Hi s t o i r e N â t u r e l l e
ie plus de rapport; les jeunes de lune & l’autre efpèce fe reffem-
blent-méasne fi parfaitement qu’on a peine à fes diftinguer ( c) . \
Mais lorfqu’ave cie temps ils ont pris chacun leur forme décidée;
leurs traits caraétériftiques, on3 reconnoît que létpurneau diffère
du merle par les mouchetures & les reflets de'fon plumage, par
la Conformation de fon bec plus obtus,- plus plat & fins échancrure
vers la (^)> ce® e de là tête auffi plus1 aplatie, &ci
Mais une autre différence fort*,|emarquabIe, & qui tient à „une
caufe plus profonde, c’eft que l’efpèce dé l’étourneau eft.une
elpèce ifeléte- dans notre Europe, au lieu que les elpcÇes des
merles y parpiflènt fort multipliées. >
Le s uns & les autres le reflèmblent encore, en.ee qu’ils ne
changent point de domicile pendant FBiver : feulement [ils "choi-
fiflent dans le canton où ils font établis, les endroits les mieux
expoiés A nui font J e plus à portée des fontaines', chaudes.;
mais avec cette différence que" les mMes^fm^ors-lbütairement,
ou plutôt qu’ils continuent de vivre feùls o a p ^ l '^ T f f i ^ j â im 'é
ils font le refte de l’année; au heu-qugj|estétourneaux nont^pas
plutôt fini leur couvée qu’ils fe raffemblent eniüôppcs, très^nérife;
breufes :. ces troupes ont une manière de \wler cfui luu b pic;;.
& femble Ibuurifè-^à ame. taétûjue uniforme ,& régiifièço^Stelle
(c ) Voyez Bèjon, page Nature
Cette reflèmbknce entre les jeunes merles & les jeunes étourneaux eft telle, ||||||p
j’ai vu un procès véritable, une inftance jmiebque entre deux pærticulieis, IllÈ
réckmoit un étourneau ou fanfonnet quifprétendojt avoir mis en penfion cirez l’autre
pour lui apprendre à parler, fiffler, chanter, &c. & fautre repréfentok un meile fort
bien élevé, & réckmoit fpli fakire, prétendant en effet n avoir r e ç u -m e r l e . ..
r; y { d ) M. Barrère ditquéi’étourneau a ie bec quadrangulaire, Ornithologioe fpocimën
novum, page 3 g . I l 1 conviendra au moins quelles angles en font fort m-rondis. '
(e)' CTefi apparemment ce qui a fait dire à Ariftote ^^^étQtu'neau ;iê tient caché T
pendant l’hiver..
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que féroit celle-d’une troupe difetpEnée, obéiflânt avec piécifion
à' WVbix^d'un feuf^éhèf : c’e fllp iar%Ôik d®> l’inflinét que les
étoumeaux3'oLéjfMîf^ & leur irtfbin<5t les pOïtebi fe rapprocher
telujévirsjdu cejntSfdwîpelotq^^andis ’q tjè 'fi; rapjdité“ de -leur
.Vol lés'.empqr^ffial- cçfTe|à|^dâfàŸ; en fort£«|uè cétfe .multitude
ainflfïéunjs .jJâKiirjfjj? M^âhieè conàmmé-yers le étt'ême
K^^^P'àHaiît '^'„yenantç'fans cefll‘,-"eîfcéld.nt1 é|ɧ5 ’cioifirtt on tout
doubla maffè
; ^ fie ié ';;|fin s ,‘fè i^ è ‘^ésVdiÿeéiiori';bren' certaine, paroit avoir- un
morreqtnenî général de révolution fur elle -même, réfiiltant-des
VncïLi,' un(Usçp’amifiIr(.is.?dfejjiU(,tll mon pcopieur ^chacune de>?fes
Tp S l$tjes'3; <®faarÿf'fèqu^M'e^cfen trë j^çdânÈ perpétuellement p fe
dév-eloppèS^ .mais fins ië^Jîeèp.r^m^J'Çt’oiiiiè pird’ëffort 'contraire -
luijy^T-'Conftamment plus
ferré., ôüairà-m^Üëâcftsdi l ^ (pnM?0ës^mêmes
‘^fitjÈânt p l^ ^ ^ ® 3fe^(cax£ |Sti^^^finesïdu^çél|®ét.^iO
. Gettd manièîe >dJàWô]eSajf^|^Ætâge5i >iéfe-fes inconvéniens ;
^ Ife ^ fe s - avantagé^'^ntroîlesî.’ entreprifes de||oifeau|de^proie^
rnt <. mb ffiaffé pan^ejnj^nb.r-e' de-; c e» fcMe s a<fVe#
*)fa1r.e^,-.inquiété par leurs batfemens- d’ailes p étoiiic&--par--leurs cris,
leur ordre d e b a^ ^ i^ îi^ fia^ Ê j$ |Ç jn g6 ip é p *
rafli^ f u t -peut r îuifongen des lignes 'f i -ferrées, -que-la peur
Séon\i.ritr,e, .éncpcbjide plus en plus;, fe^^Sfeqijtraint fort-fou-vent
daBaridoniiner;'ünepfi||rSfi&gg3ié fans -avoinipu -sen-appropria
la môMfpJljîaitie.at.^
^ pM.aiâ a fiilt rd ftp ô u n inconvénient de ceft-e façon de voler
,^d^'étou(ndâ^&'%’efl; ®^eimëÆc^eiï^sôf^@<aux -Oifeleurs-d’en
prendre un re à la fo is , en ‘ lachaht à la rencontre
d’une Me* ces voléfes un ouJ deux oifeaux ;jle la même efpèce,