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inscription militates against such an opinion. Pirancsi, who lias written a separate work on
the antiquities of Cora, is of opinion, that this temple was built in the days of Claudius.
The figures of the plate are by no means introduced here at van<lom. The man on the
l ight is a shepherd, with the crook in his band ; he wears over his clothes a doublet without
sleeves made of lamb-skins, a fashion that in Italy marks the costume of a shepherd. The
other is a countryman wrapped up in his mantle, to defend hini from the cold. We may sup-,
pose this drawing was taken in the month of October, when the cold begins to be pretty sharp
upon the mountains: and it is precisely at this time, that the shepherds descend from the
mountains with their innumerable flocks of sheep, to pass the winter on the seacoast. Nothing
particular is to be observed in the ^vomen's dress, except a square piece by way of hat
on the head of the principal figure; and such a fashion in that country is accounted very
elegant.
B M i a i É i l â l i
ITALIAN SCENERY, MANNERS , AND CUSTOMS.
TEMPLE D'HERCULE.
CORE, petit bourg à trois lieues de Velletri du côté do Naples, et à trente-cinq milles de
Rome, est le sujet de cette planche. On ne sait pas bien si son nom de Cora, Coi% ou Core, lui
vient de ce qu'il est bâti en forme de core, ou coeur ; ou, ce qui semble plus vraisemblable, de
CoRiTus pérc de Dardanà, qui la tradition, ou le génie étimologique des antiquaires, en attribue
la fondation. C'étoit autrefois une ville du Latiim, habitée par les Volsques, et qui fut
entièrement détruite par lc5 Romains.
Malgré l'opinion de quelques savans antiquaires, la situation est toujours la même, et elle
conserve encore des monumens dignes de la plus grande attention. Située sur un rocher, ses
anciens murs embrassent la montagne depuis le bas jusqu'au sommet: on y voit de distance
en distance des plates-formes, d'où les assiégés pouvoient se défendre, et où l'on montoit par
des chemins souterrains taillés dans le roc. Lesmurssontformésdegrands blocs de pierre,placés
àjoints incertains, c'est à dire, dont les bases ne sont point placées horizontalement, mais
emboîtées quellequ'en soit la forme les unes dans les autres. Vitruve, qui parle de cette
manière de bâtir, convient que si elle n'est pas la plus agréable à la vue, elle est néanmoins
très solide. Les Etrusques l'employèrent autrefois, à l'imitation de la nature, qui offre dans
certaines can ières, surtout auprès du lac de Bolséna, des blocs de pierre ainsi rangés.
Entre plusieurs restes d'antiquités que l'on y voit, on remarque un Temple, situé dans
l'endroit le plus élevé de la ville. On croit que c'est le Temple d'Hercule, et l'on se fonde
sur une inscription que l'on a trouvée tout auprès, quoiqu'il ne soit pas certain que .
cette inscription ait fait partie du temple. Il ne reste de tout le bâtiment que le mur où est
la porte ; mais le vestibule, que l'on voit ici, à l'exception du toit, qui n'existe plus, est tout
entier, et composé de huit colonnes Doriques; il y a sur la frise une inscription qui dit que ce
temple fut élevé par l'ordre du Sénat, et sous la direction de M. Manlius et de L. Turpilius,
Dimmvirs, mais l'époque en est très-incertaine. On ne doit pas la chercher dans les temps de
la République, car l'architecture Grecque ne fut introduite â Rome, qu'après le triomphe
de Mctellus, conquérant de la Macédoine ; et l'orthographe de l'inscription est aussi contraire
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