4 VOYAGE DE L’ASTROLABE.
D’un vert bronzé en dessus ; élytres ayant une
lunule apicale, une hnmérale, deux taches réunies
su r la bo rd u re et un p oint su r le disque, blancs.
Dej., Spec., t. V, suppl., p. a aS , n® i5 à .
Elle ressemble beaucoup à la Decemguttata.
Elle a été prise par M. d’Urville <à la Nouvelle-
Guinée.
5. C. FUNÉRAIRE, Funerata. Boisd., pl. 6, fig. i.
Subcjlindrica, nigro-oenea; elytris v ìr id ipunc-
tatis, lunula humerali, macula media submarginali
lunulaque apicali albidis.
Un peu cylindrique, d’un noir bronzé; élytres
avec quelques p etites taches éparses, vertes, ayant
en o utre chacune trois taches blanches, dont une
humé ra le, une au milieu près du bo rd , et une
au tre se prolongeant un peu le long du bord
apical.
Par sa forme elle est voisine de la C. tubercu-
lata. Les palpes labiaux sont d’un testacé clair, avec
les deux derniers articles d’u n vert brillant; les
maxillaires sont en entier de cette dernière couleur.
Les mandibules sont fortement bidentées.
d’un bronzé verdâtre, avec une grande tache
blanche à la base. La lèvre supérieure dans le
mâle est d’un blanc ja u n â tre , légèrement bombée
dans son milieu, et s’avance u n peu en présenta
n t trois petites dents à peine marquées. Les
antennes sont d’un bronzé obscur. La téte est
d’un bronzé noirâtre avec quelques reflets verts,
sauf quelques plis au to u r des yeux qui sont
presque arrondis et saillants. Le corselet est de
même couleur que la tê te , arro n d i, avec u n sillon
transversal entier à sa partie antérieure , et
un enfoncement circulaire à sa base. L’écusson est
triangulaire , obscur. Les élytres sont d’un noirâtre
velouté avec quelques taches éparses sans
o rd re , d’un vert brillant; elles sont allongées, parallèles,
arrondies à leur extrémité et presque
cylindriques. On voit sur chacune trois taches
d’un blanc ja u n â tre ; la première en forme de
lunule humérale s’avançant peu sur l’élytre; la
seconde, placée au m ilieu , descend obliquement
du bord externe sans atteindre la suture. La troisième
en forme de gros point d’où p a rt u n trait
q ui longe l’extrémité des élytres. Le dessous du
corps et les cuisses sont d’un bleu brillant. Les
pattes et les tarses sont obscurs.
Elle se trouve à Doreï, dans la Nouvelle-Guinée.