H» firivent volontiers1 les boeufs & autre gros bétail paillant
dans les prairies, attirés, ckt-qiï, par les infeétes qui voltigent
autour Seoatf (M peut;- È re par éeu» qai fowrûfflent dans leur
fiente,. & en générai dans toutes f e frittes. C ’eft de cette habitude
que leur eft venu t e nom Allemand, Rinder - Staren. On les
æe a fe encore de fe nottïriaf de là chaudes cadavres espofés ft®
f e fourches patibulaires fo j; mais ils n’y vont apparemment que
parce quils y trouvent des infeétes* Pour moi j ’ai fait élever dé
ces oifeaux, & j’ai remarqué' que lorfqu’on leur préfentoit dé
petits morcèaux d é viande crue# 3s fe jetoient defîùs avec avidité"
& les ïnangeoient de même;; fi eétoit un: calice d’oeiUet, contenant
de lâ gtaine formée, ils ne le fàififfolent pas fous leurs pieds,
comme font les geais, pour l’éplucher avec le- bêc; mais le tenant
dans le b é e , 3s le fecouoient fouvént & 'I e feappôient à plufieurs
reprifès contre les bâtons oU le f&nd de la cage, jufqü’à é é 'q u é
le calice s’ouvrît & kiflatparoitre & fortir la graine. J ’ai anffi
rémàrqné'qTi’ik-buVüiertt à peu -près comme les gallinacés, &
qu’ils prenoient grand plaifir à fo baigner i félon toute apparence
l’un de ceux que je. faifois éfever eft istirc de reftoidtflèment,
pour s’être ttop baigné pendait l’hiver;
Ces oifiaux vivent fept ou hait ans, & même plus dans l ’état
dé doiiieftrcité» Les feuvagesytè.fe .prennent point à la vpipéé|
parce qu’ils n accourenL^cmtj j ’appeaü^^ëfbà:^aiîe, au cri‘ 3e
la chouette.: mais outre la refïbtirce dès ficelles engluées & des
naflès dbnt j’ai parié plus haut, ori â trouvéîë ïnoyén d’en prendre
des couvées .entières à la fois, en attachant aux murailles & fur les
arbres où ils Oftf coutume tfe nicher, dès pots de tétïff cuite, d’tffiO.
foitne commode, & que ces oïfeaux préfèrent fouverit^âux trous
(o ) A l d r o v a n d e , tome lima g e 6^-2..
d arbres & de muraille pdffr y fa jfe leur'ponté (p j. On en prend
auffx bêâticoüp aU lacet & à la pàntière; en quelques endroits-de
l’Italie on féfert de belettes app^feîfeés p ojir^ s tiret de leurs nids
o>u plutôt de lents, trous ; ,car Jé ^ ra n d ârt d e ‘l’homme eft d e lé
■ feryjrIlÉhe .efp^ælêfave p.Qun l| fk dre fdn empire fur les autres..
. Les étôUtneaUx ont une patqJpfe1 interne^. les narines à;-,dejpi-
.ïècoaverteS pat-une membrane,' les pieds d’unjfferuiljrougeâtiéj^y^
J e doigt extérieur uni.àf celui d'a-jniiliêti jd fqi& fa première -pha^
lange, î’ôngle'poftériëUr plus fort qiftüèiirî»autre, le^géfi'èf'peu
charnu, pîéêédé d-unê‘ dilatation d é i.jroeijipb%é -lfcontênaqt
.quelquçfoisu4e petites pierres dan’s là cavité; lé tube inteftinal
,iîôpg;d s\?ingt pouces d’utr- orifice à l’autre, %,-v_^iwfeidu,fiel;.à
îjïprdinaire, \tS‘ coepums,Iqvt petits & plus près de®pnu$ q u ik - J$
dont .ordinal} cnx ut dans’ ife/yijtaux..- ...
a . b u diflkquurtpmqiun,e ttounu.au, de. feux qui avoidiùl i s j,j
ïélevés iremarquç*ique f e [m u iy^„Lbqtuuk f ni-,
le g ffie r‘& -les JÜteftias étoieijy^W^lument^iriA^ji^miupfe’t
(>ifeau ( t u n «ui.gr*11mqueintnt avv» vdi. 1 1 fa it, trie, p un &4diu
r^^tf;»cela^fiipp.®fe Jtuiegrande abondance ■ k bilÆuôucJ ,& -ittjd en
^ricimy.femj.'s"r.iifana de lamoitumc ik la i Iijii de ces &uOux; &
. de'TMa'gelqq’pn -a, fan^dMeUrs* excrértfer^' dansvfas 'egfipétiques.
. U n éib.urg^Uf pèufc.apprenaïe^à p'àrlër ^différemment ldyiitnife*
Allemand, Latin,}^Greev„ &ç,- & à prononcer de fuite des -,
(p ) O'Ima,. t/cce/Zffre?, page 18. Sckwenckfeld, Aviarium e5//<?/7tB ^ page 3 52.
n e f a is 'p o u r q u o i
thologia, p a g e 1 4 5 . J e n ’a i • r i e n v u d e p a r e il d a n s t o u s le s é to u r n e a u x q u i m ’o n t
^àhelmf^^^^æfd^^juvenes itemï
'^àfltduè nova'
P l i n e , /iù. X , 'cap. Xlu.