velle-Irlande, la Noovelle-Guinée et la te rre des
Papous sont beaucoup plus riches en Orthoptè-
re sq u e la Nouvelle-Hollande, la Nouvelle-Zélande,
les îles de la Société et celles des Amis. Deux genres
extraordinaires et an o rm a u x , faisant partie de
cet ordre , o n t été recueillis par M. d ’Urville dans
son premier voyage; l’un est le genre Eurjcan-
tha pris à D o re ï, et l’autre le genre Hjperho-
mala : le premier appartient à la section des Coureu
rs , et est voisin des Spectres, e t l’autre à la
section des Sauteurs , et est voisin des Lo-
custa.
L’ordre des Hémiptères se nourrissant presque
entièrement de végétaux, est un des plus abondants
dans les îles de la mer du Sud. Comme p o u r les
autres o rd re s , celles de ces îles qui se rapprochent
le plus des Moluques, telles que la Nouvelle-Ir-
la n d e , la Nouvelle-Cuinée et la te rre des Papous,
sont beaucoup plus riches que les autres. Quelques
espèces o n t un f a d e s propre à l’Australasie,
mais la p lu p a rt o n t une grande analogie avec
celles d ’Amb o in e, de la Chine , de Java et du
Bengale.
L’ordre des Névroptères, à en juger p ar les espèces
que l’on a rapportées, est p roportionnellement
peu n om b re u x , mais il est possible que ces
insectes aient été un peu négligés par les naturalistes
qui ont exploré ces contrées. Ceux que
nous connaissons ont des traits de ressemblance
avec ceux du sud-est de l’Asie, to u t en étan t particuliers
à l’Océanie.
L’ordre des Hyménoptères, l’un des plus intéressants
de la division des insectes et l’un des plus
abondants, est assez répandu dans toute la mer
du Sud. I^es espèces y sont nombreuses, et o n t,
comme les Névroptères, une grande analogie avec
les espèces e t les genres de l’archipel des Indes.
Malheureusement on les a recueillis avec plus de
négligence que les Coléoptères et les Lépidoptère
s, et d’un autre côté leur conservation étant
assez difficile, il en existe peu dans les collections.
11 doit y avoir su rto u t une assez grande quantité
d ’Ichneumonites et de Chalcidites, qui vivent pour
la plupa rt dans les larves et les chenilles; e t comme
chaque chenille n o u rrit ordinairement plusieurs
espèces d’Hyménoptères de ces deux tr ib u s , il est
permis de croire que nous sommes loin de connaître
les Pupivores de ces contrées.
Enfin, l’ordre des D iptères, le plus négligé de
tons malgré les beaux travaux d eF a llen , de Mei-
gen et Macquart, nous offre aussi une analogie frappante
pour les espèces e t les genres avec ceux
de Java et des Moluques.
La tribu des Muscides présente quelques espèces
très-remarquables, mais u n grand nombre de
celles qui vivent dans les larves des insectes nous
sont inconnues.
Si aux considérations géographiques que je