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Genre GEONEMÜS. Schônherr.
Chlorolopas, Dejean.
I . G. ARROGANS, Boisduval.
Viridi-cæruleo-aureus, rostro canna media nigra,
thorace subconico, ruguloso, canaliculo medio,
nigro, lateraliter squamis flavescentibus órnato;
e ljtris costis angustis, elevatis, nigris, interstitiis
mediis lateralique fla vis , omnibus punctis impressis
biseriatis.
D’un vert bleuâtre d o r é , avec le rostre marqué
d’une carène noire ; corselet presque co n iq u e, un
peu rugueux, marqué au milieu d’un sillon n o ir,
et couvert latéralement d’écailles jaunes ; élytres
ayant des côtes noires, élevées, é tro ites, avec les
intervalles du milieu et le latéral jaunes ; tous
les intervalles entre les côtes marqués de deux
rangées de points enfoncés.
ChLOROLOPE AP.ROGANT , pl. 7, fig. 8.
Long. 8 lignes. Larg. 3 -J lignes.
Ce bel insecte est fort difficile à décrire, et ses
couleurs sont si arrogantes, ainsi que l’indique son
n om, que l’on ne peut guère par la description
en donner une idée satisfaisante. La trompe est
courte, épaisse, d’un vert grisâtre, avec une ligne
élevée longitudinale, n o ir e , interrompue en deux
endroits , se prolongeant depuis le sommet de
la tête ju sq u ’entre les deux yeux. Le reste est
occupé par une impression en fer à cheval.
Les antennes sont de la même couleur que la
trompe et légèrement pubescentes. Les yeux sont
p e tits, arrondis et saillants. Le corselet est plus
long que large, un peu rétréci en avant, convexe
en dessus, rugueux, d’un vert-doré bleuâtre b rilla
n t, avec une ligne longitudinale élevée n o ire , et
une large bande jaune sur les côtés. L’écusson
est p e tit, ponctiforme et vert. Les élytres sont
plus larges que le corselet à leur b a s e , en ovale,
avec l’extrémité tombant brusquement. Elles embrassent
fortement l’abdomen. On aperçoit sur
chacune d’elles trois côtes saillantes, noires, flanquées
de chaque côté d’une ligne de points enfoncés.
Il en existe une auire le long de la suture,
et quatre sur les flancs. Les intervalles entre les
côtes sont relevés. Chaque élytre porte quatre
bandes alternativement d’un bleu verdâtre doré
et d’iin jaune doré. Le dessous du corps et les
pattes sont d’un bleti te n d re , avec un léger reflet
doré.
Il est indiqué comme se trouvant dans l’île de
V anikoro, mais il est plus probable qu’il vient de
la Nouvelle-Guinée.
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