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d'une beauté et d'une manificence rares. Quelques uns de nos politiques modernes ont eru
que ces retraites entretenoicnt la fainéantise : en consequence ils ont supprimé ces hôpitaux,
et en on fait couler les revenus dans les coffres de l'état ; mais les pauvres ont été réduits à une
subsistance précaire. Tout ce que les lois ont fait, c'est d'avoir créé des institutions pour donner
à travailler aux pauvres, et les forcer par là de pourvoir à leur propre subsistance ; mais en
même temps ceux que leui-s infirmités empêchent de travailler, reçoivent un certificat qui constate
cet état ce qui est pour eux une penuission d'aller quêter dans les mes, et aux portes
des églises, sans crainte d'être poursuivis par la police. En fait de législation l'on conviendra
que tout cola s'appelle persécuter les pauvres et non pas les soulager.
Outre le grand nombre d'institutions pour les pauvres que l'on a regardées comme une des
sources de la fainéantise en Itûliô, on n'a. pas inaiiQué tic dive cjuc l6s biens de l'è<''lisc occu
pant une grande partie du tenitoire, c'étoit un autre obstacle à l'industrie. Nous demandons
à ces prétendus politiques, s'ils ont bien examiné la culture des terres, particulièrement de
celles qui appartiennent aux couvens : en les comparant à celles qui appartiennent aux
laïques, on y trouve une grande différence !
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