q u ’on y ait jamais trouvé aucune espèce itAnthia
ni de Scarites. Le beau genre Heteroscelis est le
seul que je connaisse dans cette tribu.
Les genres Carahus et Calosoma sont remplacés
à la Nouvelle-Hollande par le genre Pam-
borus.
Dans les grandes île s , comme à la Nouvelle-
Hollande , à la Nouvelle-Irlande et à la Nouvelle-
Guinée , on trouve plusieurs Hydroconthares qui
se rapportent tous à des genres connus.
Je dirai pour les Brachélytres ce que j’ai dit
p o u r les Carabiques, ces insectes étant généralement
coprophages ou carnassiers, ils ne se tro u vent
guère que là où il existe des mammifères.
On en a très-peu rapporté ; il est probable cependant
qu’il y en a une certaine q u a n tité , ne fussent
que les espèces qui se nourrissent de champignons.
La grande et belle trib u des Stern o x es, répandue
sur toute la surface du globe, et essentiellement
phytophage, est un e de celles qui sont les plus
nombreuses. La Nouvelle-Hollande seule produit
un e assez grande série de Buprestis. Les Elater
de l’océan Pacifique n ’ayant point la taille gigantesque
de quelques-unes de ces espèces de l’Afrique
équinoxiale et du nouveau co n tin en t, et étant
en outre parés de couleurs peu b rilla n te s, ont
plus facilement échappé aux recherches des voyageurs.
Aussi en connaît-on moins que Ae Buprestis.
Le beau genre Rhipicera habite aussi la Nouvelle-
Hollande.
La famille des Malacodermes ne paraît pas y
être très-nombreuse, excepté quelques Lampjris,
L jc u s , Cantharis et Malachius. Nous ne possédons
presque rien.
Celle des Térédiles devrait y être assez multip
lié e , cependant nous n e connaissons que les
genres Clerus, Notoxus et Corjnetes.
Les genres S ilph a , Peltis, Engis atDermestes,
sont en partie les seuls Nécrophagesqui aient été
rapportés.
La famille des Ciavicornes n ’est pas plus
riche. Je ne connais jusqu’à présent que les genres
Hister et Bjrrhus.
Le genre Hjdrophilus est le seul dans les Pal-
picornes.
Si nous quittons les insectes coprophages pour
passer à ceux qui se nourrissent de végétaux,
nous allons voir le nombre s’accroître tout-à-coup ;
la famille des Lamellicornes en est une preuve.
Si l’on en juge par les espèces que nous possédons
déjà, c’est certainement une des plus nombreuses.
Les genres Diphucephala, Macrotops , Ano-
plognathus, Xjlonichus, Rjssonotus, Lamprima,
etc., ne se trouvent que dans la Nouvelle-Hollande
et les îles qui en sont voisines.
hesCetonia, les Omaloplia, etc., n’ont d’analogie
qu’avec celles de l’Asie et de l’Afrique. Il e.st ce