H i s t o i r e N a t ü r e l l e
qui furent & déferlent nos colombier^,psüP^fe^fçndre fauvages,,
d’autant que ces bifets noirs-bleus nichent nondèulemenü dans les;
pbres creux, mais auffi dans les trous des bâtimens ruinés & les
çôchers qui font dans les forêts j’i.cô'iqui leur a fait âbninçrrpar
.quelques Naturaïiftes le nom de pigeons de roche t$&rocheraies\'
& comme ils aiment auffi les terres; élevées & fes; -montagnes,
d’autres les on't appelés pigeons de montagne» Nous, reinarquerôns
même"qüe les-: Anciens n'e .connoiffoient -que cette efpèce de
I ^igëïîn fifuvage, qu’ils appeloient OW^ojr Vinago, ,& I qujb ne
font nulle -mention de motre bifèt, qui- néanmoins eft le fe'ul
pigeon vràiment làuvâge & qui n’a pas paffé par l’état’3e dç>iriët
pâté, Un fait- qui vient à l’appui dermon opinion fu^èÿjpqint,
ceft qöe dans- tous les~payS^otï*iI y a des pigeons domeffiqueï,
on trouve Suffi des oenas', depuis
climah 'chauds (hJT mi lit u que les biïets ne Te trouèrent pas;,dàns '
les pays froids, & ne relient que pendant l’été -dans nos pays-
tempérés; ils-arrivent par troupes en Bourgogne, .en Champagne
& dans les autres pröyinoes fèptentrionales de la Kâfîce; vërsjËh1'-
4% ^(g ) Çoltimba azrulefcens, collo n ïtid o , macula dupfici alarum nigricaiite. Linnæus, F aiu ia
• f ' fâ ) On trouve par-tout dâhs>iaV^i^'aè^pîgèonS‘ 'fauvages;,<& I©i®#i|j:iiTès-, mais fes
fauvages font en bien plus grande qûantiïéTf ,& comme la fïenté de pigeon eft
fumier pour l|gymelons, on élève grand nombre de" pigeons; & avec foiri, dans tout le
royaume; deft je crois le pays de toutie monde où Io n fait ies plus beaux colombiers.. .
on compte plus de trois mille colombiers autour d’Hilpaham: ceft un piaiftr • du vpeu"pfeMê |
prendre des pigeons à ià -campagne. . . ..par le moyen des p i g e o n s & élevés
à cet ulàge, quils font voler en troupes tout le iong du jour après les pigeons, fauvages>
ils les mettent parmi eux dans leur troupe, à les. amènent àinft :epfoi®biei-.. Voyage:dë;:
■/■^Qiardin, tomé I I , pages 2Q & 30. Ÿove7 audt Tàvèfmèr. foî r lM l , pages 22 & 2 3 .
•? — liés pigeons de File Rodrigue font un peunius que les nôtres, tous de couleur
dardoifo, & tqujours.fort gnui,, & fo^.bons | -lïs^jpei-cbënt ^ n ic h e n t fur les arbres, £L on
les prend très-aifément. Voyage?de Léguât, tome I , page io ( ) .
B P I P M
fijudpptf<rieY.& auwé3nimeqcem,ehV dè-mars; ils s etaLîiffent;3an$
lesbois,; y niéhent dansfdesi creux (ÿïrbres fo n d e n t deux outrais
Jpuîs iujpiintpmps, 64^gfembIa^meWf©ntQ’ féconde poni#f|
effiqtéij-iiée-’à ‘ehague^ponte»ils ;n’é|^ent que?;deux petits, 1 & sert
^et0urnent|JAns)fiffi^iÆSnove^Kfef|'iiI^'-ipren3%it leur route
, & fe rendent ;pr^a$|embnt->. er$» Afrique ïpsr
vJSfeghe'àqmr y-Jpaffe;; I
Lc|,^"(|^iv#|^ÿ \jK ûwtgq, <S^enasïQÙ',Ie p^gpn-^efertêqc
iqui ietMÙrn,§î3iVtai;\le<£ihCagc. ffl||erchoif, & -pay ^etts.habÿ.
’„tu Je -Lvhft'inguuit dq pige (M'MéÿjjuiaiI^ï.qui. calotte auffi n«J»
' |foIoi|iBieïrsî,4mais qun jfemble crâijidre‘^iKetpiten-qf1 daqs les ^ois-,
& ,ne ^Lpërchefîjaçjais.fiir. les arbres après w t -ti qfy pigeons .dont
les dc-iix diïinieiifoBÉplu'^jjjÆoinsiprtsa^^ua^^n^umjJÆnc^
leyjvJ« y d t^yguiV comnla
i-ncsjis & reSent .encore
Xfc'Jqn prêmieïpnffinéï. fhabitu'de c à ^ e t ' é n u t t Q t t p e ^ f î
f l4 c ow ^m îo fù î- ’ttr°11 elépêhdie fenhpjenfc d^^dépep-dance,
a acquiædfauties4 cjmlites-'qui; qutiic^vmôiVis nibhs, pu ulfent
f-ar \effets. Ilsfproduifeiit; forâvên®“ t f fois
TesjtpT^fgffda Mià-eiulfôiïtiilènfc. juGru’-k djix'A douze, 1
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(?; /E n 'ië is c , ne en Latin, GAmSa,- enEfp^gnoI, Cp/o/rt oK.Pa/om.
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Belon, A ' W Ê K È x p £ f
Cb//«H4fl, Ptofper. Alpirii Æ p? *. vol. I , pag. 1 9 S. — Cb/«»*2 »'«■ S l o a n , ■;
pag. J 02 . _ Pigeon Du-Tertre, Hi/7. f/ej . ^ ^
fiwage ordinaire. Alb in , wrac / / / , />age 77, avec une figure, k ï * , — I f ' j
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