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' E S T le feul des Sphinx Mouches qui ait les ailes ïup’érîeure*
entièrement opaques , ce qui lui donne de la reffemblance avec la
Mouche Afile. On apperçoit- cependant à travers leur couleur brune, Fig.
1 19 at b, les nervures qui les traverfent, & qui font encore plus foncées.
Entre la tete 6c le corcelet, il y a une petite ligne jaune. La partie
poftérieure du corps eft entourée de trois bandes femblables. Ce Sphinx
eft rare. Nous 1 avons reçu d Allemagne, 6c ne l’avons jamais trouvé en France.
Les Auteurs du Catalogue Syftématique des Papillons des environs de Vienne
le décrivent dans leur Supplément, pag. 30y. Ils difent que fa Chenillefe
nourrit de la moelle du Grofeiller rouge , Ribes mbrurn ( 1 ) , & qu’elle
fait mourir la branche fur laquelle elle s’attache.
Nous ne connoiffons qu’un Ouvrage dans lequel ce Sphinx foit repréfenté.
Ç eft dans le Ier, vol. du Journal de Francfort, 1780, pag. 3 i. Il y eft
^ j Pag- 3 5 > qu’on trouve cette efpéce , ainfi que la fuivante, furies
fleurs du Jafinin. Toutes deux font très - rares, 6c leurs Chenilles font
inconnues.
I O Fïorfi ÎTsuçoife, Xojn. III. n°. 1S1. pag. 472.
3 1
M ême P l a n c h e , N umé ro z z o .
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É T A T P A R F A I T .
Ë Sphinx dont M. Gerning nous a envoyé le portrait , a une
particularité remarquable. Ses antennes font de deux couleurs , le milieu
en eft jaune, 8c les extrémités noires. Son corps n’eft traverfé que d’une
feule bande qui eft jaune. Les pattes font brunes mélangées de . jaune.
La partie opaque de ce que nous nommons la palette des ailes fupérieures ,
eft brune prefque noire en deffus, Fig. 120 a , ainfi que le bord d’en
haut de ces ailes. L ’intervalle entre le bord d’en bas , ôc le trait, qui lui
eft parallèle , eft rempli de jaune.
En deifous Fig. 120 b , là partie poftérieure du corps eft mélangée de
jaune. Le bord d’en haut, ainfi que celui d’en bas des ailes fupérieures,
eft jaune-verdâtre , 6c toutes les parties brunes font moins foncées qu’en
deffus.
Le Catalogue Syftématique des Papillons des environs de Vienne, fait
mention de ce Sphinx , au Supplément , pag. 306, fous le nom de
Spheciformis. On le trouve repréfenté dans le Journal de Francfort ,
,1780, Ier, vol. pag. 33. Il n’en eft parlé dans aucun autre Ouvrage.