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11 est plus grand que le Dorcadion fuliginatvr,
e t sa couleur est entièrement noirâtre , avec quelques
petits poils fauves peu nombreux. La tête
est coupée très - obliquement de b au t en bas sur
sa face an té rieu re , et elle offre quelques points
enfoncés et quelques rides. Le.s antennes sont un
peu velues, noirâtre s, avec les derniers articles
d’un gris noirâtre. Le corselet est plus long que,
la rg e , para llèle, un peu ru g u eu x , muni en-dessus
de quatre pointes coniques presque ég a le s,
séparées p a r un espace lisse et une ligne médiane
marquée à son extrémité antérieure d ’un
p etit tube rcule pointu peu saillant. Les élytres
sont cunéiformes , convexes, déhiscentes au somm
e t, où elles se te rminent cbacune par une petite
pointe. Elles sont marquées antérieurement en-
dessus de quelques points enfonc és, et latéralement
de quelques petits tubercules arrondis ;
elles o n t en o utre chacune deux fortes épines
larges et comprimées latéralement, do n t la p re mière
est profondément bifide, et à peu de d istance
de la b a s e , et l’autre à peu près au m ilieu ,
recourbée en arrière et très-faiblement bifide.
Les pattes sont égales, d’un b ru n n o irâtre , avec
les tarses et une partie des jambes garnis d’un
duvet roussâtre.
Il a été découvert dans le nord de la Nouvelle-
Hollande, par M. Cuningham.
ENTOMOLOGIE. 495
G e n r e LAMIE, Lamia, Fabricius.
I . L. HERCULE,S.
P L . 8 , F IG . I .
Albido-cinerea holosericea ; thorace bispinoso ;
eljlris antice granulatis spina scapulari; apice
emarginatis sutura in spinam desiniente ; antennis
pedibusque anticis asperis.
D’un cendré-blanchâtre velouté ; corselet avec
deux épines ; élytres couvertes antérieurement
de gran u la tio n s, avec une épine scapulaire ; leur
extrémité u n peu échancrée, avec une épine te rminant
la suture ; antennes et pattes antérieures
couvertes d’aspérités.
Elle ressemble beaucoup à la L. Ajax, dont elle
est très-voisine. Elle est d’un blanc cendré ,veloutée.
Le corselet offre antérieurement et postérieurement
plusieurs rides transverses. Sur chaque côté
on remarque une épine conique à large base.
Les élytres o n t à leu r partie antérieure une infinité
de petits tubercules noirs luisants ; environ
au milieu de leur base, il y a une épine noirâtre
c o u r te , se reco u rb an t u n p eu en arrière. Le reste
de leur surface paraît lisse à la vue simple. I.eur
extrémité près de la suturé offre une échancrure
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