228 VOYAGE DE L’ASTROLABE,
tous les individus de cette espèce qui existent dans
les collections ont été pris sur la côte occidentale
d’Afrique, notamment au Sénégal.
Genre LAMPRIMA, Latreille.
Lethrus, Fabricius.
Ce genre paraît être trè s -p e u nombreux. Il se
compose d’insectes très-brillants et propres à l’O-
céanie.
I. L. ÆNEA.
Viridi-aurea nitidissima, capite quadrato pur-
pureo-cupreo, rugoso, mandihulis productis supra
subrecurvis, intus ferrugineo-hirtis. Feminea viridi-
cyanea nitida thorace punctatissimo, mandihulis
minimis.
D’un vert doré très - brillant ; tête carré e, ru gueuse,
d’un p o u rp re cu iv reu x ; mandibules allongées
, un peu recourbées en dessus, garnies de
poils ferrugineux en dedans. Femelle d’un v ert à
reflet b le u â tre , avec le corselet très-ponctué et les
mandibules très-petites.
Dej., Cat., Col. 2® édit., p. 173.
Latreille, Nouv. Diet, d’hist nat-, vol. XVIJ, p. 279.
Mac Leay, Hor. ent., édit. Leq., p. i6 , n" 3 .
Lucaniis oeneus, Schreibers, Trans. linn. soc., vol. VI,
p . i 8 5 .
Lethrus æneus, Fabr., Sys. eleuth., t. I , ]i. 2.
Mâle. Il est en entier d’un vert doré b rillan t, à
l’exception de la tê te , qui est d’un rouge cuivré
métallique. Son vertex est occupé p ar une excavation
tria n g u la ire , à bords saillants en a r ê te , et
couverte de gros points enfoncés. Les mandibules
sont presque droites à la b a s e , contournées sur
elles-mêmes à l’e x trém ité , excavées intérieurement
et garnies d’un duvet fauve serré. Elles sont échan-
crées en dessus et en dessous, un peu au-delà du
m ilieu , et se relèvent subitement en présentant
trois dentelures à leur extrémité , qui est d’un
n o ir-b leu â tre p ro fo n d , tandis que la base extérieure
est d’nn ronge-cuivreux brillant. Le corselet
est grand, beaucoup plus large que lo n g , arrondi
en dessu s, avec les côtés tombant et prolongés
dans leur milieu. La partie antérieure est droite:
avec les angles peu marqués; la base est un peu sinuée
, avec les angles plus sensibles. 11 est couvert
de petits points enfoncés distincts , disposés sans
ordre. L’écusson est p e t i t , lisse et triangulaire.
Les élytres sont de la longueur de la téte et du
corselet r é u n is , arrondies à leur extrémité, un peu
élargies à la b a s e , avec le bord externe faiblement