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<îftï- dire' •: quelque répandu que foit cet oîfèau, '3 y a~des pays-
•qu’il fembie éviter ÿ o n 'n e le.flfouve ni e» Suède, n iT(§n,tAsngIe-,
te ire , -ni dans les montagnes du B u g e y , ni même à la hauteur.
: d eN a n tu a , quqicp’d fo .mentre régu3èremer»t a i Suifie deuil5'
fois l’atmé# ; Befon ne.pafCkît p ^ i ’ajvolr! aperçu dans f e voyages
de G rè c e, & d’ailleurs comment foppofer.. qu’Ariflote ait connu
par lui-même g« oîfeau, fans eo»noître la ’ênguKère conftruélioa
cfo fon nid, ^H;(pela«oHHoiSànt, â nen ait point p a r ié î•
Plme- qui a fait mention du- cMarmt d’après -AiÜh>te_f ÆSJfe'
mais qui ne s'e fi pas-toujours mis en peine de eomparer-çe qu’il
empruntât des: G r a s , avec ce cpt’ii trouves thaïs fcs Mémoires,
a parlé du loriot fous quatre dénominations différentes ( c fans
avertir que c’étoit b même oifèaaque* i é eWàmmQuoi qu’il a»
fois, le loriot e ft an. oifean très-peu ledentaire., qui ehange eon#
touefietnent de coBtréès-& fembie ne s’arrêta: dans fcsjaoffes;que
pour faire F ^ c fa » r^M^pkitQt pgur accomplir la lo i knpofée par
fa Nature- à tous’ les êtres vivans, de tranfmeitre à une génération
nouvelle léxiffencfe qu’ils ont reçue d’une génération-précéderitë,
ƒ b ) Hift., Nat.- Ii&. JC , cap, x x ix . :
(c ) Picorum aliquis, fufpendit in furculo ( nidupi^) pnmis m r-amis| cyatJji modo '. Hme-,
lib. X , cap, x x x l i i. Jam puüicum guident omnium e fi •(. galguîos ) iabulata- ramorum
fufinendo nido providè digère-, camerâque ab imbri dût fronde- pr&iegere denfd. Ibidem.
L a c o n f tr u é H o n d u n i d d u picus & d u - ^ ^ ^ / ^ â n t T à ^ p é u - p r è s
re ffe m b la n te à celle d u loriot, p|g en> p e u t c o n c l u r e que dans ces deux paflàges il
s'agit d e n o t r e l o r i o t f e u s d e u x n o m s differens ; mais q u e le ' galgulus f®il Je même
oifeau q u e 1\ems t&erus & que Yales Iuridus, c eflf ce qui eft démontré par les deux
p a flà g e s fu iv a n s . Avis iélerus vocotur a colore, quee frfpeékhr,faW ari id makmi^èÿ^,m ) .
tradunt, êr~avem mon-; hanc puto latine vocarï galgulum, lib . X X X ,. cap; xi. Mèri&i
.( lapis ) aM lurido fim ilis, ideo exifimatur fàluhris contra regios morbo's'rlih'. X X X V I I ,
' cap. x . ©ailleurs ce que Plinë dii ^Je fon galguks, lib. X^cap. x x v * P Jm §pmii
eduxere abeunt, convient tout-à - fait à notre loriot. -
D tm - -L \'0 r i .o\ x.:\ a 7 L
car l’amour l ’eft que c'elà .dans la s langue ,’des: .Naturalises. Le s
loriotsmuivent „cette lo%. ajfbcb beaucoup /îdej ëèfe & de fadélrtéï
dam nos climats c’eût sfers le milieu du printemps que le mâle &
la femelle fo .recherchent d irep re fq u e àulteur arrivée.
Ils font lems.-^ids ,for- des arbres élevés;! quoique fouvent à une
hauteur fort médipere ; -& .-les .façonnent! avec /une fingulière- in-
duftrte & hieflidifféremmentdecejqnefont-le&mieriiss^quoiqui®^,:
ait rplacé^ces deux efpèces, dans Idÿnçme^gem^ Ils l ’attachait,
ordinairement à la bifurcation d’unepetjter branche .&j|s,enIaGerit
autour-des deux rameaux qui.forment oette^ifur^atjgn, de longs
brins de paillç ousde chanvre, -dont les uïi§ jllant droit d|un
rameau à l’antrç forment le bord du n^l )par?dp,vant, ^ jes autres
»éhêtïaait; dans, le tiiïit du par-deflbus & revenant
!; %, rqider fuf.de rameau epp ofé , donnent l’ouvrage.,
Ç es fosags brinsjde^chaHvrevOU' dej.gaiiïe qui-, prep|i^-| dfe ,ni,4-
par-deffous, en,£QntfI-|^eïç^pe-’eMab^e-^ ^.matelaS.jnterietttÿ
defüné à lezpvpir h?* tiflu de, .pejite?,tig.es de^gpfpneji,
dont le^.épis.font. ramenés for la partie.qpnyexe.& paroiffâitffi
peu-dans la j>ai;tie oeiicavé|,m’pitia^jris p I^Æ m fc^h,,oes .tiges
pour des ^%es de racines,; enfin entre le matelas;, intérieur &
l’enveloppe extérieure, il y a une quantité.afïèz confidérable de
moufle, de' Ikhen & d’autres, matières femlIaÈîes,_qui fervent,
pour akfi d ire ,, d’ouaté .intermédiaire, ,& rendent le nid plus
çmpènétrable. au dtiioiiA ^ f o ut-ù-la-loi-,
C ê fjïid e t a n f 'm £ 3r e p a f é 'f î^ ^ ^ S & t e - S B ^ " 4liaW vou cinq
ceufs„ dontlefoprL blanc-fale ejî.fcyié ^e^uefouritflpçtiteg, tache?
biewfoanchées-V'd-un brunepr&ùe -n o ir ,^ ^ ^M ,‘fi:équentes:for
fi gios' boutqqc jfù-tout qïleurs die les couve avec affidahé
l’elpace OEenviron {trois femaines, ^'akgfqçe les petits font éclos,