226 VOYAGE DE L’ASTROLABE,
changeanten vert doré selon les aspects. Les élytres
sont plus larges que le corselet à leur hase ,
avec l’angle huméral saillant latéralement et a rrondi.
Elles vont en se rétrécissant un peu ju sq u ’à
leur extrémité, qui est a rro n d ie , et ren tre n t un
peu vers la su tu re , où elles se te rm in en t par une
petite épine. Elles sont presque planes en-dessus,
et p résentent un p e tit renflement à leur extrémité,
comme la p lu p a rt des espèces de ce genre.
Leur couleur est pareille à celle du co rs e le t, et
elles offrent une bande apicale d’un fauve métallique
, ir is é , qui remonte u n peu le long du bord
extérieur. Le dessous du corps est d’un vert métallique.
La pointe sternale est très-grande, un peu
comprimée su r les côtés et iin peu recourbée en
avant. Les côtés de la poitrine sont garnis de
poils d’nn fauve clair. Les pattes e t les tarses sont
d’un jaune à reflets irisés métalliques.
Elle se trouve dans l’île d’Amboine.
i 3. C. .SPECULIFERA.
Viridi-aurea nitidissima, g la b ra , undique albo
guttata, e ljtn s acuminatis disco antico loevissimo.
D’un vert doré trè s -b rilla n t, glabre, arrosée de
toutes parts de petites gouttelettes blanches ; ély-
!
ENTOMOL OGIE. 227
très acumiuées et ayant le disque autérienr très-
lisse. ( .Sch., Sys. ins. app. )
Cette espèce q u i, d’après Schoenherr, a beaucoup
de rapports avec ï Aurata, et qui est très-
remarquable en ce que la partie antérieure du
disque des élytres est très-lisse et brillante comme
un m iro ir, a été prise dans l’île Solo dans l’océan
Pacifique.
I / , . C. PHIEIPSII.
t e
I
Thorace piceo margine atro ; elytris nigris sulcatis
; sulds lat.is fulvo hirtis ; cljpeo valde elongato
bifido.
Corselet b ru n bordé de noir ; élytres noires,
marquées de sillons profonds garnis de poils fauves;
clypéum bifide et très-allongé.
Schreibers, Trans. linn. soc. v i , p. i<)3, t. X X , f. 4-
C. Carinata, Donov., Epit. of the ins. o f New-Holl.
Cette belle espèce, que nous n’avons jamais vue,
paraît s’éloigner beaucoup des véritables Cetonia.
Elle se trouve à la Nouvelle-Hollande.
Nota. Fabricius indique la C. Stolata comme
se trouvant dans l’Australasie; mais je pense que
c’est d’après de faux renseignements, parce que
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