H i s t o i r e N a t u e e l l e
Quand on tiré far ces voléescombinées, iJ tombe ordinairement
des oifeaux de>q3ü£eur& e lpèces, & avant qu!on ait rechargé,
il en revient autant qu’auparavant. .
Gatefby affûte qu’ils font leur ponte dans la Caroline & la
Virginie,. toujours parmi Jestjçpes, Ils iàvmt en entrela fe ile t
pointes potfr faire une efpèce d e comble ou d'abri fous lequel
ils établiffent four nid à une hauteur-fi. ju lle .& fi. bien mefurée,-
qu’i^ fe trouve toujours, a u d e ffiis des ;ppéé$:.I«s plus:'hautes? -
Cette conftrudtion de nid efl bien différente de celfev.dennbtre
premier troupide, & annonce un in ftin â , une^ organifatian «Je
par qonfequeut .une êlpèce différente.
Fernandez prétend qu’ils nichent fur les a rb re s ,à portée des
fieux habités; cette efpèce aurait-elle des ufages.différens, feldn
les différens pays où elle le çguyç'-î-. .
- ^ L e s commandeurs ne parcaffent à la LauiJjane que ljji\’e r .
mais eïTdi'^âittd'nomlire qu^ujen prind «nielqucfois trais a. nts i
d’un feiil coup de filet. On le SH' pouracetté*6halle d’uH-Æ.ef,.,,.
de feie très-long & tfè$-ê'ucwv;.*'«B deux parties,
dalouette; « lorlqu’on veut le tendre., dit MvjlLgD^æ^p.prats-s
» en va nettoyer ura endroit près. on fait une dpècç de
» fonder dont la terre, fc k bien, battue, b^nJ-un^oÆ tend les deux
b parties du filet des d< tut iôt<S du feutrer, fut lègueiBafaibuBS-
» traînée de xiz ou. d’autre graine, j& l’on.ya Æ-ja en
BCmbufcadedf’nière une brouffaille oqjjéppnd la corde-dujfjrjire;
b quand les volées de commandeurs paflent au-deflùs, k{ir-<u’e, ü
a perçante découvre l’appât: fondre deffus & fe trouver pris n efl
» l’afîàire que d’un inftant: en efl; contraint de les aflommer, fans
quoi il feroit impolEble d’en ramaffer un fi grand
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Wiïmawm o m m .A'N ^d e u e . l 3 9
au relie on nei leur fait la guerre que comme à des oifeaux
nuifibies, car ^piquïïs;prennen® qudiquefots beaucoup de.graiffe,
dans aucun cas leur; chaif n’efl un .bon jnanger nouveau trait de
ebnfamité avec .toOs? -étourHeauiidiEurope.‘ 4g J
J ’ai vu chez iVL l’abbé Aubri (une ’variétéîde cette efpèce,
qui avoit la tête.& le haut du cou duh fauve clair': tout le relie
dtt plumage;,était à Ife f& à ire i t cette, première Variété femble
indiquer que Toifeau repréfentélp/bzs^i?:y^y, : fous le. nom de
carauge. de Cayenne , en efh unei.fecôude^ ilaquelle ne. diffère
de la. première qine.par Ta privation, marques. TO Uges des
ailes ; car elle a tout lé refie du plumage cte'-Kiême : à peu-près
irtême'groffeur, même* pr&pjntfe)®; & la différence des climats
‘ ri! fl ’p.us'm^i.uiJe'"qfijm.nb puifîe aifément'fùppofer que,de»,
même oifeau peut s’habituer également dans tous les deux. •
U riçiàpt que >fteter un coup faoeA'^lê^h^fssaiîaa fin les
^gpmijo}tesri^. 02' & ftgS'd’, fig , *1 ƒ pour fe perfirader ^peTonêau' i
* je j^ fe n f t , dans cette, dernière, feu».-!©-pr©m de Troupiale'idef.
Cayenne qü’uno fit-onJe v-u/êté ilo d c lp è a repufuitée,\.
ÿ p i feus lé-nom d e Tr&uptale à fMles rouges de la '
qui ^efl ■ notre Commandeur : c’e fl a peu - près la
„meme gmffiinv, ja même fo rme j les mêmes proportions, les
4dàilettrs diflril^téësjde même; excepté que dans la planche 2 ,
‘ le «mgo^fôlwre non -feulement la partie antérieure des a ie s ,
rnai'g^ laawfegrgod sic devant du cou , une partie du ventre &
méi^Çfiris.
S i Eônlçbmpâre^èÏÏfiiitè cet. oifeau repréfenté planche 2 p 6 ,
4'avec célîn| r e p r é f e n t é ^ f o u s ie nom de Troupiale
d e 'h (j'vyaneylÇfèJ., en jugera tout auffi fûrement que le dernier
I i' ( f j :pi%e ■ !:$%*■ .