H i s x q>i n e , WÊÈÊËÊÊÊÊÊÊÊÈË
non - feulement-elle leur çpnijnue.fes foins aflfedionîiés pendant
très-long-temps d) , mais elledes. défend contre leurs ehnemis
& même .contre l’homme, avec plus d’intrépidité qu’on û’en
attèndsoit jdfun fi. petit oiiêa). On a vu le père & la mère | f l |
lancer courageufèment fur ceux qui leur enl^voientdeur couvée,
■& ce qui eft encore plus rare, on a vu la mêre;.prife 'avec*le
nid, ContinHer de couver en cage ■ & tnourir fur lés oeufs.
D è s quèdcs petits font élevés, la famille ïè met en marché
pouf voyager ; c’eft ordinairement vers la fia tÆaoût-ouJe--com-1'
mencement de feptembre; ils -nfe f e réunifient-jamais en troupes
nombreufes, ils ne rdlent pas même afîèmblés en famille, car
. on n’en trouve guère plus de-deux bu trois enfemble. Quoiqu’ils-'
volent peu légèrement &:en.' battant des ailes, comme le merle,
il eft probable qu’ils vont paffer leur -quartier d’hiver en Afrique;
car- d’une part, M . le chevalier de M a z y , Commandeur S e -
I ordre-de M a lte , -m-’a/]hrR_qtj’ds paflènt à - Malte dans lè mois, de
feptembre & qu’ils repafifent a u p n n K Û ^ ^
Thévenot dit qu’ils paflènt en ? ^ ^ t e ' aau fttois de mai
.repafifent en feptembre ( e ) . H-'âjàuteÿ qu'au mois de-mai ils
font très-gras; & alors leur chair eft un bon • manger. Aldrovande
s étonne de ce-qu’en France on n’en fort pas fur nos tables-M^Sg^
' L e loriot eft à peu-près d e là grofifeur dû m u le , il a neuf à
d » percees de longueur, feize pouces de-vôt, la'^èue'd'environ
- ( d ) Xi es p e ti t e ( Joriots ) iiïivent long p temps. leurs père. & , dit Belôii;\
Ji^qnt;çe quils aient -bien a p p r is à fe pourchaffer eux-mêmes. Nature des O fem x,-
(aJ Yôy&ge d u L e v a n t , 'tome J , page
( f l: Q n ü â i o l o g i e , tome I , page 86j . .
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trois*pmi«és & dëmr,- & Ie;bec de quatorêeSgnes. L é mâle eft
d’un^Blaü touîtXlë?(fq‘rJps, dq^caii & la'tête, àl-exception
d'un n .ûj$g||i$ .qui" \ a 1 dp-d’oeift àW’anglè"J d e Isbuverture du ; beci
’Les., a ils s1 el'Iu terminent
la pltfjtar-t t d'es (grandes ipfénnes • & KyS^pS^-îartes fd& fié ^ q tp !
Vertures ; la queue efln&iffi* mfcgj^tié^de* jaune d é
fà çon|i*M le - -ggp^ll&rt^-fqr ce^-qur" pafoifîîaês^dfeTOr-qjennèS’ *
dû»njHieu-, & (.que-,1e- jaunèljgagp^jSujoxjrs'* de plus é p plus" furies,
pennesi3at-er*Mès^àfi6®rhûieQcer-;dë’Hd‘’.®s^^^
lùivent immédiatemèntÆsi deux du mdieu^iffiîigVil s’ea^fanthiefif-
qu^i^plumage
ce'^.üi^^-^dÿn^n^irè^èidé-dîins>aeittiiale n’eft que brun d ms-la
femelle-ÿ., ung^fêinis» verdâtre- ; *& prefqtte,-st®ut> Spp|uî&-efi:' •
d’uçt fihbçâai^jaune dan§-celufelà,- eft |l^^cdle-<^j^lwjipfe(t-'ii-.
feunfepâïe |Pyd?ian&':i;wlii\ aith fui J £*feti -*6L lçndûtliis l ? f u ps^
j§ Wans-Çl^varié de traits bmnsjoi^d^corp» ,-4*îanc à ^ ^ ^m n r e '
des penne?â S itailes.-x^vja^q»^â|@;^^e|trémité
idftiplifii^n^uvÆrtur'es tvii mly4aide^vraiy jaHh,^^SÙ! bout-- de ki queî©H
à . vui^csffiïïu ïig^esjmfr 1 icurçcs:» J ai g?djfetv\fL.;(le daii-j ijyç- .
Ffe v ifïïp -b nVpetfti efjsaGelQerrière-W&ai fquvetbit|(lnVpJumes & -'dé-
L-^iîITup-+Ù doil éi -'cp ieBS t l
.s. L i uiîcâtmalt s jcfifemjHent. ^ a u t « Ê ^ oe à la feiHefl^jpour»
î.lèplumâge, 'cpi’ils^ ^ t .plus jeuiics,;'^c{ân-.^^0w(.nïi( rs« temps Yrls
fiMir^mtmc^^p^çiic<>re plus q ^ l a -femefic ,^ i f s '® V M ® même
fiir la ^•iM èF lliiîS icîire .ç1hU oh>s ; mais d è s^ p g ^ s^ B a o û t , le
['i.ï^o<ccmm*m«Aéiàivà .naibitre * f ; 'ils o|it auffijjjjÿ
®-i difféient dê'éelûf'des-vàeiK ;‘^ a^ ^ (;i*td rfint y o , y a v i0 ',
qu’ils fontTffiv^jMUclriuefois cfmirèiinrtç^de*muiil^erit tâsàmië'
Bneeliii du chatfmaisçndép^fffimmeht d e ® - c r i , J ^ ^ .cbacun^entend-
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Tome H L,
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