436 VOYAGE DE L’ASTROLABE.
I . A. STRIGA.
Niger, antice posticeque attenuato fa sc ia communi,
transversa ad basin eljtrorum, alba; pedibus
utrinque ciliatis.
N o ir, atténué aux deux extrémité.s, avec une
bande transverse com mune, blanche à lab ase des
élytres; pattes ciliées.
Guérin, Voy. de la Coquille. Ins., pl. 6, fig. 5.
Il a été trouvé à Doreï p a r M. d’Urville, et il
fait partie du Muséum national.
2. A. GA ZE LLA, Olivier.
Niger, capite loevi, oculis palpebratis, thorace
e ljtris oequali, punctato, albido trivittato ; e ljtris
rugosis, v ittis duabus margineque exteriori albidis
; pedibus valde elongatis, ciliatis.
N o ir, avec la tê te lisse et les yeux marqués de
paupières ; corselet égal aux ély tre s, p o n c tu é , et
ayant trois raies blanches ; élytres rugueuses ayant
deux raies longitudinales et le bord extérieur
blancs; pieds ciliés et très-allongés.
A r c h a r i a s a p i e d s l o n g s , p l . 7 , f i g . 2 2 .
Long. 4 lignes. Larg. 2 a lignes.
Ce singulier insecte ressemble, à la première
v u e , à certaines espèces américaines d u genre
Crjptorhjnchus. La trompe est de la longueur
de la moitié du corps , presque d ro ite , légèrement
aplatie, sillonnée et rugueuse à sa base, lisse dans
le reste de son étendue. Le corselet est très-grand,
aussi long que large, arrondi sur les côtés, légèrement
convexe en dessus, et couvert de points
enfoncés disposés sans ordre. Il offre trois lignes
blanches longitudinales , l’une au milieu et les
deux autres placées diagonalement sur les côtés.
A la base est une autre ligne transversale de
même couleur qui u n it les trois précédentes. L’écusson
est nul. Les élytres sont de la largeur du
corselet à leur base, et vont en diminuant dans
tous les sens à p a rtir du milieu ju sq u ’à leur extrémité
, qui est comme mucronée. Chacune d’elles
porte deux lignes b lan ch e s, l’une près de la suture
, l’autre sur le côté q u i paraît la continuation
de la ligne latérale du corselet. Ces lignes se réu nissent
à l’extrémité des élytres. Entre elles on
aperçoit trois rangées de points élevés, rapprochés,
q u i commencent à quelque distance de la
b a s e , e t qui n’atteignent pas l’extrémité de l’ély-
tre. Le reste de sa surface est couvert de points
élevés disposés sans ordre. Les pattes sont plus
longues que le corps; les jambes sont triangulaires
et garnies en dessous d’une double rangée de cils
blancs.
Il se trouve à Doreï dans la Nouvelle-Guinée.