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5. P. CRENISTRIUS , Boisduval.
Ncger, thorace quadrato, ciliato, subconvexo absque
linea impressa ; e ljtris crenulato-striatis, interstitiis
subplanis.
Noir, avec le corselet cilié de ro u x , légèrement
convexe , sans ligne médiane enfoncée ; élytres
ayant les stries crénelées et les intervalles presque
planes.
Il est à peu près de la taille du Compergus et
de Y Australis, mais il a le corselet plus c a rré , sans
ligne enfoncée sur le milieu ; les élytres sont plus
allongées, plus parallèles et plus planes, avec les
stries plus crénelées. Il a aussi beaucoup de rap port
avec Y Australis; mais ce dernier a le corselet
plus transversal, marqué d’nne ligne médiane, la
téte armée d’une petite corne rudimentaire, les
élytres plus aplaties et les stries moins fortement
ponctuées.
Il se trouve à la Nouvelle-Hollande. Collection
de M. Dupont.
6. P. COMPERGUS, Boisduval.
Niger, thorace convexo , .mbquadrato, lateribus
rotundatis, fulvo-barbatis lineaque niedia profunde
impressa; eljtris subconvexis striato-punctatis.
N o ir, avec le corselet convexe, presque c a rré ,
arrondi sur ses cô té s, garni de poils fauves et
marqué d’une ligne médiane bien prononcée ;
élytres un peu convexes ayant des stries ponctuées.
Il est entièrement d’un noir brillant tan t en
dessus qu’en dessous. Le labre est g ra n d , presque
carré et échancré. La tête est occupée par un espace
demi circulaire couvert d’élévations se confondant
dans tous les sens , parmi lesquelles il s’en
trouve une au milieu, formant une pointe plus
saillante que les autres. Les yeux sont trè s -g ro s ,
et le rebord de la tête s’étend sur eux à leur partie
antérieure. La massue des antennes est formée
de trois articles, dont le dernier est très-grand, et
les autres obtus. Le corselet est plus large que
long, transversal, avec ses quatre angles arrondis,
et les côtés garnis de poils fauves. Il est légèrement
convexe, déclive sur les côtés, trè s-lisse et
marqué d’une ligne longitudinale nettement tra cée.
On voit sur chacun de ses cô té s, près de la
b a s e , une impression irrégulière bien marquée.
Les élytres sont plus étroites que le corselet à leur
base, et vont en s’élargissant jusque près de leur
extrémité, qui est arrondie. Leurs côtés sont très-
grands et tombent brusquement par une pente
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