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230 VOYACxE DE L’ASTBOLABE.
marginé. Elles sont lisses et offrent une dépression
près de l’angle huméral. Les jambes an térieures
sont élargies à leur extrémité, avec quatre
dents extérieures, et une interne tronquée p o rtan t
un pinceau de poils roides et longs. On voit à la
base du premier article des tarses une pièce tria n gulaire,
munie d’un bleu violet. Les tarses sont
d e là même couleur.
Femelle. Elle est d’un tiers plus petite que le
mâle, et en entier d’un bleu assez b rillan t, avec
des reflets verts, à l’exception de la tê te, qui est
d’iin rouge cuivreux. Les mandibules sont courtes,
larges à la base et finissent en pointe mousse
presque droite. Le corselet est fortement rugueux,
avec les côtés simplement arrondis sans être p ro longés
dans leur milieu. Les élytres sont très-
lisses , avec une fossette près de l’angle huméral
plus petite que chez le mâle. Les jambes an térieures
sont bleues et crénelées to u t le long du
bord an térieu r sans pièce axillaire à leur extrémité.
Les autres sont de la même couleur, ainsi
que les tarses.
Il se trouve à la Nouvelle-Hollande.
Observation. M. Mac Leay dans ses Horoe ento-
mologicoe, décrit trois autres espèces de Lamprima,
çpx\ nous paraissent être de simples variétés
de 1 Ænea. I.a première q u ’il nomme .durata, d’après
Latreille, Nouveau Dici, d ’hist. n a t, vol. 1 7 ,
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pag. 2 78 , est plus brillante, avec les mandibules
des mâles tridentées, et les pattes antérieures garnies
de six petites dents. C’est à cette espèce q u ’il
rapporte le Lucanus oeneus de Donovan.
La seconde est la Latreillii, qui est plus te rn e ,
d’un vert à reflets bleuâtres , avec les élytres un
peu plus lisses. Je crois que c’est à cette variété
q u ’il faut rap p o rte r le Puncticollis de M. Deje an,
et la variété obscure figurée parM. Donovan.
Enfin la derniè re , q u ’il décrit sous le nom de
Pjgmæa,v&t un p etit individu dont les mandibules
n ’offrent que deux den ts, et dont les pattes
antérieures sont armées de sept petites pointes.
La p lu p a rt de ces prétendues espèces se tro u vent
ensemble, et M. d’Urville, qui les a observées
sur les lie u x , affirme d’une manière positive que
ce ne sont que des v a rié té s, et que sur le même
tro n c d’arbre l’on trouve tous les passages.
2. L. FULGIDA , Dupont.
Viridi-aureo-cuprea, nitida; capite quadrato pur-
pureo-cupreo rugoso, mandibulis productis supra et
e.xtus subconvoluto-recurvis, intus ferrugineo hirtis.
Eemina cuprea purpurascens, thorace punctatissimo,
mandibulis minimis.
D’uinÿ;rt-doré-cuivreux très-brillant; téte carré
e , ru g u eu se , d’un po u rp re cuivreux; mandibules
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