pendant une section de Lamellicornes qui est peu
n om b reu se , c’est celle qui comprend les insectes
de cette famille qui vivent dans les fumiers et les
bouses des mammifères. En effet, nous ne connaissons
encore de ces contrées que les genres
Ateuchus, Onitis et T ro x , qui ne renferment pas
chacun deux espèces.
Les Hétéromères, si communs en Afrique, dans
l’Amérique méridionale, aux Indes orientales et
dans le midi de l’E u ro p e , ne paraissent pas être
très-répandus dans l’océan Pacifique. Les plus re marquables
sont les genres Cilibe, Heloeus etA d e -
lium. On y trouve en outre plusieurs autres genres
appartenant à cette division, mais pas une espèce
de la section des Vésicants, tels que Meloe, L jtta ,
Mjlabris, etc. Ce dernier genre , répandu dans
toutes les parties chaudes de l’ancien monde ,
semble finir aux Moluques.
Les Curculionites formant au moins un huitième
des Coléoptères du globe, il est naturel de penser
q u ’étant tous phytophages, on les trouvera ré pandus
p a rto u t où la végétation sera abondante.
Aussi, après les Lamellicornes, c’est la famille la
plus n om b reu se dans la mer du Sud.
Les genres Cherrus, Carpophagus, Eurhinus,
P rjp n u s, Acantholophus, Phalidura, e tc ., n’ont
encore été trouvés q u ’à la Nouvelle-Hollande ou
dans les îles qui en sont voisines.
Les insectes de la famille de Xylophages, peu
saillants et ordinairement très-petits, ont échappé
à l’investigation des naturalistes.
La grande famille des Longicoriies, si multipliée
dans les pays chauds peuplés d’antiques fo rê ts ,
ne paraît pas être très-nombreuse dans ces
pays où les forê ts, quoique vigoureuses, sont
de nouvelle formation. On iTy trouve pas de
grandes espèces de Prioniens ni de Lamiaires.
C’est là seulement que l’on rencontre le beau
genre Tragocerus.
Le genre Icthyosoma, l’un des plus remarquables
, est en partie propre à la Nouvelle-Hollaode,
cependant il s’étend jusqu’aux Moluques.
La famille des Chrysomélines, qui ne se nourrit
pas comme celle des Longicornes dans l’intérieur
des a rb re s, mais simplement des feuilles des végétaux,
soit herbacés, soit ligneux, est après celle
des Curculionite s, la plus nombreuse. Dans la
création des Coléoptères , c’est très-probablement
u n e de celles qui ont paru les premières.
Le genre Phyllocharis ne se trouve qu’à la Nouvelle
Hollande ou dans son voisinage.
L’ordre des Orthoptères y est comparativement
peut-ê tre plus commun que les Coléoptères ; ces
insectes o n tu n ra p p o rtm a rq u é avec ceux de l’Asie,
de l’Afrique, et su rto u t des Moluques et de Java.
On y trouve un assez grand nombre de g e n re s ,
tels que Forjicula, Blatta , Mantis , Phasma ,
Gryllus, Locusta, Acrydium, e tc ., etc. La Nou-
(Êutomologic. 2