d’un poids convenable à l’effort de la
colonne d’eau qui comprime l’air renfermé; le même
poids fert dans tous les cas en le faifant gliflèr
le long du levier , comme le long d’une romaine.
Les moulures circulaires que l’on voit aux deux
côtes de la branche, ferventfeulement d’ornemenr.
Les tuyaux fans branche & fans bras font conftruits
de la même maniéré &: dans les mêmes dimenfions.
I f. Coupe d’un des corps de pompe foulante du fécond
8c troifieme relaide la machine de Marli. Ces corps
de pompes font dans la fituation verticale, le bout
le plus large A tourné en en bas, l’autre extrémité
F terminée par une bride circulaire percée de fix
trous, eft raccordée avec le tuyau montanr par une
branche de figure convenable à l’emplacement ; les
pillons portés par des étriers font effort pour fou-
lever le corps de pompe ; c’eft pour empêcher ce
mouvement que l’on a pratiqué lesportées B , C , D,
qui font embraflees par des moifes de fer attachées
folid ement à la charpente du puifàrd.
fi.fig. x i .8c les foivantes dans tout le refte de la Planche,
lont relatives à la maniéré de mouler un tuyau à b r ides
exagones dans les chaffis à platines; j’ai pris pour
exemple le tuyau d’un pié de diamètre intérieurement
, lequel cft repréfenté ,fig . 1 1 , de la 'Planche
precedente; ce qui fora dit fur la manière de mouler
ce tuyau , fera entendre , à peu de chofe près ,
comment il faut s’y prendre pour les autres.
*6. Modèle du corps du tuyau 8c des brides. Le modèle
du corps du tuyau eft compofé de deux parties A 8c
B de trois piés de long, non compris les parties x y ,
& X Y quirepréfentent les extrémités du noyau ; le
diamètre du corps du tuyau eft de douze pouces I
Plus le double de l’épaiflèur que l’on veut donner
autuyau, laquelle, dans notre exemple, eft de dou-
2e lignes; ainfi le diamètre extérieur du corps du
tuyau eft de quatorze pouces, & le diamètre extérieur
des parties x y , X Y , qui ont le diamètre de
1 intérieur du tuyau, eft de douze pouces, les deux
parties du modèle fo joignent par leûrs faces planes
au moyen des gougeons 1 & 2 dans la pîece B ,
ce qui les maintient en état. æ c * ; r , 2 , 3 ; 1 , 2 , 3 ;
4 , f , d les modèles des quatre demi - brides ; ces
modèles qui font ceintrés en demi-cercle , 8c ont
quinze lignes d’épaiflèur, s’appliquent for les parties
x y , X Y du modèle du corps , 8c contre les
reliants du modèle.
Le noyau étant préparé , ainfi qu’il a été d it, on
fera le moule en cette maniéré.
17 . Sur la planche à mouler on placera un des chaffis :
le chaffis formé de planches de pouce 8c demi d’épaiflèur
, aura intérieurement vingt pouces de large
fur dix de profondeur; là longueur auffi prife intérieurement
fora de trois piés neuf pouces ou environ
; les côtés aflèmblés à queue d’hironde, feront
fortifiés par des équerres de fer : chacun des
longs côtes fera percé de deux mortaifes de trois
pouces de large pour recevoir les tenons des platines,
fig. 19. Ces mortaifes feront éloignées l’une
de l’autre de la quantité dont on veut que foit la longueur
du tuyau, l’ épaiflèurdes brides comprifos:
dans l’exemple cette longueur eft de trois piés deux
pouces & demi, les brides devant avoir quinze lignes
d’épailfeur, 8c le tuyau trois piés jufte entre
les brides ; ayant donc placé un de ces chaffis for
la planche à mouler le côté qui a des trous,
pour recevoir les gougeons du fécond chaffis,
tourné en deffous, on prendra le demi-modele A,
fig . 16 , on le polerafor la planche à mouler, en
forte que fos parties arjypaflènt fous les ceintres-des
platines qui doivent s’y appliquer exactement, on
prendra enfuite les modèles des deux demi brides
a c e , 1 , 2 , 3 , qui font vis-à-vis lès bouts du demi
modèle A , on les placera entre lesreflàuts du
modèle & les platines , de maniéré que leurs extrémités
inférieures a e s’appliquent à la planche à
mouler ; on aflurera alors les platines avec des
coins que l’on chaflèra dans Jes mortaifes pour faire
ferrer les platines contre les modèles des demi-brides
, 8c les demi-brides contre le modèle du tuyau;
en pet état, 8c après avoir fàupoudré de frafin ou
charbon pilé, le chaffis .fera en état de recevoir le
fable que l’on taflèra avec la batte, & qu’on arafera.
avec la réglé , ainfi qu’il a déjà été expliqué.
Cette moitié du moule ainfi faite, on la tournera
fens-deflus-deflous f i i rla planche à mouler, 8c
ayant adapte le fécond chaffis, celui qui porte des
gougeons, la féconde partie B du modèle, 8c auflî
les modèles des deux demi-brides 1 , 2 , 3 5 4 , f , <>,
8c fàupoudré de frafin, on achèvera le moule, comme
la figure 1 8 le repréfonte, à cela près que les parties
mn de chaffis comprifos entre les platines 8c les
traverfes des mêmes chaffis feront demeurées vui-
des ; on percera alors avec le coureau ou la gouge
cinq trous e ƒ g h i pour forvir de jets 8c d’évents ;
le premier & le dernier répondent aux brides, les
trois autres au corps du tuyau que l’on doit découvrir
, ainfi que les b rides, dans l’étendue d’environ
fix lignes : la forme conique renverfoe que l’on donne
aux jets 8c aux évents, facilite la rupture du
métal fiiperflu qu’ils renferment.
On fcparera les deux moitiés du moule pour en
retirer les modèles, ce qui fo fera faci!ement:ayanc
deflèrré les platines , on ôtera d’ abord les modèles
de corps A & B ,fig. 1 6 , enfuite les modèles des demi
brides-; on placera alors le noyau M N ,f ig . i 7 ,
qui s’ emboîtera dans-les entailles circulaires des
platines. Les bouts quarrés de l’arbre a b du noyau
entreront dans des entailles faites aux traverfes du
chaflîs , il reliera alors un vuide entre le noyau
N N , le labié c e & les platines , vuide .égal &
fomblable au modèle : on introduira alors fix des
douze chevilles deterre , dont on doit être pourvu
(dont la fabrication fora expliquée ci-après ,fig.
1 1 ) , dans les trois trous de chacune des deux platines
l , m , que l’on aura préalablement rdferrécs
avec les coins ; on taflèra légèrement du fable avec
la main dans le vuide qui relie entre Jes platines &
les extrémités du chaffis, tant pour aflîirer les chevilles
dans leurs trous, que pour empêcher le me