H H i s t o i r e kÆmmiïummatmm
dit que de cette maniéré, ipîle approche de celle de l'oie rode-. '
Les geai? ont la première phalange du d^gt-extétienf de
chaque pied, unie à eeïïeï^uj doigt du- milieu, le dedans de la.
bouche ùoilv lâ langue de la même couleur ,i'fotpchue,\mince;
comme membraneufe & prefque tranfparente ; la yéfîéul© du fiel 1
oblpngue, l’eftomac moins épais, <5ç rev.êtU'de mufcles moins fort?
que le géiier ;d^..gtaniyores |||jf a u t qu’ils aient le gafierfort
large, ails avalent, rniHma on dit. des glan%‘)-des noifettes &
même des châtaignes tout^SSems, a ia manière des ramiers
Cependant j© luis lur qu’ils 'n’avalent jamais' lesnc^ès, d'oeillets
tout entiers^ quoiqulds foient très-friànds de la graine ; qunls^rem
ferment. Je me lins amufc quelquefois à confidérei? leur manège i'
fi on leur donne un oeillet,'Hs lë prennent brufquement; fi on
leur en donne un fécond, ils le prennent d© même, & ils en
prennent ainfi, tout autant que leur bec Æn peut contenir &
même davantage? car jl agjve fonverrtqifgn happant les, nouveaux
ÿs laiflènt tomber les premiers , qu’ils ‘dauï®nîcbieQ<-oetrouver j
forlqu-ils yeident. commencer à manger, il polènt tous les autres
çeiHets, & nen gardent qu’un fèul dans leur beé »ç-tsSls ,-ne le
peu neut pas < d’une manière avan tageufe, ils lavent fort Lien le
pofer pour le reprendre mieux enfiiite.ils le faififlènt ifousdÿ
pied droit, & à coup derbecr,rds,.emportent en détail d’abord
les pétales de la fleur,-puis lenvelpppe du calice, ayant toujours
l’oeil au guet, & regardant de tous côtés; enfin lodque la.graine
eft à decQuvert, ils fa mangent .avidement, & lç mettent tout-
de fiiite à éplucher un lècond oeiHet.
- On trouve cet oifeau en Suèdeÿren Érafle, en Angleterre?
en Alfemignc, en Italie, & n. tb g ü b pas R anger