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tmit, to be deposited in the Painters' Ro om of the Gallery at Floreaec . It is a large pictur e
representing a valley surrounded by rocks ; and the painter is seated in tiie a c t of drawing the
scene before him. Some, founding their opinion on Ins never having attained any excellence in
this br anc h of the art, have thought , and insinuated, tha t he pa int ed the l ands c ape only : b u t
it is well known, tha t , by the rules of the Gallery, this room is confined exclusively to portraits
of celebrated artists pa int ed by themselves.
Posterity -will pronounc e j u d gme n t on his wo r k s ; AVC will only relate, wha t was thought of
them in Italy while he was living. Th o u g h he endeavoured to imitate Claude, ye t there are
original beauties in all his pi c tur e s ; his c/tuiro, however, is too snowy, and unlike the light given
b y the sun, which nuikcs his pictures ha rd and cold ; b u t his composition has ever been greatly
praised. Th e style of his colouring is not always the same, he having changed it onc e ; a circumstance
t h a t has h a p p e n ed to other eminent British painters, who have seen their colours die
away ; as is now daily the,case with the works of JMore. It is said he tried this new me thod of
colouring in two pictures, which he painted at Rome , in the ye ar 1786, tor Ea r l Spencer,
and which are now in his Lordship's collection at Althorp. One of them represents the c a s c ade
of Tivoli at s u n s e t ; and the other the c a s c ade of Terni by moon-light. It is believed, tha t one
of his best works is a large picture representing an eruption of Mo u n t Vesvivins ; which is
in Scotland in a private collection. Since the death of this artist his pictures have
fallen in value in proportion as the colouring has f a d e d ; b u t he has left a real landscape
better calculated to maintain his reputation for compos i t ion; we me an the gardens of the Villa
Pinciana, on Mo u n t Pincio, within the walls of Rome, a n d belonging to the Pr inc e Borghese.
After having ornamented the interior of this villa with his pencil, he completed it's exterior ma g -
nificencc, as he was entrusted with laying out the gardens. No t only the perspective, the pa r -
terres, the walks, the fountains, the basins, and the statues, b u t every grove, hedge, and tj'ce,
Avere placed agreeably to his directions. "NVith the be auty of this l ands c ape travellers arc well
accpuiinted. He never had more than one pupil, I'rancis Clemcntson, better known under tlie
name of Franzolic, who has done nuich honour to his master.
I T A L I A N S C E N E R Y , IMANNERS , A N D CUS TOMS . 37
PYRAMIDE DE CAÏUS CESTIUS, ET CIMETIERE DES
REFORMES A ROME.
Nous avons deux tombe aux à considérer dans la description de cette planche. Le premier
nous représente un magnifique mo n ume n t de l'ancienne Rome , et un des mi eux conservés
; mais le nom de celui dont il a renfermé les cendres, ne nous intéresse aucunement .
L'autre, au contraiix', qui est d'une construction moderne et simple, nous rappelle un artiste
qui passera à la postérité, et qui doit sa renommée, non pas à un tombe au magnifiijue, mais à
son propre mérite.
E n sortimt de la porte Ostiense, on voit la Pyr amide quadr angul a i r e , où les cendres de Caius
Cestius furent déposées, suivant son testament, et qui fut bâtie en 330 jours. Cette gr ande
masse est revêtue de plaques de ma rbr e blanc d'un pied d'épaisseur. Sa haut eur est de 110
pieds, et cha cune de ses qua t r e faces en a 89 de largeur p a r le bas. Comme Caius Cestius étoit
u n des épulons, qui avoient la surintendance des banque t s appelles Lcctisternes qvi'on faisoit
dans les temples en l'honneur des Di e u x , l a chambr e sepulcrale intérieure est peinte en différcjits
compartiments, ctotFre à la vue des figures de femme, des vases, et d'autres ornement s, qui
font allusion à sa dignité sacrée.
Dans la plaine qui est devant cette Pyr amide on enterre les Anglois, et les autres réformés ;
et c'est là le sujet principal de cette planche. On ne voit ici (juc le tombe au de JACOR MORF.,
Ecossois de naissance, et peintre de pays age fort-célèbre. J a c o b il(n-e nac[uit à Ed i n b o u r g
en 1740. Dans le commenc ement il fut peintre de maison ; mais ii jetta bientôt ce pinceau
lourd et mé c anique pour prendiv celui des artistes. Ils'appUciua<rabord à la figure, mais son
goût le dé c ida bi entôt pour le paysage. L'accueil favorable ([ue reçurent des décorations
peintes pour le 'l'héatre d'Edinboiu'g l'encouragea à aller exercer son talent à Londres, où il
s'engagea à Drury La n e loretiue le célèbre Garrick en avoit la direction. On l'admira : il résolut
d'aller à Rome, ce sanctuaire des arts. 11 y devint bientôt un paysagiste f ameux ; et connu e
on payoi t ses t abl e aux fort cher, il fut en é t at de tenir une bonne maison justj^u' au mois d'Ocbre
1793, où il mourut, âgé de 53 ans.
Il ne (piitta j ama i s Rome , car il pensoit, c omme Nicholas Poussin, c[ue le génie pour pouvoir
se déployer 6t s'entretenir, a besoin non seulenient de voir Rome, mais de joui r toujours de
sou beau ciél. Quoi(|u'il ne réussit pas à peindre la figure, une noble ambi t ion lui fit, cepciiÜ
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