IV AVERTISSEMENT.
ron, Freycinet, etc.; enfin, ceux décrits ou
figurés par Lewin, Donowan, Leach, Ma-
leay, Kirby, etc. Des matériaux considérables
m’ont été fournis par les riches collections de
M. le comte Dejean, de M. Dupont, et par le
Muséum national. Il est à regretter que les hémiptères
, diptères , hyménoptères, orthoptères
et névroptères soient en partie négligés
des entomologistes, et qu’il m’ait été impossible
, faute de matériaux, de faire pour ces
ordres ce que j’ai fait pour les lépidoptères et
pour les coléoptères.
Les insectes recueillis pendant le voyage de
VAstrolabe, qui n’avaient pas été rapportés
dans le voyage précédent, sont décrits tout au
long; ceux rapportés par la Coquille, et tous
les autres, ne sont décrits que par une phrase
diagnostique, en latin et en français.
CO U P D OE IL G E O G R A P H IQ U E SU R L E S INSEC T ES
D E l ’o c é a n p a c i f i q u e .
L’entomologie des îles de la mer du Sud est à
peu près , à celle des autres parties du monde , ce
qu’y est la végétation ; c’est-à-dire , que les insectes
et les plantes de cette p artie du globe, to u t en
formant u n type sp é c ia l, ont souvent une certaine
analogie avec les productions des Moluques
et du sud-est de l’Asie. Il en est même plusieurs
qui sont t o u t - à - f a i t les mêmes. Beaucoup de
genres et plusieurs espèces se re trouvent depuis
Pondichéry et Java ju sq u ’à la Nouvelle-Hollande.
P o u rtan t les insectes des différentes îles de
ce vaste océan offrent quelquefois entre eux
de grandes différences : a in s i, p a r exemple, ceux
de la Nouvelle-Zélande diffèrent beaucoup de ceux
de T a ïti, et ceux de la Nouvelle-Hollande ne diffèrent
pas moins de ceux de la Nouvelle-Guinée.
Ceux de ce dernier pays o n t de très-grands
rapports avec ceux des Philippines, de Timor,
de Célèbes et d’Amboine. Les petites îles ,
formées p o u r la p lu p a rt par l’agglomération de
polypiers, et d’uiie formation ré c en te , sont généralement
très-pauvres en insectes ; il en est quel