328 VOYAGE DE L'ASTROLABE,
et dont les bords sont un peu relevés. Ses côtés sont
garnis çà e t là d’un duvet fauve. L’écusson est
allongé, noir et rugueux. Les élytres sont plus
larges que le corselet à leur base, avec les angles
huméraux saillants, presque parallèles, et tomb
a n t brusquement à l’extrémité ; elles sont planes
près de la suture et couvertes de gros points enfoncés
, parfois confluents, qui forment une ligne
saillante à quelque distance de la su tu re , et plus
prononcée à la base. On voit sur chacune d’elles
deux bandes transversales, d’nn duvet r o u x , l’une
au tie rs, l’autre aux trois quarts de leur long
u eu r, qui ne s’avancent que ju sq u ’au milieu de
l’élytre. I.es côtés et le dessous du corps sont garnis
du même du v et, ainsi que les pattes.
Il se trouve à la Nouvelle-Hollande. Collection
de M. Dejean e t de M. D upont.
8. SCABROSUS, Dupont.
Major, ovatus, niger, albido-squamulosus p i-
losusque; thorace rhumbico, rugoso; e ljtris punctis
magnis impressis cancellatis, spinamqueposticam
ahbreviaiarn gerentibus.
Grand , ovale, n o ir , garni de quelques écailles
et de petits poils blanchâtres; corselet rh om boïda
l, ru g u e u x ; élytres ayant des gros points
jt.'t. I
enfoncés et cancellés, et p o rtan t en o utre postérieurement
une espèce d’épine courte.
Long. 8 lignes. Larg. 4 lignes.
La téte est a rro n d ie , couverte de points élevés
et de poils ou écailles blan ch e s, avec une excavation
profonde et ovale entre les yeux. Ceux-ci
sont grands , arrondis et assez saillants. La trompe
est deux fois de la longueur de la té te , n o ire , sillonnée
en dessus, avec une ligne élevée dans
le milieu du sillon. Le corselet est plus large que
long, u n peu rétréci en devant, prolongé dans
son milieu à sa base, inégal, n o ir, et couvert d’écailles
blanches comme la téte. Il offre deux elevations
q u i, p a rta n t de la base, vont se rejoindre
à la p artie an térieu re , de manière à laisser une impression
entre elles, et une au tre de chaque côté
en forme de fer à cheval. L’écusson est noir et
ponctiforme. Les élytres sont plus larges que le
corselet, avec les angles huméraux un peu saillan
ts, presque parallèles , légèrement convexes en
dessus, et tom b an t b ru squement à leur extrémité,
q u i est u n peu prolongée en pointe. On voit
sur chacune d’elles neuf rangées de gros points enfoncés,
se rrés, garnis çà et là d’écailles blanches.
Les intervalles sont relevés, et forment des côtes
qu i se réunissent avant l’extrémité. Le dessous du
corps et les pattes sont noirs et légèrement granulés.
11 se trouve à la Nouvelle-Hollande. Collection
de M. Dupont.
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